Nymériia avait pour habitude d’être seule, elle ne l’avait pas forcement choisie, elle avait juste beaucoup de difficulté à s’intégrer… Lorsqu’elle avait l’occasion de rejoindre un groupe on ne la remarquait pas souvent, elle était très timide et se mettait facilement en retrait pour ne pas déranger les autres de sa présence. Peu à peu, elle resta simplement seule, les gens l’évitaient ou ne la remarquaient tout simplement pas …. C’était pourtant quelqu’un de polie, lorsqu’on lui demandait un service elle le rendait avec plaisirs, elle était souriante et avait un regard malicieux dans ces yeux qui trahissait un certain manque d’assurance. Mais rien de bien extraordinaire malheureusement, son côté chouette de son hybridation, n’était en aucun cas dérangé par cette vie de solitaire qui lui convenait très bien, mais l’humaine qui était en elle commençait à se sentir emprisonnée dans cette solitude ! Peut à peut avancer dans ce monde lui devenait insupportable, elle cherchait ça vrai place, elle ne supportait plus cette transparence. Elle aurait tant aimé que quelqu’un la regarde vraiment, la voit comme elle était vraiment.  L’air de Lumérill lui semblait de plus en plus irrespirable, il fallait qu’elle change, il fallait qu’elle avance, le fait d’attendre que quelque chose change ici n’arrangerai rien, il fallait qu’elle se libère, qu’elle fuit cette prison qui était pourtant l’endroit qu’elle préférait mais elle ne le supportait plus. Y avait-il une autre voit qu’elle pourrait utiliser, un autre chemin  vers un futur moins sombre que ces cauchemar qui revenait sans cesse. Sans ombre noir, sans mort, sans tristesse.

Elle prit son sac à dos, descendit les marches de la tour des mages quatre à quatre, et arriva sur la place, elle paya une diligence pour l’emmener le plus loin possible vers l’est. Le chauffeur accepta de l’emmener jusqu’au dernier village des hommes, mais pas plus loin, car après c’était la frontière avec les elfes et il n’avait aucune envie d’aller jusque-là. Le voyage lui parut une éternité, elle était secouée dans tous les sens, la route n’était vraiment pas de tout repos… Une fois arrivé au dernier village des hommes elle prit congé de son chauffeur et se dirigea vers la sortie du village. Elle ne cherchait par refuge dans ces petits villages paysans, elle se dirigea vers un endroit plein de mystère, un endroit souvent décrit dans les comptes et les romans, là où tout peut arriver. Elle avança d’un pas sur et décider vers le royaume elfique, Trenarn, cette contrée étant principalement recouverte par la plus grande forêt du royaume, la forêt d’Aldacoa.  Cette forêt était connue pour être la plus belle d’Aëndryl, elle était enchanté et abritait un grand nombre d’espèces animales et végétales. Elle pensait trouver ici plénitude et repos, deux choses qui l’aideront surement…

Une fois dans la forêt elle quitta le sentier, et s’aventura dans le cœur de la forêt, elle allait sans but. Elle trouva un endroit très jolie, avec un tout petit ruisseau qui descendait en cascade, dans une petite vasque, le ruisseau disparaissait plus loin entre les arbres. Un peu fatiguer de ça longue marche elle s'installa sur un rocher couvert de mousse, elle resta là à regarder l’eau couler rêvassant, elle s’endormit là, dans le calme de la forêt, elle était sans protection, recroqueviller sur elle-même, bercer par les chants des oiseaux et le bruissement du vent dans les branches.