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Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil]

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MessageSujet: Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil] Voir et être vu. [ PV.  Isil A. Mathînil] Icon_minitimeLun 25 Sep 2017 - 16:31
Que vous ayez trois;quinze ou trente ans, les parents ont toujours ce don tellement propre à eux de savoir vous mettre dans l'embarras en quelques phrases. Je profitais en ce jour d'une permission accordée suite à une campagne assez longue de surveillance dans les terres désolées. La générale des veilleurs avait reçu une requête d'aide de la part des forces locales et l'activité démoniaque au portail d'Ether semblait se calmer un tant soit peu après la vague d'attaques que nous avions subies dernièrement; lui ayant permis de pouvoir se passer d'un de ses commandants pendant les quelques semaines qu'ont duré cette mission exceptionnelle.

J'avoue que cette mission avait été des plus rocambolesque et que sans l’intervention d'une main secourable, j'aurais sans doute perdu la vie de la plus pitoyable des façons. il faudrait que je retourne voir cette elfe un de ces jours... histoire de la remercier comme il se doit.

Mais bon, cette idée était passée en arrière plan alors que je me retrouvais face à ma mère, cette dernière toute souriante, me tendait une affiche qu'un colporteur lui avait amenée. Incrédule, je pris cette affiche pour commencer à la lire, une certaine curiosité se mêlant à un malêtre certain en la voyant si souriante.

Mon intuition se révéla exacte quand à ce sourire un peu trop appuyé à mon gout.


"Un Bal... mère... vous savez très bien que..."

"Tchh tchh tchh... il serait temps que tu nous fasse quelques descendants Abhnad... t'as passé, et de loin,  l'âge auquel nous t'avons eu ton père et moi!"


Il était vrai que ma mère était tombée enceinte assez jeune... A peine fut elle en âge de procréer selon nos critères mêmes. Elle avait été une jeune mère, dans tous les sens du terme


"Mais un bal... je ne sais même pas dans..."

"Balivernes! "

" C'est vrai! Puis  qu'est ce que la noblesse ... humaine qui plus est, pourrait bien trouver à de simple roturier tel que nous? Car oui, même si nous n'avons pas de problèmes financier, j'en convient, il n'en reste pas moins que nous sommes des roturiers mère!"

La matrone s'approcha, quittant son sourire malicieux pour prendre une posture beaucoup plus menaçante


"Arrête avec ça; Abhnad Fartuidyn Mathus Aargo Thalf'er. T'es un homme... plutôt bien fait je dirais, avec un tant soit peu de discussion et avec un bon bagage derrière toi."Elle me regarda des pieds à la tête avant de pointer mon torse de son index, commençant à le taper à chaque mots qu'elle prononçait "Tu va te trouver une femme et rapidement! "  
 
Comme je vous l'ai dit; les parents ont ce don de vous mettre mal à l'aise; mais c'est toujours pour votre bien être. Après avoir lâché un profond soupir je grommela mon acquiescement en détournant le regard; ma mère me laissant en chantonnant sa satisfaction personnelle d'avoir, une fois de plus, maté son commandant de fils. Elle semblait avoir oublié le fait que j'étais adulte et émancipé... mais une mère reste une mère. Je finis par avoir un sourire attendri adressé au mur de la cuisine où avait eu lieu cette discussion. un moment fut nécessaire pour que je revienne à mes esprits et me décide à préparer cette sortie. Même si ce n'étais pas ma tasse de thé, il ne fallait pas que je mette mes parents dans l'embarras face à tant de possible clients.

A la suite de l'au-revoir à mes parents; ou je dus à nouveau promettre à ma mère de me présenter au bal qui avait lieu le soir même, je rentra donc dans ma propre demeure dans la capitale humaine. Enfin demeure. Un simple logement près des quartiers commerçants, simple et passe partout, mais c'était mon chez moi, et rien ne valait le confort de son propre château personnel.

Je mis un peu de temps, mais après un bain et sorti de son coffre la tenue d'apparât des veilleurs.


Appercu approximatif :

Je resta un moment à me regarder dans un miroir. Il fallait avouer que la tenue était plutôt saillante et était agréable à porter, en plus de montrer le grade que j'occupais.

Mine de rien, pas grand monde pouvait se targuer de commander l'une des sections d'élite de ce continent. A cette pensée, une bouffée d'orgueil m'emplit le torse, rapidement étouffée par un rire discret. Qu'est ce que diraient la générale si elle me voyait ainsi... moi l'imperturbable et efficace saurien.

