Quelque part dans les sous-sols du château Efialtis, plus précisément dans une pièce cachée éclairée à la seul lumière de grandes bougies, un homme venait de mourir.  Pour certain cela aurait été vue comme un drame mais si cette homme avait eu la possibilité de parler après son dernière soupir, il aurait bénie les dieux de cette délivrance. Dans cette même pièce, assit dans un fauteuil de cuir rouge matelassé, une silhouette se découpait dans la pénombre. De cette ombre ne se découpait que la blancheur de ses crocs tous de sortie alors qu’un rire satisfait résonnait.  Au centre de cette même pièce, un jeune furry renard se trouvait là, debout mais tremblant revenant à peine de ce qu’il venait de faire. A ses pieds, le corps mutilé de l’homme qui venait de trépasser.  Cette scène macabre pouvait être un rêve, mais hélas pour le jeune furry, cela n’en était pas un. Envahie de pulsions que seul les plus instables connaissent,. il venait de laisser cours à une telle fureur, que lors qu’il repris connaissance il se statufia lâchant son arme qui vint rebondir au sol dans un échos métallique. La silhouette riait toujours alors que le jeune renardeau tombait à genou devant son œuvre sanglante.  Je ne peux vous décrire le corps du pauvre homme, mais une chose est sûre, au vue de son état, les sévices qu’il subit avait dû durer un long moment.

Après un moment de joie et de rire malsain, Séverin finit par se lever et s’avança dans la pièce, se dirigeant vers la sortie. Passant devant le bourreau, il ordonna d’une voix ferme et rauque :

Quand tu te seras remis, nettoie moi ça !  Posant une main qui se voulait réconfortante sur son épaule il ajouta. Tu as bien travaillé, je suis fier de toi !  

La pièce dans laquelle se trouve nos protagonistes est en fait une salle secrète située dans les sous-sols, seulement trois personnes savent comment si rendre, Séverin, ce jeune furry et sa sœur.

Remontant les escaliers, le Baron, satisfait de sa journée, prit la direction de la salle à manger. Traversant plusieurs couloir et autres salles plus ou moins grandes, il passa devant ce qui était autre fois la salle du trône. Autrefois car aujourd’hui Séverin ne trouve pas d’utilité à passer ses journées assit sur un siège inconfortable dans une pièce humide et glaciale. Il préfère encore réfléchir dans le salon devant un grand cantou dont l’âtre accueillait un feu des plus agréables. Traversant donc le château pour rejoindre la salle à manger, il fut titillé par une émotion qui n’était pas la sienne. S’arrêtant, il examina lentement la salle d’où provenait ce sentiment à travers la porte qui était restée ouverte.  D’apparence vide il y avait pourtant quelque chose qui le dérangeait, mais il ne savait quoi exactement. Entrant lentement dans la pièce qui n’était d’autre que la salle du trône, il s’arrêta une nouvelle fois juste après le pas de la porte. Ouvrant son pouvoir d’empathie, il  ressenti une émotion sauvage, curieuse et fière.  Il en était à présent sûr,  quelqu’un qu’il ne connaissait pas était entré dans le château. Solennelle comme à son habitude, le dragon inspira profondément puis soupira  d’ennuie.  

Des fois je me demande pourquoi je paye ces incapables. Ils sont sensé interdire l’entrée de mon domaine  à quiconque, et sous prétexte qu’un impudent passe par un autre endroit que la porte ils le laisse entrer !  

Il laissa passer un silence, mais rien ne semblait bouger, outre cette émotion persistante.

Mais après tout, les fenêtres ne sont pas faite pour être utilisées comme des portes… Je vais voir à être clément… si le cœur m’en dit. Par contre ça n’explique en rien ta présence ici alors que tu n’as pas était invité.  Cesse de te cacher ! Je sais que tu es là… Je te sens !  

Ses dernières paroles furent prononcées avec force afin de bien se faire entendre.  Les mains jointent dans le dos, il attendit de voir à qui il avait à faire.

Séverin ne sourcilla pas devant a sature imposante de ce qui semblait être un gros tigre et planta son regard d’acier dans les yeux de son opposant.  Le dragon devait tout de même admettre qu’il n’avait jamais vue de telles créatures.  Le dévisageant un instant il reprit avec le même ton que celui employé précédemment.

Concernant mes gardes je règlerais ce problème avec eux plus tard, il est grand temps pour moi de renouveler mon personnelle.  

L’observant en silence, il se mit à lui tourner autour d’un pas lent mais sûr.

Sacher que malgré  la médiocrité de mes soldats un château comme celui-ci reste une propriété privée et rien ne vous permet d’entrer de la sorte chez moi… Même ce blason ne vous l’autorise pas.  

