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Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel]

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MessageSujet: Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 21:48
A cheval, je respirais à pleins poumons l'air humide de cette journée. De l'eau coulait des arbres et quelque gouttes, des plantes qui formaient la végétation de cette forêt. Il a plut toute la matinée, mais voyager en ces temps ne me dérangeais pas du tout. J'étais habitué à ce climat: Le château de Wolfshire étant à proximité de la mer, j'ai pu apprendre à devenir ami avec les puissantes rafales de vent et les fortes averses. Et j'aimais voyager sous la pluie.

Depuis tout petit, être sous la pluie me donnait un sentiment de puissance. Aujourd'hui, ça a commencé, par des petites gouttes d'eau, et le commun des mortel à proximité, voyageurs comme animaux, avertis de l'arrivé de l'orage, partaient tous se réfugier. Mais moi, je restais là. L'orage voyait qu'un jeune avorton ne semblait pas avoir peur de lui, et il faisait tomber sur moi plus de gouttes d'eau, et encore et encore, mais je ne fléchissais pas. L'orage grondait devant moi, tentait de m'intimider, de me faire pousser se son chemin, mais je ne bougeais toujours pas. Enragé, il me lançait des éclairs, montrait qu'il était fort, puissant, dangereux, effrayant...Mais je continuais mon chemin. J'avais cette impression, lorsque les gouttes d'eau déferlaient sur mon visage et imprégnaient mes vêtements, que je défiais une force qui voulait faire fuir les hommes de la surface de la terre, mais qui n'y arrivait pas avec moi. Je lui résistais, je résistais à ce monstre colérique et caractériel. Je lui riait au nez, montrait que je n'avais pas peur de lui...Et cette pensée me faisait du bien...

...Ce qui me faisait moins de bien était le rhume que j'avais tendance à attraper quand ça arrivait.

Mais cette-fois ci, j'était tombé sur l'orée d'un bois et décida de continuer à m'avancer à l'intérieur, me disant que les arbres pourraient me servir d'un maigre couvert avant que l'orage ne soit trop fort.

Je ne connaissais pas vraiment aux terrains boiseux. Là où je vivais, il y avait principalement des grandes plaines, collines, les côtes et zones escarpés près de la mer. Cela me changeait un peu de chez moi. Curieux, j'admirais les alentours, l'air rêveur. Je jetais simplement parfois un œil devant moi, histoire de bien m'assurer que mon cheval continuait de suivre le sentier. Quand j'étais bien sûr que tout allait bien, je fermais les yeux et tentait d'analyser toute les odeurs que cet endroit avait à m'offrir. Chaque petit son parvenait à mon oreille et je tentais de deviner à qui il appartenait. Parfois, j'entendais celui d'un oiseau. Ou alors là, le vent qui siffle dans les branches. Les grattements sur le sol d'un rongeur, probablement...le bruit des sabots de mon cheval, le cliquetis de mes affaires, le bruit de ma respiration lente et régulière...

Celui de gravillons qui tombaient sur le sol...

Tout était arrivé très vite. à peine ai-je ouvert les yeux que je remarquais une forme, sautant sur l'arrière de mon cheval avant d'y planter griffe et crocs. C'est dans un hennissement de terreur que mon cheval, aussi surpris que moi, commença à bouger frénétiquement, à un tel point qu'il me fit tomber sur le sol. Et alors que je me demandais encore qu'Est-ce qui se passait, le cheval tomba sur mes jambes.

Le poids de l'animal sur moi me poussa un gémissement que je n'ai pas pu contenir. Je fermais les yeux lors de mon cri, avant de les rouvrir et regarder un instant la patte de mon cheval, bien déchiré. La blessure a du le faire s'effondrer, ne pouvant s'appuyer sur cette dernière. Mais il continuait à bouger de ses autres pattes frénétiquement...Avant que les mouvements ne s'arrêtent. à la place de ses hennissements, j'entendis un nouveau bruit, peu agréable pour les oreilles et surtout annonciateur de mauvais ennuis. Et c'est en tournant mon visage à droite que mes craintes devinrent réelles.