L'heure approchait et je dus faire héler un cocher pour m'emmener sur les lieux du bal. Je présenta l'invitation donnée par ma mère pour entrer dans les lieux et rapidement la sensation de ne pas être dans mon monde m'étouffa.

J'avais beau m'être paré des plus beaux atours que j'avais à ma disposition; ils restaient des habits militaires. Sobres; sombres, utiles. Tout l'inverse de ce qu'il y avait ici. Des robes bouffantes; des chemises à fanfreluches hautement stylisées, de la poudre sur les visages, des perruques tout l’attirail des nobles et des faux-semblants, baigné dans une ambiance bon enfant tellement factice. Tellement loin de mon univers...

Un instant, il me prit l'idée de rebrousser chemin; disparaitre comme j'étais entré, sans un bruit, sans un regard en arrière; mais ce fut sans compter la voix tonitruante d'un des servants dont la tâche était de présenter à la cantonade les nouveaux arrivants.

"Abhnad Thalf'er. Commandant du premier régiment d'infanterie des Veilleurs d'Aëndryl. "

Mon envie de m'enfuir fut proportionnelle à la gêne que je subits en sentant les regards se retourner d'un seul bloc vers l'entrée; ou je me trouvais encore. Je fus un instant paralysé, scruté par autant d'yeux. mon regard rubis, quant à lui, scrutait cette population en retour. je n'étais vraiment pas à ma place ici, et c'est bien ce qui ressortait de cette marée curieuse.

Un déglutissement me fis faire un léger mouvement de tête avant que je ne me décide enfin à libérer l'entrée pour ceux qui attendaient derrière moi. lentement, trop à mon gout, je descendis les escaliers dont les marches étaient décorées d'un tapis... Un tapis fabriqué par ma mère d'ailleurs, je reconnaissais quelques trames discrète qu'elle aimait à mettre sur les bordures.

Faire attention au moindre détail de ces brocards valait mieux que de m'immiscer dans des discussions dont je ne capterais pas les subtilités
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MessageSujet: Re: Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil] Voir et être vu. [ PV.  Isil A. Mathînil] Icon_minitimeLun 25 Sep 2017 - 22:02
-Non ! Non non et non ! C'est catégoriquement non et vous le savez Mère ! Jamais je ne reviendrai sur ce sujet vous pouvez d'hors et déjà oublier cette idée ! Je le répète c'est non!

-Voyons Isil ! Mon enfant ! Vous ne pouvez ainsi vous rendre à un bal officiel coiffée de la sorte, cela n'est guère convenable pour une jeune femme de votre âge!

-Et en quoi n'est-ce pas convenable d'y aller cheveux détachés ! Depuis quand une jeune femme même non mariée ne peut-elle être fière de ses cheveux et vouloir les montrer au lieu de les enfariner honteusement comme toutes ces coquettes ridicules!

Une tempête semblait agiter le si paisible château du comté des Mathînil. La jeune héritière s'offusquait, s'opposait à sa mère, la très protectrice et très respectable comtesse Daria Mathînil. Celle-ci, choquée que sa fille se présente ainsi, cheveux lâchés à un bal aussi digne, tentait del ui faire entendre raison. A son âge, une jeune fille célibataire de la noblesse devait prendre soin d'elle et se coiffer et non aller ainsi comme une sauvageonne. Alors pourtant que les cheveux de sa fille étaient du plus bel effet et que l'on voyait bien qu'un soin tout particuliers leur était apporté. Mais dans tous les cas, l'héritière n'était pas prête de laisser la moindre chance à sa mère de contrecarrer cet fait qu'elle mettait en place depuis déjà bien longtemps. Jamais elle n'attachait ses cheveux si ce n'est pour chevaucher un peu, sinon rien de plus. Et surtout pas pour un bal. Elle avait déjà fait un effort, surtout pour faire honneur à ses parents, de porter une tenue plus travaillée et plus encore apprêtée. Elle qui ne portait que des robes, certes brodées, mais à la coupe simple et fine, elle avait en cette occasion revêtue une robe de dentelle et voiles blancs, brodés de fils d'or sans décolleté mais qui dénudait un peu ses épaules, au corsage noué devant et derrière. Le bord de la robe était décoré de plusieurs fleurs fines blanches pour un effet plus raffiné et féminin encore.[Robe d'Isil – il faut imaginer donc les broderies argentées sur l'image en couleur dorée]. Elle ne portait pas de bijoux, si ce n'est la bague à son annulaire droit portant les armoiries de sa famille. Elle s'était même déjà maquillée, très légèrement, sans excès. Et voilà maintenant qu'on ne la laissait pas en paix avec ses cheveux.