S’approchant du trône poussiéreux, Séverin passa son doigt dessus, puis se l’essuya sur son pantalon avant de se retourner vers le malotru.  Prenant un air bien plus sombre il reprit.

Je me demande donc  ce que je vais faire de vous…. Par politesse et par respect pour vos armoiries, je devrais vous raccompagner à la sortie.  Par respect pour mes principes et mon autorité, il me serait obligatoire de vous enfermer afin que cela vous serve de leçon.  Par respect pour mon irritabilité vous tuer la soulagerait ! Alors dites-moi… Que dois-je faire, je suis dubitatif.  

Haussant les épaules, le Baron questionna le félin du regard.  Sur le coup l’esprit de Séverin fumait, il ne savait vraiment pas quoi faire de lui… d’un côté, se mettre le roi sur le dos n’était pas une bonne chose à faire, mais d’un autre cela n’autorisé pas tout….  Puis il venait d’avoir sa dose d’amusement pour la journée il était donc bien plus susceptible qu’a la normal et beaucoup moins joueur.
La venue d’une réponse se faisant attendre, il ajouta d’un ton froid et carnassier.

Alors…. J’attends messire….

Malgré le regard malsain que lui lançait ce qui semblait être un félin, le dragon ne sourcilla pas, et garda un calme qui en était devenue froid.  Faisant un  pas en avant il se planta à quelque centimètre du visage de son opposant.  Intérieurement Séverin voulait effacer ce sourire  de cette horrible tête à tout jamais… mais le baron Efialtis n’était pas un idiot il savait que se mettre à dos le représentant de la région n’était pas une bonne chose pour ses affaires. Alors lui vint une idée des plus intéressantes. Il voulait à tout prix punir cet individu mal léché.

 Tout d’abord c’est Baron et pas Roi… Le roi il me semble que c’est votre supérieur ! Puis que je sente le sang n’a rien d’étonnant, étant donné qu’il est aussi de mon devoir de savoir chasser et protéger mes concitoyens… Il m’est donc déjà arrivé d’en venir aux armes et de ce que je vois vous semblez vous aussi bien connaitre le l’odeur du sang, que, moi donc vous savez que celle-ci s’imprègne partout et est terriblement dure  à faire disparaitre.  

Reprenant un air plus doux mais tout de même ferme, il posa un main sur l’épaule du gros chat.

Vous avez de la chance, j’ai fait mon choix ! Laissez-moi vous raccompagner dehors, nous pourrons continuer notre discussion dehors dans mes jardins si vous le souhaitez ?  

Emboitant le pas, le noble dragon pris la direction de l’étage inférieur pour accéder à la sortie qui menait aux jardins.

Arrivant dans les jardins, Séverin sourit et prit un bon bol d’air frais. Observant un instant les divers plantes qui composaient la cour, il finit par se retourner et regarda le félin dans le blanc des yeux.

Concernant votre chance, vous n’en manquez pas malgré le fait que vous m’agaciez.  

Fronçant les yeux, il croisa les bras sans pour autant détourner son regard.

Pour un voleur, je vous trouve bien trop curieux et soupçonneux, je ne suis qu’un humble noble plus occupé par la sécurité de son peuple que par autre chose. De plus, je n’ai aucun compte à rendre et surtout pas à un sous-fifre tel que vous.  

Regardant autour de lui, il observait la réaction des divers gardes présents autour d’eux. Personne ne semblait les regarder et cela l’arrangea.  Déployant une faible partie de son pouvoir, il immisça dans la tête du fauve tout doucement quelques pensées néfastes, comme par exemple celle d’aller cogner sur l’un des gardes. Il se devait d’être patient et d’y aller doucement afin de ne pas alerter la bête et de lui faire comprendre que cette envie venait de lui.  
Restant serein, le dragon affichait tout de même une certaine perte de patience. Il faut dire que ce drôle la cherchait la petite bête.

Je vous demande à présent de bien vouloir quitter ma propriété avant de devoir faire appel à la garde !  

Séverin fut surprit par une réaction si radicale de la part du félin. Il ne s’attendait pas à autant de violence si subite, même si quelque part cela l’excitait. Le problème étant qu’il n’avait pas d’arme et que le gros chat semblait décidé à faire couler encore plus de sang.  Prenant le temps de regarder ses gardes baigner dans un bain de sang,  il se retrancha d’un geste vif dans le château fermant la porte. Sachant pertinemment que celle-ci ne le retiendrait pas longtemps,  il s’avança dans un étroit couloir sur la gauche juste après la porte, en périphérie du couloir principal menant aux jardins. Son avantage, il connaissait son château par cœur, son désavantage il n’avait pas d’arme mais subsistait sa magie en cas de besoin.