Un puma, bien caché derrière un coin surélevé, avait sauté sur mon cheval, et l'avait achevé d'un coup de croc dans la nuque. Je me demandais comment un animal aurait pu agresser un homme à cheval sans aucune hésitation: les animaux craignent généralement les humains. Ce sont des prédateurs, ils font beaucoup de bruit et se montrent parfois très dissuasifs. Ils les évitent, à moins qu'ils ne soient totalement désespéré. Mais c'est en regardant mieux la silhouette du puma, très occupé par le cheval, que je constatais que son pelage était sale et ses côtes saillantes. Il commençait vraiment à avoir la peau sur les os, et c'était un miracle qu'il ai trouvé la force d'attaquer et tuer un cheval. Au moins, je comprenais mieux les raisons de son assaut.

Instinctivement, je faisais l'inventaire de ce que j'avais: Mon arbalète était inutilisable. Dans les conditions où j'étais, manier cet arme serait inconcevable. Givrelune était dans son fourreau, fourreau attaché à la sangle du cheval et était à porté de main. Mais je préférais opter pour un couteau que j'avais sur moi, me disant que mon épée ne serait pas idéal à manier dans ma posture. Malheureusement, ce maudit couteau était bien coincé entre le cheval et moi, et la seule manière de l'attraper était de pousser le cheval. Je tentais alors difficilement de le soulever, et arrivait, à mon grand bonheur, à le pousser légèrement. Mais lorsque le cadavre fut en mouvement, le puma le sentis et se tourna vers moi. Il me grogna dessus avec l'air menaçant. J'aurais été ravis de le laisser tranquille avec son dîner, mais je ne pouvais le fuir et si il voulait me menacer pour m'inciter à fuir, ce n'était pas possible. Alors il lui resterait simplement à me tuer. Il s'approcha lentement, marchant sur le ventre du cheval et pressant le cadavre chaud de l'animal sur mes jambes. Il me dominait de toute sa hauteur, et je restais immobile devant ce piège macabre sur mes jambes. Mais heureusement...heureusement, j'eu le temps de le pousser assez pour avoir accès au couteau.

Et alors qu'il était sur le point de me tuer également, je sortais mon arme, et avec une vivacité tenant de la panique plus que de l'expérience, j'enfonçais avec rapidité le couteau dans sa tête. Il n'eu le temps que de pousser un début de rugissement douloureux, avant qu'il s'arrête de bouger et ne s'effondre...sur le cheval.

Le poids de ces deux animaux sur moi rendaient maintenant impossible tout mouvement. J'étais immobilisé, en pleine forêt, par le cadavre de deux animaux sur moi. J'étais seul, simplement armé d'un couteau, et vulnérable face à tout danger.

...Et dire que des choses bien pire risquaient de m'attendre chez les veilleurs...
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MessageSujet: Re: Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Icon_minitimeLun 31 Aoû 2015 - 2:27
Tout se passait mal pour Eithel. Alors que les bonnes nouvelles s’étaient enchainées quelques temps plus tôt avec ses retrouvailles avec son frère Caacrinolas, son passage au port d’Ambranest nuançait déjà beaucoup son bonheur. Les matériaux avaient mis du temps à partir du port (mais heureusement étaient déjà arrivé à bon port. Et cette ordure de marchand n’avait cessé de soutirer de l’argent à Eithel. A l’origine il ne devait payer que les matériaux et le transport mais à cela s’ajoutait une garde armée sur le futur chantier pour éviter tout vol, une escorte pendant tout le trajet et beaucoup de petits bonus s’ajoutant çà et là. Bien vite les 5 ans d’économies d’Eithel se réduisent comme une peau de chagrin.
Eithel resta quelques jours de plus au lieu qui deviendra le futur QG de ses nombreux projets, en fait il resta jusqu’à l’arrivée des « amis » de son frère…. Des mercenaires Eithel ne leur faisait pas vraiment confiance mais il n’avait rien d’autre il leur dit de prendre leur temps pour la construction, il ne voulait pas de travail bâclé et Eithel leur donna ses dernières économies :
« Tenez engagez quand même des maçons professionnels pour vous aider je ne veux pas que le bâtiment s’effondre, n’oubliez pas que vous devrez y vivre quelques temps aussi ne faites pas les abrutis. Pour ce qui restera de l’argent… considérez ça comme un cadeau de bienvenue et buvez à ma santé. Si mon frère reviens dites-lui que je le cherche dans le sud, mais je reviens dans un mois »

Apres avoir bien préparé ses bagages Eithel partis vers le sud. En réalité il ne cherchait pas seulement son frère, il avait besoin d’argent, de beaucoup d’argent mais lorsque l’on a les compétences qu’Eithel à on sait où et comment trouver des gens qui paieraient cher pour cela. Et Eithel partis vers la région du principal portail d’Ether, à ces endroits il devrait trouver quelques contrats intéressants.