-Que les choses soient claires Mère : je n'ai jamais attaché mes cheveux et je refuserai toujours de le faire, je suis fière de ce qu'ils sont et je m'apprête et me présente au monde comme je l'entends !

Tout en parlant, Isil brossait sa longue chevelure d'or pour la rendre soyeuse et du plus bel effet, reposant doucement la brosse avant de se saisir de son seul ornement : un cercle qu'elle posa dans ses cheveux sur le haut de sa tête, formé avec les mêmes fleurs que celles bordant le tour d'épaule de sa robe et ceingnant son front. Elle donnait à la jeune femme un air plus naturel, frais que ces femmes empourdrée et maquillées. Se levant doucement, elle vit sa Mère soupirer et eut un léger sourire d'excuse avant de descendre avec elle. Sa mère était peut-être très à cheval sur la coiffure, mais au moins ses parents ne l'étaient-ils pas sur son célibat et son absence de fiancé potentiel. Et cela, elle le devait à sa mère. Cette dernière, éprise de son père, lui avait toujours enseigné tout de l'amour courtois, la galanterie, le romantisme.... Toutes ces choses le plus souvent dépassées dans la noblesse mais qui perdurait chez les Mathînil. Isil elle-même n'était pas inquiète. Elle savait que cela arriverait un jour, elle n'avait pas besoin de savoir quand, cela arriverait quand cela arriverait. Elle tint doucement sa robe, ayant passé une capeline plus chaude composée d'une cape et d'une capuche pour se couvrir, s'asseyant face à ses parents en entendant alors l'attelage partir vers le lieu du bal. Le soleil se couchait déjà et elle repaissait son regard de ce divin spectable offert par la nature.

Le trajet dura quelques minutes avant que la jeune femme ne sente l'équipage s'arrêter, son père descendant le premier pour aider sa mère, puis elle-même à descendre. Elle vit la comtesse prendre le bras de son époux et avancer vers l'entrée, Isil les suivant d'un pas léger en tenant sa robe. Laissant leurs manteaux à quelque serviteur, ils arrivèrent alors devant la grande salle. Les mains d'Isil se mirent à trembler sur sa robe à une telle annonce de leur rang et leur identité. Elle avait déjà assisté à plusieurs bals mais jamais si formel et avec une telle annonce de sa personne. Digne, elle garda le dos droit tout en avançant à la suite de ses parents, saluant avec eux quelques personnes venant leur présenter leurs respects. Isil écoutait sans rien dire, son regard se perdant sous la magnificence de la salle....et l'idiotie de certains invités. Apparence, richesse.....voilà tout ce qui s'étalait ici..encore plus que dans les autres bals puisqu'il était officiel celui-ci. Un léger soupir passa entre les lèvres de la jeune femme alors qu'elle entendait une autre annonce, relevant les yeux vers l'entrée.


-Commandant.....de l'infanterie.....les veilleurs?

Elle entendit son père s'adresser à elle, il l'avait entendu répéter quelques mots et se mit alors à lui expliquer assez rapidement tout cela, n'ayant pas encore eu le temps de bien voir avec elle les détails de l'armée et des différents commandements. Etonnée, Isil acquiesça alors doucement, comprenant qu'il s'agissait d'un homme important. Elle observait donc le commandant s'éloigner de l'entrée, le détaillant un peu. Elle n'avait guère fréquenté que des humains et était pourtant curieuse de découvrir la diversité des peuples qui pouvaient vivre ici. Mais elle avait toujours d'une impolitesse ou d'un irrespect lorsqu'elle leur posait question ou autre, peur que cela soit mal prit. L'héritière sortit de ses pensées en sentant du mouvement, plusieurs femmes, jeunes et moins jeunes semblant déjà former un essain bourdonnant autour du dit-commandant, attirée sûrement par son rang et son importance. Elle eut un autre soupir devant une telle attitude, continuant alors son observation et semblant percevoir comme un malaise chez l'homme. Perplexe, elle observait, hésitante intérieurement sur la marche à suivre. Cependant, d'un regard vers ses parents qui semblèrent acquiescer pour lui donner libre accord d'agir comme elle le voulait, elle se sentit plus assurée. Tenant les jupons de sa robe, elle avança doucement vers le groupe bruyant et parla d'une voix calme et claire.

-Veuillez me pardonner Dames et Damoiselles, je souhaiterai passer.

Les voyant étonnées et donc stoïques, elle en profita pour se faufiler calmement entre elles de manière légère, et s'arrêta devant le commandant, l'observant un instant avant de s'incliner, prenant son courage à deux mains en espérant bien faire, lui adressant quelques mots durant sa révérence.

