Qui est prit part les remords joue avec sa propre vie. … Pv Eithel

Qui est prit part les remords joue avec sa propre vie Eithel

Il était tard… Très tard. Si bien que pratiquement plus aucun ambélien ne se risquait à traîner dans les sombres rues des villes et et villages. Dans la petite chambre du temple située vers le fond du couloir à gauche, un grand calme pesant régnait, tandis que le noir complet s'y trouvait. Alitée dans le fond sa couchette qui intensément chaude et douce comme n'importe quel être pourrait en rêver, la louve des neiges tentait de combattre contre un sommeil agité part de nombreux songes tout aussi insupportables qu'ils pouvaient l'être. De nombreux gémissements de peur et de désespoir sortirent à travers de ses crocs sans qu'elle ne puisse véritablement s'en rendre compte ni les contrôler. Totalement recroquevillée sur elle-même, elle serra fortement son ventre entre ses genoux, bougeant légèrement comme pour se débattre de quelque chose dont elle n'avait absolument pas confiance. Il semblait même que la peur mêlé a la colère étaient les sentiments qu'elle possédait. Alors qu'elle était sur le point de se faire étranglée violemment dans son cauchemar part une sombre masse noire, elle parvint à se réveiller à temps en sursaut, le corps trempé à cause de la soudaine sueur qui s'était manifestée.

Soufflant fortement, la jeune louve se dressa aussi droite qu'un piquet, elle sentit comme une force à l'intérieur d'elle bouillonner. Puis, une étrange odeur parvint à son museau. En analysant bien, elle réussi à reconnaître ce dont il s'agissait. Son sang ne fit qu'un tour. Elle en était certaine. Il s'agissait bien de ces satanés ombres qui se trouvaient êtres des loups sous forme de brumes… Ou plus précisément, les assassins de ses parents. Hypnotisée part un début de rage, elle se revêtit de son armure de soldat puis quitta le temple sans faire de bruit après s'être assurée que la jeune prêtresse était en sécurité et roupillait tranquillement. Bien vite, elle se retrouva alors face au grand froid qu'elle accueilli sans broncher. Son odorat et son ouïe en action, elle marcha droit devant elle sans s’apercevoir que son pouvoir de glace avaient illuminé ses yeux bleus et cassait tout ce qui se trouvait sur son passage. Si l'heure de sa vengeance avait sonnée, elle ne la laisserait aucunement passer.

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J’avais décidé de quitter Ambarnest quelques temps, pas pour fuir mes responsabilités récemment acquises mais pour vivre peut être mes dernières aventures, bientôt viendrait le temps pour moi de m’engager pleinement dans les combats que je voulais mener au nord, je n’y survivrais sans doute pas je le savais. J’avais donc égoïstement décidé de laisser les hommes de Caacrinolas finir de construire ce qui deviendrais-je l’espère notre quartier général. J’avais confié la responsabilité des lieux à Fenrir un jeune homme aux cheveux blancs plein d’entrain qui nous avait rejoints.
Quant à moi je me mis en route vers le sud, là où je n’avais pas été depuis bien des années : le désert des lamentations. Je n’avais pas vécus de grandes péripéties depuis mon départ et les quelques petits boulots de mercenaire ou de garde du corps que j’avais pris en route m’avaient vite remplis les poches, j’avais rarement été aussi grassement payé.
Je n’étais pas vraiment habitué à ce genre de climat, moi qui venais du nord les chaleurs suffocantes étaient un vrai supplice pour moi. J’étais depuis quelques jours au lieu que l’on appelle l’oasis des âmes égarées. Une mission d’escorte m’avait déjà mené jusqu’ici il y a une dizaine d’année et j’y étais resté quelques mois pour m’entrainer, mettant mon corps à l’épreuve sous le soleil de plomb. Il n’y avait pas grand-chose dans le coin : un temple et un peu plus loin quelques campements de groupes de nomades de passage.
Malgré le fait que ma bourse était pleine, il n’y avait pas vraiment beaucoup de tavernes ou de boutiques ou dépenser mes piécettes. J’avais encore de larges provisions d’herbes, de pain de voyage et de viande séchée, mais malheureusement je devais me contenter ce soir de tisane plutôt que de bière.
Je quittais mon campement de fortune constitué d’une petite tente, et d’un feu de camp pour aller explorer les environs. Je me trouvais non loin du temple quand mon instinct me dit de me cacher derrière un buisson. Une Fury en armure venait de sortir du temple en armure, ses yeux brillaient d’un éclat surnaturel dans l’obscurité de a nuit fraiche. Je la suivis discrètement si bien que je réussi à arriver à ses coté sans qu’elle ne semble m’entendre.
Taquin je passai mon bras autour de ses épaules et dit d’une voix suave : « bonsoir ma belle, que fiat tu dans ce genre d’endroit au beau milieu de la nuit ? »