Lorsqu’il arriva aux bois verts, Eithel fit une courte halte au bord du chemin. Il voulait simplement vérifier ce qu’il lui restait comme vivres et il se rendit compte qu’à partir du lendemain Eithel allait devoir entamer une diète forcée.
« Trois petits pains rassis et du fromage dur comme de la pierre… de quoi faire au plus deux repas… Ça pourrait être pire il pourrait pleuvoir… »
Et comme si ces mots furent maudits, le ciel répondit à l’appel d’Eithel. Soudain la forêt se tus, le ciel s’assombris et les vents se levèrent, un énorme orage arrivait. Caché sous une épaisse cape le protégeant partiellement du froid et de la pluie Eithel avançait à pas lourds. Ses pieds s’enfonçaient dans la boue, sa cape saturée d’eau pesait lourd sur ses épaules et ses bottes commençaient à se remplir aussi d’eau, bref une superbe matinée. Eithel marchât ainsi durant quelques heures qi lui semblèrent être une éternité, il commençait à somnoler lorsqu’il entendit un hennissement non loin suivis d’un rugissement. Eithel n’hésita pas une seconde trop heureux de pouvoir mettre un peu d’action dans sa journée et il l’espérait de se faire un peu d’argent.
Lorsqu’il arriva il trouva un homme sous un cheval mort sous un puma mort. Les bois aux alentours semblaient déserts… Eithel rengaina en soupirant et dégagea le corps du puma assez facilement, il lança le corps dans les fourrées voyant qu’il n’y avait rien à récupérer dessus.
Eithel se pencha au-dessus du jeune homme coincé :
« Eh ben mon grand tu as de la chance que je sois tombé sur toi ! Je vais dégager de corps du cheval mais il va falloir m’aider, il est trop lourd »

Eithel n’attendit pas de réponse et se mit à pousser de toutes ses forces rougissant sous l’effort il commença à soulever le cheval mort….
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MessageSujet: Re: Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Icon_minitimeVen 4 Sep 2015 - 22:04
Je commençais à m'imaginer tout les pires scénarios possibles. Je m'imaginais ici, seul, coincé sous cette pile de cadavre pendant deux bons jours, voire plus si j'arrivais à boire un peu d'eau de pluie. Peut-être que personne n'allait venir. Peut-être que j'allais mourir de faim ici, mourir d'une manière tellement ridicule et que quelqu'un allait retrouvé ma pitoyable carcasse dans cette position ridicule. Mais je ne savais pas quel était le meilleurs scénario entre la mort par la faim ou si j'étais le déjeuner d'un nouvel animal qui passerait dans le coin pour m'exécuter. Plus je réfléchissais, plus mes scénarios s'empirais dans ma tête, et plus ils s'empiraient, plus j'avais le désir de ne jamais en réaliser un. C'est donc avec conviction que je regardais autour de moi pour voir si je n'allais pas trouver un moyen de me sortir d'affaire.

Cela-dis, mes réflexions n'allèrent pas bien loin, car elles furent interrompues par des bruits. Brindilles qui craques, feuilles écrasés...et le bruit semblait devenir de plus en plus fort. Ce ne pouvait pas être un hasard: on venait pour moi. Après tout, j'avais du, ainsi que le cheval et le puma, faire pas mal de bruit et peut-être que cela avait attiré un nouveau prédateur à proximité, dans le pire des cas. Je commençais à prier, serrant mon couteau dans ma main, me préparant à me défendre du mieux que je pourrais.