-Pardonnez mes façons cavalières Commandant, mais me permettriez d'avoir l'honneur de vous convier à une danse?
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MessageSujet: Re: Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil] Voir et être vu. [ PV.  Isil A. Mathînil] Icon_minitimeMar 26 Sep 2017 - 18:24
Alors que mes pas me menèrent jusqu’en bas des marches, mon esprit semblait être pris dans une sorte de nuage opaque. Tous ces regards me mettaient mal à l’aise. Cette curiosité, ces chuchotements; ce n’était clairement pas ma tasse de thé et mes traits crispés pouvaient, pour les plus observateurs de ces curieux, montrer mon manque d’habitude quant à ces instants mondains. Le fait que je ne sois pas humain pouvait être la cause de ces chuchotements, ce qui ne m’étonnerait guère dans la capitale de ces êtres.

Je me dirigeais vers la table présentant quelques amuse-gueule. Mine de rien, la faim commençait à se montrer, et quelques petits gâteries ne seraient pas de refus. Que cela se fasse ou non je n’en savais rien, non pas que ça ne m’importais pas, mais je n’avais aucune connaissance sur ce genre de réception.

Je touchais enfin au but lorsque je fus encerclé par une horde de ces nobliautes poudrées et maquillées au point d’en faire pâlir de honte les sous fifres démoniaques et leurs peintures de guerre. Je ne pus retenir un mouvement de recul face à cette prime irruption pour le moins inattendue de la part de ces être censés être les représentants du savoir vivre et de la bienséance.

Elles piaillaient, posaient toutes des questions en même temps sans attendre que je puisse répondre à une seule, me regardaient, tentaient de se rapprocher pour toucher le phénomène que j’étais. Elles voulaient toutes se montrer auprès de ma personne. Quelles pies. Toujours a avoir la bouche ouverte, à déblatérer des inepties auxquelles je ne faisais pas franchement attention ; mon attention toujours posée sur le banquet qui me tendait ses petits bras, si appétissant.

Cependant, je répondais avec un sourire courtois dès lors que mon attention était quémandée par l’une de ces enquiquinantes nuisances sur le chemin qui me permettait de me sustenter.


-Vous vivez en ville ?

- Je vis au campement du portail dAether, avec mes semblables. Nos baraquements permettent d’y vivre correctement et même si nous ne sommes que des militaires, nous n’avons pas à nous plaindre du confort
-Sont-ils comme on les dépeins ?
-je ne pense pas… Mais ce n’est pas mon rôle que de changer votre vision de ce qu’ils sont.

Et ainsi de suite. Des mondanités, de la curiosité, plus ou moins bien placée, mais encore et toujours à m’empêcher d’avancer. J’avais bien tenté, subtilement, de faire savoir que j’aimerais continuer ma route, mais ces dindes empoudrées se sont contentées de glousser à ma bravade.

Dépité, je n’avais d’autre choix que de continuer à sourire et jouer au plantin au milieu de ces animaux de basse-cour. Cette poudre me donnait de plus en plus envie d’éternuer soit dit en passant

Ce fut un peu plus tard que ma planche de salut arriva ; prenant la forme d’une jeune femme qui, à l’inverse de ses semblables, ne s’était pas maquillée et encore moins pérruquée. Elle avait gardé sa toison couleur des blés libre et sa robe, loin des froufrous et couleurs extravagantes des autres représentantes en présence, était simple et ma fois assez belle sur elle.

Non sans ménagement, elle s’arrogea une place parmi la foule qui m’étouffais pour venir m’étudier de plus prêt. J’avoue que les femmes qui m’entouraient ne furent pas les seules à s’offusquer de cette bravade. Mes lèvres aussi se plièrent en une moue
désapprobatrice alors qu’elle m’épiait sans retenue des pieds à la tête. Cependant, cette moue se transforma rapidement en la voyant faire une révérence à mon encontre. C’était bien la première à faire ainsi et je ne tardai pas à l’imiter à mon tour, pliant légèrement le buste pour lui rendre son salut.

Un sourire fin vint accueillir ses propos. Enfin une échappatoire à ces dindes. Me relevant, un simple hochement de tête vint accueillir sa proposition


-Ce sera avec plaisir, ma Damoiselle…cependant je dois vous demander clémence… Je n’ai pas l’habitude de fouler le sol de bals tels que celui-ci…


Une légère moue désolée fleurit sur mon faciès avant de revenir rapidement à la normale. Je tendis une de mes mains vers celle venant de m’inviter, paume vers le plafond pour l’inviter à s’en saisir avant de me tourner en direction de l’espace ou quelques personnes tournoyaient déjà.