Comme prévue, la serrure de la porte céda rapidement et la bête s’engouffra dans le bâtiment. Le couloir ne lui permettait pas une large marge de manœuvre. Séverin marchait à reculons sans lâcher des yeux la créature.

Et bien… Approche mon beau !  

Dit-il souriant.  Coups de chance ou simple destin, si l’on y croit, c’est à ce moment-là que sa jeune servante, répondant au nom d’Ebed, arriva terrorisée. Effectivement, elle avait entendu les cris des gardes et avait vue par la fenêtre le danger qu’encourait son maitre. Arrivant du fond du couloir dans lequel s’était retranché Séverin, elle lui attrapa le bras pour qu’il la suive. Où elle voulait l’emmener ? Il n’en s’avait rien mais une idée lui vint. Il pouvait sentir la peur de la jeune fille, elle était terrorisée par l’animal, mais aussi pour la vie de celui qu’elle sert.  Le baron repensa à la réaction violente de son agresseur pour quelques images furtives, alors pour une vague d’émotion aussi puissante que celle de la jeune fille… ça valait le coup d’essayer. Le dragon était déstabilisé et il n’aimait absolument pas ça. Rassemblant tout la maitrise qu’il avait de son pouvoir d’Empathie et en plusieurs millier d’années, il avait eu le temps de la perfectionner, il capta cette détresse, cette terreur qui émanait de la jeune furry, et la retourna violemment sur le félin. De telles émotions, reçu dans une telle concentration ne pouvaient laisser personne indemne. Même quelqu’un comme le Baron Efialtis se serait effondrait en ressentant ça. Pour compléter le tout et augmenter les chances de réussite d’une opération aussi laborieuse, il coupla à ce flot de terreur et de tristesse avec le respect et « l’amour » que la servante avait pour lui. De cette manière il espérait bien faire défaillir ce monstre ou du moins le calmer.

Il tenait d’une main la jeune fille et se reculait toujours plus loin dans l’étroit couloir ne cessant de déverser le flux de magie emphatique.  Concentré sur sa magie, il était tout de même outré par cette énergumène et le comportement qu’il avait. En rien l’écusson qu’il portait lui autorisait un tel massacre et une telle attaque. Et si cette ordre émané directement du Roi du lac, cette histoire aller remonter loin.  Séverin n’avait peut-être pas d’armée à ses ordres, mais il avait gagné le respect de ses gens, et le Port d’Ambarnest était le centre névralgique du commerce et donc de la survie de toute la région. Un chantage économique serait à imaginer si le Roi ne voulait rien entendre.

Mais avant de songer à de possibles représailles, il lui fallait se sortir de la délicate position dans laquelle il se trouvait.

Le baron épuisait par ce surplus de magie utilisé, avait du mal à tenir sur ses jambes. L’épaule de la jeune furry, qu’il avait attrapé à l’origine pour se servir des émotions de celle-ci, lui servait à présent de canne.  Pensant le félin disparu, il relâcha la pression. Bien qu’il ne le dise jamais, le baron devait bien admettre qu’il avait été pris d’une certaine peur.
Alors qu’il allait faire demi-tour pour se rendre dans ses appartements afin de se reposer, le toit craqua. Les deux furries eu juste le temps de faire un bond en arrière avant que le gros chat ne s’étale devant eux sur la pierre froide qui recouvrait le sol. Casi inerte, la bête était à présent maitrisée. Ecarquillant grand les yeux, Le reptile n’avait jamais vue pareille réaction à sa magie… Mais le résultat était le même, ses problèmes étaient résolue... Pour le moment. Les choses n’allaient pas s’arrêter là, qu’allait-il bien pouvoir faire de cette créature.  Il se tourna vers sa servante.

Va chercher ton frère, ligotez-le et amenez –le là ou vous savez.  

La jeune fille ne discuta pas les ordres. Une trentaine de minute plus tard, le perturbateur se retrouva attaché fermement avec des chaînes et enfermé dans une cellule des plus solides. Séverin était assis  dans son fauteuil attendant qu’il se réveille et se demandant ce qu’il pouvait bien faire de lui. Au bout d’un certain temps, la bête fini par ouvrir les yeux.

 Tu te réveilles enfin ? Bien…. Qu’est-ce que je vais faire de toi à présent. Je me le demande…  

Doucement il se releva, et commença à faire les cent pas dans la pièce.