Un humain...c'était un humain. Etais-ce une bonne nouvelle, une mauvaise nouvelle? L'avenir allait sûrement me le dire, mais je préférais largement tomber sur un être vivant doué de conscience que sur un autre animal affamé. Ce pouvait être un brigand qui me dépouillerais de toute mes affaires et me laisserait ici, voire me tuer avant de partir. Ce pourrait être aussi quelqu'un qui pourrait m'aider. Je ne savais pas mais au moins, je pouvais m'autoriser un peu d'espoir.

L'homme qui s'approchait de moi s'arrêta un instant. Habillé majoritairement de noir et de blancs, il avait une épée à la main et jeta rapidement un regard aux alentours. Cela semblait bien partit pour le scénario du brigand qui vérifiait que personne n'était là pour m'entendre crier. Cela dis, il n'en était rien: il rangea rapidement son arme dans son fourreau après avoir poussé un soupir, semblant presque déçu. Je tentais de comprendre qui il était. Je penchais du côté du mercenaire, ce qui expliquerait son aspect visiblement solide et le fait qu'il porte des armes. De plus, un homme qui hurle dans les bois est une bonne occasion pour un mercenaire de se faire un peu d'argent en sauvant l'intéressé, puis lui extorquer des pièces pour ce service rendu. Si c'était un jeune mercenaire ou quelqu'un d'expérimenté après une vie baignée dans le sang et les services, ça, je ne pouvais pas le deviner. ses cheveux visiblement blanc, qui contrastait mal avec son apparence de jeune homme, troublait toute tentative de lui donner un âge. Enfin bon, avec la tête à moitié renversé sur le côté, je n'étais pas bien placé pour apercevoir les détails du visage.

Il s'approcha de moi, puis contourna le cheval pour tirer le puma plus loin. Il lorgna un instant le corps du carnivore décédé, cherchant sûrement à voir si il n'avait pas quelque chose d'utile sur lui, avant de revenir à moi et se pencher pour m'adresser la parole:

« Eh ben mon grand tu as de la chance que je sois tombé sur toi ! Je vais dégager de corps du cheval mais il va falloir m’aider, il est trop lourd »

Oh, mon Dieu merci! Quelqu'un qui ne souhaitait pas me dépouiller de mes biens ou me piller...à moins qu'il ne souhaitait le faire plus tard...mais quand bien-même, ce serait plus facile à gérer que sous un cheval mort et je devais me contenter de ce que j'avais.

Avant que je ne puisse dire quelque chose, je le vit prendre le cheval de ses deux mains et commencer à tirer. Je ne tardais pas à y poser mes propres mains pour pousser vers son côté, tentant également de le lever un peu pour pouvoir ainsi déloger mes jambes, plutôt que faire rouler le cadavre dessus. Après nos efforts concerté, je sentis enfin le sang redescendre dans mes jambes et pu les bouger à l'air libre. Je me levais immédiatement, laissant tomber le cheval et enleva vivement la boue sur mon pantalon de quelque coups de mains. L'efficacité de mon action était tout à fait relative, vu que mes habits étaient trempés de boues et je me sentais un peu idiot.

Je levais le regard vers mon sauveur, ne sachant tout de même pas quoi dire de lui. Malgré le fait qu'il m'a aidé à me sortir de cette position particulièrement cocasse, je ne connaissais tout de même pas ses motivations. Il pouvait s'agir simplement d'une âme charitable qui ne souhaitait qu'aider son prochain, mais on n'est jamais trop prudent.

<< Merci infiniment pour votre aide. Au moins, j'aurais le droit à mourir plus vieux et plus glorieusement...Du moins je l'espère.>>

Je lui offrais un bref sourire et lui fit un signe de tête.