A peine quelques pas furent possible avant de se retrouver face à quelques-unes des groupies qui s’étaient ruées sur l’étrangeté du moment qu’était autre que ma personne. Cependant, je n’étais pas prêt à laisser une opportunité de les laisser en plan s’envoler.

-Si vous voulez bien nous excuser…

Simple, précis et concis. Accompagné d’un regard pour le moins équivoque, les greluches eurent tôt fait de s’écarter pour libérer un espace pour enfin sortir du cercle qui s’était formé. Elles ne seraient pas celle commençant un esclandre ; pas ici tout du moins. Lentement, sans regarder en arrière, je me dirigeai vers la zone ciblée, finissant par faire volte-face après avoir rangé ma main pour me retrouver en face de celle m’ayant invitée.
Une nouvelle légère inclinaison du buste, ne lâchant cette fois pas la jeune noble du regard pour la saluer de nouveau avant la danse, puis j’attendis qu’elle soit prête pour me rapprocher d’un pas et intimer lentement et un peu maladroitement quelques pas en rythme avec les musiciens présents. Cependant, je profitai que la musique couvre nos paroles pour commencer une discussion un peu plus intime avec celle qui m’avait demandé à l’accompagner.


-Vous m’avez sorti d’un bien mauvais pas… Comment dois-je appeler ma sauveuse ?
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MessageSujet: Re: Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil] Voir et être vu. [ PV.  Isil A. Mathînil] Icon_minitimeVen 29 Sep 2017 - 20:57

Isil n'était pas sûre d'avoir agis au mieux, cependant, il lui avait semblé que le commandant n'était guère heureux de voir autant de poules caquetantes et jaquetantes autour de lui, comme une nuée déplaisante aglutinée autour de lui. Qui l'uarait été d'ailleurs ? Avec elles, tout n'était qu'apparences, curiosité malsaine ou possibilité d'approcher les hautes sphères pour en tirer un profit. C'était affligeant il fallait le dire. La jeune femme avait observé tout cela de loin, voyant les fameuses gallinacées suivre l'homme comme son ombre en continuant leurs gloussements et leur empressement. La jeune noble sembla réfléchir et prit son courage à deux mains, peu habituée à se mêler des affaires des autres sans y être invitée ou même sans être certaine de ses actes, mais elle ne pouvait décemment pas laisser ces femmes donner une telle image de la noblesse à un représentant de l'ordre. Tenant sa robe fermement, elle s'efforça de rester le plus assurée possible, parlant poliment aux femmes qu'elle sembla surprendre par son audace et s'avança alors pour faire face au commandant. Mais elle ne bougea pas pendant quelques secondes dans un silence le plus total, fixant simplement l'homme face à elle.

Son regard était cependant différent des regards malsains et curieux à outrances de ces femmes. Elle était plus...Fascinées dirons-nous par quelque chose qu'elle venait de remarquer maintenant qu'elle était face à lui. Ses yeux. Ils étaient d'un rouge magnifique. Isil avait deux couleurs de prédilection, les seules qu'elle portait : le blanc....et le rouge justement, des couleurs qu'elle adorait. C'était la première fois qu'elle rencontrait une personne possédant des orbes d'une telle couleur, d'une splendide couleur sang et elle en était comme hypnotisée, perdant sa retenue en les détaillant avec insistance, en oubliant sa tenue puisqu'elle le fixait dans les yeux sans ciller. Semblant se reprendre de son irrespect, elle baissa la tête en s'inclinant dans une gracieuse réverence, demandant alors à l'homme ce pour quoi elle était à la base venue, tout en priant pour avoir eu un bon instinct. Elle était encore plus inquiète en ayant vu le visage de l'homme montrer son irritation quand à l'examen qu'elle avait eu l'indécence de faire, même si elle n'avait en aucun cas lui manquer de respect, mais c'était hélas fait. Il faudrait qu'elle pense à s'excuser d'ailleurs pour cela s'il lui en donnait l'occasion. Et elle sembla pouvoir en voir une se profiler puisque, se redressant doucement en l'entendant répondre, un sourire soulagé et serein fleurit sur ses lèvres claires en entendant qu'il acceptait volontiers sa demande.


-Je suis persuadée du contraire Commandant, vous devez être un cavalier des plus agréables je n'en ai aucun doute. Je suis honorée de vous voir accepter mon invitation.