Qui est prit part les remords joue avec sa propre vie Eithel

Aveuglée part des images de son passée, elle sentit de plus en plus la rage monter en elle tandis qu'elle marchait depuis déjà un bout de temps dans le froid. Cela n'était néanmoins pas vraiment un problème étant donnée qu'elle même possédait en quelque sorte une immunisation contre le froid grâce à son pouvoir élémentaire. Ainsi la neige et le grand froid ne la gênait guère. De plus, sa fourrure naturelle et épaisse la protégeait amplement. Avançant d'un pas lourd, elle observait d'un regard fixe le paysage qui se trouvait devant elle sans vraiment y faire attention. A force de marcher, elle finit part arriver dans le désert des lamentations. Là débuta alors un cauchemar. De nombreuses voix commencèrent a parvenir a ses oreilles tandis que son corps se crispait.

*Tu es seule...seule au monde…. Personne ne veut de toi…. Tes parents ont péris par ta faute… Tu n'est qu'une bonne a rien… Tu devrais disparaître….. Un jour tu les rejoindras...*

Sentant son cœur fortement battre dans sa poitrine, elle finit part se mettre a genoux, les oreilles couchés en arrières . Regardant un instant où elle se trouvait, elle constata bien vite qu'elle devait se trouver prêt d'une oasis au vue de la petite étendue d'eau qui semblait se trouver a quelques mètres d'elle. Alors que ses yeux se fermaient pour tenter d'oublier ces dires insupportables qui commençaient a lui faire perdre la tête , elle serra les crocos pour tenter de faire le vide. Une action qui lui fut complexe vue l'acharnement que mettaient ces voix a la persuader de leurs paroles étouffantes. Sous l'effet de la pression, son corps s'illumina en bleu alors qu'elle commençait a couiner de douleur tellement elle avait mal. Sa vue se brouilla alors a cause des larmes qui coulaient le longs de ses joues. Totalement absorbée part ce qu'elle entendait, elle ne vit pas l'homme qui se trouvait derrière elle. Un flux de colère se déclencha alors lorsqu'il la toucha, l'obligea a reculer pour sauver sa vie. Ne contrôlant plus son esprit ni son corps, elle gela alors tout ce qui se trouvait sur son passage.

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Bon, je suis définitivement mauvais pour aborder une jeune femme. Pourtant aborder quelqu’un au milieu de nulle part en pleine nuit n’était-il pas un exercice facile ? Décidément je ne comprendrais jamais rien aux femmes. Mais déjà que j’avais eu de bonnes leçons avec des femmes normales, celle-là qui brillait dans le noir a bien faillis avoir ma peau !
Des coups on m’en avait donné ça c’est sûr, des baffes, des coups de pieds, des coups de couteaux une femme m’a même déjà lancé un chat dans la figure une fois, mais aucunes jusqu’alors n’avait essayé de me geler. Je sentis une vague de fureur, voie de l’envie de meurtre, avant que la vague de froids ne déferle sur moi j’avais déjà eu un réflexe de fuite, d’un bond aussi agile que me le permettait la situation je m’éloignai espérant que cela suffise à être hors de portée de l’attaque.
Le bout de mes botes blanchit et je sentis une forte vague de froid sur ma peau, m’assurant un rhume pour le lendemain, mais aucune blessure ne se déclara, j’avais eu de la chance.
Prenant cette attaque surprise comme une provocation en duel, ou plutôt en combat à mort je dégainai mon sabre, assez confiant, cette jeune Fury malgré son agressivité, elle semblait etre assez forte en magie, mais je ne parierais pas sur sa victoire, je pouvais la tuer, elle pourrait me blesser, mais je pourrais facilement trancher sa glace. En tout cas c’est ce que je me forçais a penser à ce moment-là.
N’étant pas une brute épaisse je tentais néanmoins d’engager le dialogue :
« Nous ne sommes pas obligés de nous battre, je ne te considère pas comme un ennemis et on ne m’a pas payé pour ça, calme toi et arrêtes avec ta magie et tout se passera bien. Vous m’entendez ? »
C’est vrais qu’à y repenser elle n’avait pas l’air totalement consciente, comme si elle était possédée, je devrais peut etre faire quelque chose… Je ne suis pas très doué avec les gens, donc essayer d’aider quelqu’un comme ça… pas facile facile…