<< Raphaël Wolfshire, enchanté. Et puis-je demander le nom de mon sauveur? >>

En temps normal, mon sens vaguement moral m'aurais incité à lui dire que je lui en devais une, mais je ne souhaitais pas réellement lui rappeler qu'il pouvait m'extorquer de l'argent ou quelque chose d'autre. J'avais besoin tout l'argent et les provisions que je possédais pour mon voyage, afin d'être sûr d'arriver à bon port.
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MessageSujet: Re: Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Icon_minitimeSam 19 Sep 2015 - 15:50
Eithel, aidé du jeune inconnu n’eurent pas beaucoup de mal da dégager le corps du cheval. Le jeune homme s’empressa de se relever et sembla oublier le fait qu’il était trempé, Eithel leva un sourcil en le voyant frotter ses mains sur son pantalon comme pour y retirer de la poussière pour mieux étaler la boue qu’il avait sur les mains et sur son pantalon maintenant presque entièrement marron. Eithel s’abstint de tout commentaire, sachant très bien que parfois après une journée aussi fatiguant et après avoir survécus à l’attaque d’un puma on ne réfléchissait pas vraiment.
Il semblait jeune et vu ses vêtements c’était un roturier, mais Eithel voyait bien à son allure que ce n’était pas un fermier, ses mains n’étaient pas assez abimées pour ça et sa démarche trop droite et fière un jeune soldat peut etre, ou autre chose… Eithel resta tout de même légèrement prudent même s’il ne semblait pas vraiment plus fort qu’Eithel il savait que les apparences étaient trop souvent trompeuses.
Eithel n’écouta pas vraiment le remerciement du jeune homme car son estomac lui rappela à quel point il pouvait etre vide et à quel point cela pouvait être désagréable de mourir de faim. Il rognait le corps du cheval des yeux et repris ses esprits un instant en se présentant :
« Raphael hein ? Je tachèterais de me souvenir de ton prénom. Je m’appelle Eithel enchanté, je n’ai pas de patronyme malheureusement mais si cela te chante inventes en un. »
Eithel sourit et tapa sur l’épaule de Raphael
« Que dirait tu de faire un bout de chemin ensemble ? Au moins les risques seront moins nombreux pour toi si tu es accompagné. Par contre tu m’excuseras mais vu que ton cheval ne te servira plus je vais me servir et puis la viande chevaline est particulièrement tendre… »

Sans attendre de réponse Eithel sortis un couteau et commença à découper les meilleurs morceaux de viandes. Apres quelques habilles coups de couteaux Eithel détacha de quoi faire quelques repas et les enroulas dans un torchon qu’il fourra au fond de son sac. Il se retourna vers le jeune homme un mâchonnant un morceau de collier succulent.
Eithel ajouta la bouche pleine après avoir essuyé un filet de sang qui coulait sur son menton
« En tout cas moi je voudrais chercher un abri en attendant que la pluie se calme, une météo comme ça c’est un coup à chopper des maladies ! »
Eithel eu tout de même la politesse d’attendre la réponse de son interlocuteur avant de partir mais il croisait les doigts pour s’installer au coin du feu et de faire sécher ses vêtements.
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MessageSujet: Re: Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Icon_minitimeSam 26 Sep 2015 - 20:30
Je le voyais en train de fixer mon cheval, l'air presque hypnotisé comme un enfant devant une sucrerie, avant qu'il ne tourne la tête vers moi à nouveau:

« Raphael hein ? Je tachèterais de me souvenir de ton prénom. Je m’appelle Eithel enchanté, je n’ai pas de patronyme malheureusement mais si cela te chante inventes en un. »

Pas de noms de famille? Cela se pouvait. Les personnes possédant une classe sociale miséreuse se moquait parfois de cela, ou alors les ermites qui vivaient éloignés de tous. Les orphelins également, ou ceux qui ne voulait simplement pas porter le nom d'un parent qu'il souhaite oublier ou qui a une mauvaise réputation. à moins qu'il en avait un, mais me le cachais simplement...C'était une possibilité. Mais je n'étais pas là pour remettre en cause les paroles de mon sauveur.

<< -C'est bon. Je ne vais pas vous inventer vos racines. Eithel conviendra parfaitement. Appelez moi Raphaël également.

Je pense que cet individu devait bien se moquer des formalités. Si ça se trouve, il devait se montrer bien familier avec la plupart. Et puis je ne le voyais pas m'appeler "monsieur de Wolfshire". Mais bon, je préférais préciser.