La nobliote tendit doucement sa main blanche pour la poser dans celle du militaire, tenant ses jupes de l'autre pour ne pas chuter alors qu'elle se laissait guider, si tant est qu'ils puissent accéder à la piste de danse vu les vautours femelles devant eux....Même après avoir clairement entendu l'objet de leur convoitise accorder une danse à une autre, elles ne lâchaient pas l'affaire, s'en était presque mal élevé. Mais c'était mal connaître le commandant apparemment, habitué à diriger qui les mit au pas de quelques mots, faisant malgré sa retenue sourire Isil de voir enfin ces oies trouver leur maître. D'une démarche légère, elle suivit son cavalier du moment sur la piste, le laissant lâcher sa main pour saisir sa robe et s'incliner de nouveau, sans perdre son joli sourire et posa une de ses mains dans la sienne, l'autre se posant sur son bras avant de commencer la danse doucement. Isil excellait en danse et savait donc s'adapter à son cavalier, adaptant donc ses pas pour ne pas gêner le commandant et le laisser pourtant diriger la danse.

-Je suis heureuse d'apprendre que je vous ai pas importunée de part ma bravade soudaine Commandant. Je craignais de me tromper mais il m'avait bien semblé voir que cette compagnie piaillante ne vous sieds guère.

D'un autre côté, qui aimerait être poursuivit par ce genre de toutou enfariné et trop poudré ? Au parfum capiteux et qui donnait de tels nausées.....Personne, quoiqu'elle avait déjà vu certains nobles aimer ces femmes. Elle se disait par moment qu'elle était vraiment étrangère à ce monde-là....Elle oublia tout cela, n'ayant pas encore répondue à la seconde partie du discours de son cavalier et se présenta alors.

-Damoiselle Isil Aliénor Mathînil, héritière du comté de Mathînil, pour vous servir Commandant. Mais de grâce, appelez-moi Isil simplement.

Voilà, le titre pompeux était dit, maintenant qu'elle avait fait sa présentation détaillée comme le voulait l'étiquette elle pouvait simplifier et raccourcir avec juste son prénom. Son rang ne détaillait pas sa personne, son caractère non ? Elle était Isil, juste Isil, une jeune femme noble mais une femme avant une noble. Elle restait la même au fond avec ou sans rang, mais elle se pliait aux règles de bienséance et de présentations importantes. Tout en regardant à nouveau son cavalier, son regard s'attarda à nouveau sur ses yeux de rubis, détournant vite cette fois le regard pour ne pas être incommodante. Elle se rappela alors, pendant qu'ils continuaient de danser, de la chose qu'elle s'était promise de faire il y a quelques minutes. Isil se mit alors doucement à parler.

-Je.....Je vous prie de me pardonner de ma maladresse qui a dû vous paraître irrespectueuse lorsque mon regard sur vous fut trop insistant Commandant.... Je ne cherchais nullement à vous inspecter comme une bête curieuse.....J'ai simplement été fasciné par la couleur de vos yeux, ils sont d'un rouge magnifique

La jeune Isil ne cherchait en rien à le flatter, même si on pourrait le croire vu l'habitude des nobles. Elle avait simplement pour vertu l'honnêteté et disait toujours ce qu'elle pensait. La confiance ne s'instaurait que sur la base de la vérité à ses yeux. Et que disait-elle de honteux en avouant cela ? Rien, bon alors. Gardant le regard un peu détourné pour ne pas à nouveau être irrespectueuse, elle se laissait guider durant la danse, semblant laisser ses pieds bouger d'eux-même tant elle était habituée à danser, et tant elle aimait cela aussi il faut le dire.
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MessageSujet: Re: Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil] Voir et être vu. [ PV.  Isil A. Mathînil] Icon_minitimeDim 8 Oct 2017 - 22:41
Les sons volaient doucement autour de nos silhouettes tournoyantes. J’avoue que je me sentais bien plus à l’aise en ce moment que ce à quoi je m’attendais. Je me savais maladroit et souvent je manquais des pas, mais celle avec qui je valsais était remarquable de par sa maitrise de cet art et ce fait était suffisant pour ne pas que je me crispe sur mes propres erreurs et sur la présence de tant de galants autour de nous. C’était une nouvelle de mes craintes d’ailleurs : attirer l’attention plus que de raison en percutant un couple des qui nous accompagnaient sur la piste. Cependant, ce n’arriva pas tout de suite.