Tu as fichu un sacrée pagaille…  en temps normal je t’aurais fait bruler vif mais tu as de la chance, ton écusson t’as sauvé la vie ! Je me pose la question suivante… Je te dénonce à ton maitre et je le laisse s’occuper de toi ? Ou alors… je garde cela pour moi et toi en échange, tu deviens un gentil chien chien… Ou… je me défoule sur toi et te torture un peu avant de te rendre à ton roi à moitié mort ! Qu’en penses-tu toi ?  

La pièce ressemblait à une sorte de donjon, sur les murs de pierre, l’on pouvait voir divers armes et outils, probablement pour torturer les victimes de Séverin, mais aussi dans un coin un peu plus  sombre des objets bien plus exotique et plus étrange. C’est certain, c’est chose-là n’étaient pas  pour torturer la chaire… mais pourquoi ? Le Baron Efialtis malgré ses traits nobles était un véritable satir et psychopathe. Il aimer briser les gens et toutes les manières était possible. Le fauve ne pouvait le voir, mais Séverin était en intense réflexion. Continuant à faire les cents pas dans la pièce un instant, il finit par s’arrêter net, et alla s’assoir dans son fauteuil usé. Il releva son regard vers la bête en cage et sourit.

Ce que tu auras à faire ? Tout ce qui me passera par la tête, tout ce que je viendrais à te demander. Au début je voulais simplement te tuer pour l’irrespect dont tu as fait preuve… Mais ton côté sauvage peu mettre utile.  Vois-tu habituellement, je préfère transformer les gens « normaux » en personne aussi malsaine que toi… mais tu pourrais avoir une utilité.  Le seul hic…il me faut savoir si je peux te faire confiance.  Savoir si tu seras un bon toutou. Je vais donc t’expliquer ce que tu risques en t’en prenant à moi. D’une, si je venais à disparaitre, un message serait directement livré à ton roi que tu aimes temps.  Secundo, laisse-moi te présenter mon réel visage  et la preuve que ma mort ne ferait que te mener à ta perte.  

Sur ces derniers mots, le baron libéra une partie de son pouvoir d’empathie et vint envahir l’esprit du Félin.  Les émotions et images qui traversèrent ça tête à ce moment-là lui dévoilèrent la nature exacte de Séverin.. Ou plus précisément de Balor, l’esprit qui hantait le corps du baron.  Cet esprit immortel, Banni par Norke  pour c’est acte horrible commis de son vivant. Mais le voilà aujourd’hui immortel et capable de s’approprier le corps de quiconque.

Vois ce que je suis et laisse toi aller à moi ! Sous mes ordres tu pourras laisser cours à ta furie et tes désirs les plus macabres ! Mais en échange, tu me dois une obéissance absolue ! Alors… qu’en dit tu ?  

La magie disparue petit à petit pour finalement s’arrêter. Le calme revint dans la pièce. Séverin attendait une réponse.

Debout face à la cage, Le baron Efialtis l’observé un sourire malsain déformant son visage. Sont regards de psychopathe fixé la bête. Habitué à torturer ses victimes, c’était la première fois qu’il trouvait un certain plaisir d’avoir à ses ordres une créature déjà emplie de violence. Ça  pourrait donner lieu à de chouette situation… Enfin chouette pour quelqu’un comme Séverin.  Il s’approcha de sa charmante servant qui était toujours présente.  Habituée à ce genre de scène, elle restait silencieuse, attendant qu’on est besoin d’elle. Le reptile  passa derrière elle et posa ses mais sur ses épaules.  

Regarde moi ça… N’est ce pas merveilleux. Quoi de mieux comme recruteur qu’un chasseur ? Il pourra nous aider à trouver de nouvelle proie… j’en frémis d’avance.  

Lâchant du regard, il revint sur Rengar. Devant le félin il passa ses mains sur le corps de la jeune furry, glissant ses doigts sous ses affaires, caressant ses forme féminine et plus encore. Un sourire toujours plus pervers et toujours plus fou il chuchota pour son nouveau chasseur

Si tu fais correctement ton travail peut être envisagerai à te donner un tel trésors. Tu en choisiras une ou un et je la ou le formerait à t’obéir.  

Doucement il s’écarta de la jeune fille et alla ouvrir prudemment la porte de la cage.

Je te laisse partir, rejoins ton Roi et tiens moi au courant de ses agissements, par simple curiosité. Quand j’aurais besoin de toi, je te le ferais savoir.  

Séverin lui montra la sortie, l’esprit déjà emplie d’idées toutes plus repoussante les unes que les une que les autres.  Une main dans le dos il ajouta simplement en direction de la jeune servante.

Ma chère nous allons rester un moment tout les deux, toute ces possibilités m’ont misent en appétit.