Il me donna une tape sur l'épaule, m'offrant également un sourire jovial. Il n'était pas quelqu'un de trop coincé, c'était déjà ça:

« Que dirait tu de faire un bout de chemin ensemble ? Au moins les risques seront moins nombreux pour toi si tu es accompagné. Par contre tu m’excuseras mais vu que ton cheval ne te servira plus je vais me servir et puis la viande chevaline est particulièrement tendre… »

Sincèrement, j'aurais été contre, mais lorsqu'il commença à s'approcher de la carcasse avec un couteau, je me trouvais sans voix. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Il commença à tranquillement découper le cheval, récupérant soigneusement les morceaux à des endroits précis. Apparemment, il semblait s'y connaître. Fils de boucher? Non, il devait simplement être quelqu'un qui a du connaître la faim et s'était habitué à connaître les meilleurs part que l'on puisse tirer de la viande de la plupart des animaux. Du moins, c'était mon point de vue. D'une manière générale, je partais du principe que ça devait être un nomade qui devait vivre de la chasse et demander parfois une pièce ou deux pour dormir dans une auberge ou se payer à boire. Mais je pouvais me tromper. Il fallait d'ailleurs que je le questionne sur qui il était.

Je finissais par prendre le reste de mes affaires sur le cheval, mettant tout ce que je pouvais dans un sac qui était sur la selle et avait roulé plus loin durant l'attaque du puma. Je tentais de ne pas regarder Eithel découper le cheval, me sentant un peu mal à l'aise. Je ne lui reprochais pas d'avoir faim et de "recycler" quelque chose au lieu de le laisser pourrir dans la nature, mais simplement qu'il ne s'agissait pas d'un simple animal: les chevaux sont des compagnons. Ils sont entraînés par les maîtres d'écuries et deviennent les canassons des divers membres de la famille ou d'autres individus du château. On finissait par s'attacher à eux, aussi idiot que cela pouvait paraître. Heureusement, ce cheval m'a été donné récemment. Lorsque j'eu mon premier cheval, il s'agissait d'une jument, à l'époque déjà dans la force de l'âge. Elle était morte récemment de vieillesse, après une retraite bien méritée. Cela m'avait assez chagriné, il faut dire. Celui-ci était encore assez jeune et robuste et je commençais déjà à m'habituer à sa compagnie, son rythme, la régularité de ses souffles qui s'échappaient de ses naseaux...Mais de toute manière, il était mort. Et je préférais savoir que quelqu'un avait pu manger et survivre un autre jour que savoir qu'il allait pourrir et, de toute manière, se faire dévorer par des prédateurs alentour.

Il revint vers moi, la sacoche remplie de viande de cheval après avoir goûté un morceau. Il essuyait un peu de sang sur son menton, ce qui me fit légèrement mordre la lèvre.

« En tout cas moi je voudrais chercher un abri en attendant que la pluie se calme, une météo comme ça c’est un coup à chopper des maladies ! »

Il n'avait pas tord. C'était d'ailleurs ce qui m'a poussé à entrer dans les bois dans un premier temps. Mais la pluie se densifiait et cela allait rentre la marche en forêt difficile. Autant, j'aimais la pluie, mais la boue collante et glissante n'était pas la compagnie idéale.

<<Il est vrai...Marchons, on trouvera peut-être une grotte ou quelque chose d'autre. Je dois me diriger vers le sud-est. Cela ne vous dévie pas trop de votre itinéraire?>>

J'attendais sa réponse, tandis qu'un bruit familier me fit tourner la tête. Je vis Aaron sautiller entre les arbres, croassant vers moi. Le corbeau avait les ailes bien mouillées. Il n'aimait pas voler pendant qu'il pleuvait. Sûrement pour ça que cette poule mouillée (littéralement) avait décidé de me retrouver pour qu'il puisse se reposer à côté de moi. Je pliais mes genoux et apporta ma main vers le sol.

<< Viens là, toi...>>

Mon corbeau domestique, bien qu'il avait tendance à rester parfois près de moi, restait un animal libre de faire des allez et venus. Je ne voulais pas le mettre à une chaîne ou dans une cage, mais lui laisser l'occasion de pouvoir voler lorsqu'il le voulait. On m'a toujours dis qu'en faisant ça, il allait partir pour toujours lorsqu'il aurait été assez grand pour voler. Mais non. La première fois qu'il s'est envolé, il est revenu le soir suivant. Et à chaque fois qu'il partait quelque part, c'était pour revenir en moins de vingt-quatre heures.