On se contentant de valser tranquillement avant que ma comparse ne se décide à entamer une conversation. Sa remarque sur la visibilité de mon malaise, entouré de toutes ces pimbêches, était tout à fait vraie, et la façade que j’arborais en face d’elles devait être très mauvaise ; n’ayant pas l’habitude de ce genre de boniments pompeux qui se doit d’être une norme dans ce genre de réunion. Une pointe d’amusement déforma mes lèvres en un sourire joueur, une lueur taquine passant mon regard


« Prétendriez-vous déjà savoir lire en moi comme dans un livre ouvert ? »

Un soupir amusé passa mes lèvres avant que je ne reprenne la parole plus sérieusement, secouant négativement la tête face à son explication quant à son irruption fracassante

« Vous n’avez pas à être gênée de votre irruption, qui arrivait à point nommé, Isil. Vous avez fait montre de plus de tenue que celles qui m’entouraient uniquement de par votre salutation. Elles ne s’étaient même pas donné cette peine »

Un sourire avenant passa sur mes lèvres à cette information. Elle était assez différente de ceux qui fréquentaient ce lieu. Non pas que je la mettais depuis le départ dans le même sac. Le fait qu’elle apparaisse préparée comme une personne… normale, à l’inverse de tous ces nobles poudrés la mettait déjà en dehors de la masse. Elle était en soit assez jeune, a peine sortie de l’enfance si j’en croyais ses traits fins et une certaine impudeur rafraîchissante, qui revint à l’assaut lorsque je sentis le regard clair de la jeune femme se poser de nouveau sur moi. Cette fois, mon regard croisa le sien avant qu’elle ne détourne les yeux, non gênée, mais polie. Elle ne tarda cependant pas avant d’expliquer les raisons de sa première œillade insistante. Si j’avais eu des capillaires au niveau des joues, il était certain que sa remarque les auraient fait gonfler et me faire rougir face à ce qu’elle venait de me dire.

Je n’avais pas l’habitude d’entendre ce genre de chose au sujet de mon regard, surtout souligné par les marques tribales qui entouraient mes orbites. Intimidant, distant, dérangeant, ça je l’entendais tous les jours. Cependant, se pâmer devant la couleur rubis, personne ne me l’avait encore fait. Je ne pus retenir un haussement d’arcade dans un premier temps interrogatif face à cette affirmation, puis lâcha un petit rire gêné en regardant de l’autre côté.


« Et bien… C’est bien la première fois que l’on adjective mon regard ainsi. C'est.. .agréable à entendre, surtout de la part de quelqu'un ne partageant pas mes particularités.»

En soit je savais que ce n'était qu'une question d’affinité avec la couleur qui émanait de mes iris ; mais avoir un vis à vis détournant le regard pour autre chose qu'une sensation de malaise était agréable.

Plus la valse passait, plus je me rendais compte qu'il était plaisant de tournoyer avec celle qui m'accompagnais. Le temps semblais passer plus vite au fil des pas qui devenaient de plus en plus sûrs. Je manquas à quelques reprises de laisser l'emprunte de mes griffes palmaires sur les chausses de mon accompagnatrice, mais un sens du positionnement affûté me permis d'éviter de justesse le drame, laissant à la place quelques griffures légères sur le parquet de la salle.

Rapidement ; bien trop à mon goût, l'harmonie annonçant la fin de la phrase musicale se fit entendre. Les couples qui nous entouraient commencèrent à s'écarter , se saluant mutuellement. Avec un soupir déçu, je lâcha un sourire navré à la demoiselle en face de moi et m'écarta d'un pas d'elle; comme autres danseurs et m’inclina lentement face à elle, mais garda sa main dans la mienne et attira doucement cette dernière pour poser légèrement mon museau dessus à l'image d'un baise main.


« Je vous remercie pour ce moment des plus agréable, bien que court, Isil »
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MessageSujet: Re: Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil] Voir et être vu. [ PV.  Isil A. Mathînil] Icon_minitimeSam 21 Oct 2017 - 21:04

La valse. Un art connu par toutes les jeunes filles de bonnes familles, puisque donnée dans leur éducation, mais un art dont Isil avait fait un loisirs agréable, une passion même où elle ne voyait que des avantages. La mélodie envoûtante, le corps qui l'épousait pour se mettre en rythme avec les notes, le rapprochement poli et une conversation naissante entre deux personnes qui ne se seraient peut-être jamais parlés auparavant. Et là, à l'instant c'était d'ailleurs le cas. Sans son invitation à danser, et en même temps ces dindes enfarinées l'y ayant poussée, jamais Isil n'aurait abordé le commandant qui dansait pourtant face à elle. Se trouvant sans doute trop jeune pour avoir une telle audace envers un homme aussi gradé. Pourtant elle était là, à sourire, à converser et à danser avec lui. Comme quoi, personne ne pouvait prédire ce qui pouvait arriver. Mais en ayant perçu ce malaise, étant elle aussi sensible plus que les autres nobles aux ressentis naturels et spontanés, elle s'était efforcée de lui venir en aide. Mais à sa remarque soudaine et son léger sourire, elle se sentit soudainement toute petite et baissa un peu les yeux.