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L'angoisse la peur et l'incertitude avaient lentement pris possession de l'esprit de la louve blanche ce qui l'éloignait de plus en plus de la réalité et rendait son esprit de plus en plus confus. Accroupie, les oreilles basses, elle tentait de supporter les souffrances que lui infligeaient son corps Son corps crispé sous le coup de la douleur invisible qui s'intensifiait. En plus de cela, elle avait chaud, elle avait froid et pour couronner le tout elle se sentait a bout de force. Cela ne lui ressemblait absolument pas. ABSOLUMENT PAS. Si cela continuait ainsi, elle allait vraiment finir part déjanter. Il lui fallait absolument sortir de cette illusion avant de totalement perdre la raison. Non parce que ces fourbes ne se privaient pas non plus de lui faire des provocations qui étaient en train de sérieusement la pousser a bout. Alors qu'elle allait sombrer, elle entendit comme une voix masculine lui taper la causette. Elle ne rêvait pas, il y avait bien quelqu'un… Cet individu l'avait si elle avait bien entendue un peu draguer. D'une elle était prise mais de deux, ce n'était ni l'endroit ni le moment. Dans le peu d'espace libre qu'elle pouvait entrevoir, elle le vit se mettre en position de combat….

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* Quoi… mais non je ne veux pas me battre !!!! Roh misère quelle galère !!! Faut que je trouve un moyen pour lui faire comprendre ça fera déjà un soucis de moins….*

Autour d'elle s'était formée un grand tourbillon qu'il était impossible d'approcher de part l'allure a laquelle il tournait sur lui-même. Néanmoins, il lui fallait trouver un moyen de rentrer en contacte avec l'inconnu avant que celui-ci ne décide de faire un geste qui pourrait le blesser. Se concentrant autant qu'elle pouvait le faire, la jeune louve ferma les yeux en serrant les point. Cela eut pour effet d'éveiller son flux qui l'enveloppa. De la, de l'eau s'en échappa pour reformer sa silhouette. Il s'agissait d'une copie conforme d'elle-même qui lui permettrait de communiquer avec son interlocuteur.

Ne restons pas ici.

Fonçant sur lui, elle l'enveloppa d'un filet d'eau qui l'emmena plus loin d'elle. Lorsqu'elle fut certaine qu'ils étaient en sécurité, elle atterrie en le déposant avec douceur. Lorsque cela fut fait, elle se planta droit devant lui un air confus sur le visage et décida de reprendre la parole

Nous ne risquons plus rien a présent. N'ayez crainte je ne veux pas me battre non plus contrairement a ce que vous avez crû comprendre. Je ne peux plus contrôler mon corps a cause de ce qui m'entoure.

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Je pense être frappé d’une forme de malédiction, à chaque fois que je me lance dans une aventure, il faut forcément qu’il m’arrive quelque chose d’étrange. Et cette fois ci, pour ne pas déroger à la règle, la possédée que j’avais rencontrée dans le désert – notons déjà que rencontrer une possédée en plein désert relève déjà de l’exploit- m’attaquait à coup de glace, puis s’adressa à moi via une forme… que je ne saurais pas vraiment qualifier, appelons simplement ça un clone aquatique.

Ce fameux clone m’encouragea à ne pas rester sur place, et bien sûr avant même que je ne puisse réagir je fus enveloppé d’eau et emmené au loin. Agissant comme si j’avais compris ce qui m’était arrivé, je tachais de garder un minimum de contenance, me carrant comme à mon habitude et posant la main sur le pommeau de mon arme j’évaluai rapidement l’état de ma tenue. Les quelques informations que j’avais réussi à comprendre étaient que le ais corps du clone d’eau était devenu incontrôlable.
Hésitant quelques secondes je proposai sans grande conviction :

« Euh… peut être qu’ensemble nous pourrions régler ça… non ? »

Evidemment ma question était stupide, j’étais surement la personne la moins compétente en magie de tout le continent et a part lui donner des coups ou la bloquer par terre je ne voyais pas vraiment ce que je pouvais faire… mais d’un autre coté mon interlocutrice semblait légèrement plus expérimentée dans les domaines magiques, peut être pourrait-elle vraiment avoir besoin de moi.