Aaron s'ébroua vivement, sans que ça ne fasse grand chose sous la pluie. Je pensais avec ironie qu'il s'était retrouvé dans la même situation que moi qui a tenté d'essuyer mon pantalon tâché avec mes mains sales. On était pas si différents que ça, nous deux. Il croassa à nouveau de satisfaction quand il s'agrippa à ma main, tentant de garder l'équilibre. Je gardais mon bras proche de mon torse, récupérant mon manteau de l'autre main pour le couvrir un peu. Pendant ce temps, le corbeau jetais, comme à son habitude, un regard curieux et inquisiteur sur tout ce qui l'entourait, notamment sur Eithel, repérant de suite tout ce qui était un petit peu brillant dans son accoutrement et attirail.
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MessageSujet: Re: Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Ces jours où l'on est bien heureux de tomber sur quelqu'un...[Pv Raphaël/Eithel] Icon_minitimeSam 28 Nov 2015 - 15:34
Raphael semblait plutôt mal à l’aise devant mon comportement. Etant donné que je voyageais depuis très longtemps et que même durant mon enfance vivre à la dure était normale de la viande restait de la viande pour moi. Il semblait attaché à son cheval c’est vrais, mais c’était trop tard pour lui.
Je rangeai et referma soigneusement mon sac et le remis sur mon dos. Vu la couleur du ciel et le vent qui ne faisait que forcir la pluie ne semblait pas proche de s’arrêter, heureusement Raphael sembla c’accord avec moi pour trouver un abri . J’allais partir lorsque j’entendis des battements d’ailes dans les branches, je me retournai vite pour voir mon camarade improvisé se bisser pour prendre un corbeau sur lui. Décidément j’étais tombé sur un amoureux des animaux. Je m’abstins de toutes remarques et lui fit seulement signe de me suivre.
Nous marchions en silence sous une pluie torrentielle heureusement sous le couvert des arbres. En sentant que la boue commençait à filtrer dans mes vieilles bottes de voyages je perdis tout espoir de passer une bonne journée et de pouvoir me reposer bien au chaud. Mais alors que je dessaperais, trempé et frigorifié un miracle tomba du ciel. Alors que j’écartais une branche touffue de mon passage, nous sommes tombés sur une petite clairière avec une petite cabane en rondins en son centre.
Mon cœur fit des bonds dans ma poitrine. Enfin un peu de confort ! Certes j’étais un voyageur endurcis mais je n’étais tout de même pas masochiste ! Je courrais comme un enfant jusqu’à la porte pour vérifier si elle n’était pas verrouillée. En forçant un peu la porte tourna lentement sur ses gonds en grinçant et en craquant. A l’intérieur une forte odeur de renfermé. Il devait s’agir d’une cabane de bucherons ou de chasseurs à l’abandon. Je laissai tomber mon sac à côté du seuil et m’avança prudemment dans la petite pièce uniquement éclairée par le peu de lumière qui filtrait par la fenêtre et la porte entrouverte.
La cabane ne semblait pas avoir été abandonnée à la hâte, tout était soigneusement rangé. Il y avait du bois sec dans la cheminée qui avait été soigneusement nettoyée de toute trace de suie. Une petite table avec deux chaises était installée sous la fenêtre. Il y avait un lit dans un coin soigneusement fait. Son ancien propriétaire avait dû partir il y a maintenant quelques mois au moins mais avait prévus de revenir.
Je me dirigeai vers la cheminée et y alluma un feu et me déshabilla presque intégralement pour faire sécher mes vêtements. Je sortis une épaisse couverture d’un coffre à vêtements qui était au pied du lit et l’étala a côté de l’âtre pour m’y allonger au chaud sans attendre mon camarade.
Je tournai la tête vers Raphael :
« Installons nous ici quelques heures le temps que la pluie cesse, ou à défaut que nos vêtements soient bien secs et chauds. SI tu le désires il y a une chemise propre dans le coffre. »
JE fermais les yeux profitant de la chaleur que les flammes naissantes m’offraient
« Je viens du pays de la désolation, loin au nord et toi, d’où viens-tu ? Nous risquons de passer pas mal d’heures ici autant discuter un peu… »
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