-Oh je...Je ne songeais nullement à une telle prétention envers votre personne Commandant ! Recevez toutes mes excuses si j'ai pu oser vous donner une telle idée....

La damoiselle semblait comme prise en faute et ne savait que répondre en entendant le militaire, n'ayant jamais songé à être aussi présomptueuse dans ses paroles, elle n'avait fait qu'écouter son instinct sans nullement calculer ou analyser le comportement de l'homme. Mais elle se détendit lorsqu'il reprit la parole, ce dernier ne semblant pas lui en vouloir. Son regard se troubla pourtant à osn affirmation, la replongeant malgré elle dans ce monde dont elle était issue mais qu'elle n'appréciait pourtant que peu. Isil lui répondit alors tout en valsant.

- Hélas la noblesse comme beaucoup d'êtres finalement aintenant est si attiré par l'appât du gain, du pouvoir, de la richesse qu'ils en perdent le respect et le maintien.....Alors qu'il y a tant de choses plus précieuses que l'or en ce monde, comme une aprole adressée à quelqu'un, un sourire ou même encore le partage d'une chose nous tenant à cœur....cela offre tant de richesse humaine.....Mais il y a bien longtemps que le matériel à remplacé tout cela...

Isil pouvait vraiment passer pour une personne totalement atypique.....Et en même temps tellement exceptionnel. Pas forcément pour sa maturité d'esprit comparé à son jeune âge, car après tout elle n'avait encore que 20 printemps. C'était plutôt sa façon de penser, sa vision des choses totalement contraire à toutes celles que l'on pouvait voir chez les nobles qui pouvait la faire passer pour une personne à la fois étrange et différente. Et elle revendiquait tout cela d'ailleurs. La différence était une richesse pas un appauvrissement de l'être. Soudainement, une rougeur virginale sembla prendre les joues claires de l'humaine qui ne put soutenir le regard de son vis-à-vis, répondant alors à son affirmation sur son regard, après qu'elle même ait avoué le pourquoi de son détail visuel tout à l'heure.

-Je suppose qu'avec leurs préjugés, moultes personnes ont préférés s'effrayer de ce qui est différent de leur quotidien. Cela se rapproche de mes paroles passées : ils préférent la beauté de l'or à la beauté que l'on trouve dans la différence....

Encore une preuve de la bêtise humaine n'est-ce pas ? Elle faillit soupirer devant tant de bêtises mais préféra poursuivre sur une explication plus agréable pour elle et pour le Commandant aussi sûrement vu le peu de fois où son regard eut été complimenté apparemment.

-Peut-être est-ce aussi moi qui ne suit pas comme eux et qui agit étrangement.....Mais j'ai toujours aimé la couleur rouge, c'est une des seules couleurs, avec le blanc, que j'accepte de porter. Je trouve cette couleur profonde, puissante et lourde de sens selon celui qu'on lui donne. De fait votre regard m'a tout de suite attirée au point que j'en ai perdu ma retenue. Il a des reflets particuliers et fort jolis dont il est impossible de se détourner.

L'héritière parlait vraiment avec une franchise et une honnêteté....Déconcertante sûrement des choses que normalement une femme de son rang aurait eu peine à évoquer sans rougir. Mais Isil était bien loin de ces propos galants, cette séduction de boudoir et d'alcôve, elle parlait sans arrière pensée, en mettant justement ses réflexions et ce qu'elle aimait en livre ouvert à son partenaire de discussion, n'ayant à rougir de rien de ce qu'elle pensait justement car elle était pure d'esprit. H élas toute bonne chose avait une fin, tout comme les valses et elle dut se résoudre à reculer doucement. Mais en entendant ce léger soupir, la damoiselle eut un petit sourire, contente de se rassurer à l'idée de ne pas être la seule à regretter que cette valse ne dure pas plus et fit une gracieuse révérence comme il se doit, avant d'adresser un sourire radieux au baise-main de son cavalier.

-L'honneur est pour moi Commandant, merci à vous pour cette valse enchanteresse. Puis-je me permettre de pousser la chance jusqu'à vous demander de m'accompagner pou un rafraichissement ? Ou peut-être préféreriez-vous un peu de solitude ce qui serait compréhensible?

Surtout en voyant tous ces vautours femelles près à fondre sur le beau parti qu'il devait représenter si tôt que l'intriguante qu'elle devait représenter à leurs yeux aurait enfin lâché son bras et son attention.
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Voir et être vu. [ PV. Isil A. Mathînil]

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