« Je ne suis pas mage du tout, mais bon je peux essayer de donner un coup de main…. Non ? »

Je rougissais un peu devant mon immense ignorance, je ne pouvais que proposer des solutions au hasard :

« Peut-être que si j’assomme ton vrais corps cette euh… tempête magique autour de toi se calmerait… toujours pas ? »

J’aurais préféré avoir eu un problème de monstre géant au moins peu importe la taille de la bête un gros coup de sabre dans la bouche et la chose se montrait plus docile…. Quoi que cela marcherait peut etre sur les créatures magiques… ça marche bien sur les mages après tout.

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Toujours en proie à ses interlocuteurs invisibles, Missy tentait comme elle le pouvait face à ceux qui lui empoisonnaient son existence. Oui mais voilà… Lorsqu’il s’agit de personne à distance sur lesquels on sait que l’on ne peut rien faire à cause d’une légère infériorité et qu’en plus il y a un témoin qui n’a absolument rien demandé, c’est plus compliqué. Vraiment, elle se maudissait d’être aussi impuissante. Sa double serra légèrement les points sous la pression. Il fallait absolument qu’elle se sorte de ce calvaire. Tandis qu’elle réfléchissait à un moyen pour reprendre le contrôle de son corps, une solution que proposa le jeune homme l’obligea à retenir un fou rire. L’idée « d’assommer » son véritable corps n’était en soit pas mauvaise. Cependant, un problème principal se posait. Son véritable était entouré d’une lumière malfaisante, ce qui indiquait que l’attaquer à cet instant était se jeter dans la gueule du loup à proprement parlé. Il n’était pas question qu’elle fasse une victime. Elle décida de stopper son aidant avant que celui-ci ne risque sa vie inutilement en lui expliquant plus clairement la situation.

Ne faîtes surtout pas ça !!!! Cette action vous mènerait à une mort certaine !!!! La situation est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.

Calmement, elle jeta un nouveau regard vers son véritable corps qui émettait désormais des grognements de rage, ce qui signifiait que les esprits des assassins de ses parents semblaient être en plein action auquel la jeune louve tentait désespérément et férocement de lutter. Il lui fallait donc absolument rétablir la situation. Cela prendrait un peu de temps mais il ne pourrait être que bénéfique pour la suite. Levant les yeux, elle fixa l’homme tout en débutant son récit.

Jadis, lorsqu’Haznard le mage noir détrôna la reine Nymphéa, il envoya de nombreux soldats sous forme d’ombres qui avaient pour mission d’exterminer toute personne refusant de se soumettre à leurs maîtres. Ce fut le cas de mes géniteurs qui avant leurs rencontres respectives refusèrent catégoriquement de lui donner allégeance.

Une pointe de fierté put s’entendre dans sa voix à ce moment-là. Le fait que ses géniteurs se soient rebellés et continués leur vie serait salué par sa volonté. Hélas, la joie commença petit à petit à s’estomper alors qu’elle continuait tranquillement son récit face au jeune homme qui l’écoutait. Son corps sous la pression et la tristesse intérieur qui l’habitait et la hantait depuis toutes ces années eu pour effet de crisper son corps entier. Refusant de se faire dominer part cette douleur qui se trouvait dans son être original, elle poursuivit donc son histoire.

Je suis devenue orpheline à cause de ces êtres surnaturels qui m’ont volé les deux personnes chères à mes yeux en usant une magie noire totalement inconnue. J’ai heureusement eus la chance de les voir avant qu’ils ne disparaissent…. Du moins ma mère, car il ne restait de mon père que son corps étendu auprès de celle-ci.

A mesure que les mots sortaient de sa bouche, les images qui l’avaient traumatisées durant tout le début de son existence refaisaient peu à peu surface. La peur ainsi que la colère tentèrent de s’imposer. Mais elle réussit fort heureusement à tenir en pensant à sa seconde famille.

En ce moment, même, mon corps ainsi que mon esprit sont hanté par des ombres qui sont les assassins de mes parents. Je suis en plein combat intérieur…. Les ombres sont en effet en train de tenter de le détruire et me tuer.

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