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Le temps de quitter sa chrysalide

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MessageSujet: Le temps de quitter sa chrysalide Le temps de quitter sa chrysalide Icon_minitimeSam 5 Mar 2016 - 0:19
Le temps du départ était venu. Toutes ces années à ignorer tout du vaste monde, caché dans la forêt, à ne plus oser en sortir, mais cette fois le moment de prendre son envol était arrivé pour le grand tigre. La chrysalide était devenue trop étroite, le cocon tribal étouffant, et des ailes encore toute froissées demandaient à se déployer, à batte au soleil l’air de l’inconnu et du voyage. Il avait pris sa décision, l’avait annoncé à toute sa tribu, et rassemblé ses maigres affaires, salué chacun… Reçus les dernières instructions de ses préceptrices, de ses Guides de la Voie martiale qui était la sienne, et voilà qu’il marchait vers l’ailleurs, le cœur léger comme une plume, soulevé par l’excitation de la découverte, l’exaltation du départ, la promesse de la liberté et de l’aventure. Et tout ça « pour la bonne cause de la foi ». Il portait la vieille chamane sur ses épaules, assise sur son sac à dos, pour lui éviter la fatigue du trajet, tandis qu’elle, veillait à écarter les dangers de sa route par sa magie de la Nature. Ilétait aussi accompagné de son frère cadet qui la la raccompagnerait au village. Il progressaient d’un bon pas sur leurs jambes solides, silencieux, dans la forêt d’émeraude, baignant dans la lumière vert tendre des frondaisons. L’hiver n’était pas la meilleure saison pour quitter la jungle, mais c’était le moment de le faire malgré tout. Grinarr avait assez retardé ce moment, craint de quitter les siens, de s’ennuyer d’eux, d’aller au devant d’ennuis. Mais cette fois, les signes étaient là, dans les osselets divinatoires, qui avaient annoncé l’heure de son départ. Le trio avait marché quelques jours pour atteindre la lisière, veillant les un sur les autres et voilà qu’ils arrivaient à destination. Le silence était de rigueur. De toute façon ils n’auraient eu que des banalités à échanger. En ces ultimes moments avant de peut-être ne plus jamais se revoir, les regards et les souries parlaient plus que les mots. Il sortit du couvert des arbres, et déposa délicatement sa passagère à terre. Puis il parcouru le paysage… au-delà de cette limite, tout ce que voyaient et verraient ses yeux était nouveau, tout. Son cœur ne savait plus s’il devait se serrer de quitter le cocon protecteur de sa forêt natale ou se dilater de l’exaltation d’aller vers l’inconnu.

Il prit tout son temps pour scruter l’horizon, puis comme il se retourna vers son frère et l’ancienne, celle-ci passa son amulette pas dessus ses oreille et la lui tendit, ses yeux délavé posé dans les siens, dans lesquels brillaient la sagesse et la bonté vraie. Il se sentit bouleversé, et se mit  ronronner bruyamment malgré lui. Elle murmura de sa voix de vielle tigresse un peu chevrotante,

Tiens mon garçon, tu en auras plus besoin que moi. Elle luit à l’approche des sans-fourrures et des non-tigres à 50 pas. Tâche de rester en vie. N’oublie pas le silence. Bonne chance.

Il prit cérémonieusement le cordon de l’amulette - un cristal sertis dans un bijou en argent, et le passa à son sou. Puis il étreignit chaleureusement la vieille femelle, frottant généreusement ses joues aux siennes. C’était ainsi que se saluent les Grynns, et la plupart des félins. Puis elle se passa la main sous l’aisselle et l’essuya aux poils du torse de Grinarr, l’imprégnant de son odeur. Il ronronna en plissant les yeux puis fit de même. Ça c’était les salut pour les grands départs et les occasions spéciales. Et si occasion spéciale il y avait, c’était bien celle-là ! Puis il s’en fut saluer son frère de la même façon, puis l‘écartant de lui en e tenant par les épaule les bas tendus, il conclut,

Adieu Dranirr. Veille sur nos mères. Je ne t’oublierai pas.

Un dernier regard à la jungle derrière eux, un soupir, puis il se retourna et s’en fut d’un pas décidé vers l’inconnu… Pour la seconde fois de sa vie, ses pattes foulaient une autre terre que celle de sa forêt natale. Mais cette fois il n'y avait pas de retour de prévu.            
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MessageSujet: Progression sous la pluie (sujet ouvert à tous) Le temps de quitter sa chrysalide Icon_minitimeSam 5 Mar 2016 - 19:13
Les nuages s’amoncelaient en couches épaisses au dessus du Mont Céleste, assombrissant tout le ciel, jetant leur ombre noire sur la région, comme… Comme un mauvais présage ? Ou bien les Dieux aidaient-ils Grinarr à quitter les siens sans remords, rendant l’endroit obscur et menaçant ? Tandis que, devant lui, loin là-bas… vers la cité des hommes, des rays de soleil plein d’espoir tombaient du ciel à travers les nuages comme une bénédiction, illuminant l’horizon, dans un appel qui tirait le tigre vers l’avant. Le ciel ne gronda pas, mais il y eut une bourrasque froide qui le fit frissonner, et une première grosse goutte de pluie tomba à ses pieds, s’écrasant mollement dans la poussière claire…. Puis il y en eut une autre, et très vite des dizaines d’autres constellant le sol de tâches plus sombres, et il finit par pleuvoir franchement, en un rideau dense, régulier et froid, inondant tout sur son passage, dans un concert de clapotis. La nature avait un bien étrange aspect hors la jungle en cette saison froide, sans plus de feuilles sur les arbres, de chant d’oiseaux ou de grenouilles. Il posa son sac en hâte pour en sortir sa cape et la suspendre à sa tête par la capuche, avant de rendosser son bagage, qui, ainsi recouvert de toile lui faisait à présent comme une bosse disgracieuse dans le dos, comme s’il eut été difforme. Ses pas ne tardèrent plus à clapoter dans les flaques, et il poursuivit sa route ainsi, sous la pluie battante, forçant l’allure pour quitter au plus tôt le plafond bas et gris qui recouvrait la Sainte Montagne. Le voilà qui filait droit chez les hommes à présent, ignorant tout de leurs coutumes et de leurs traditions. Il savait juste que les siens étaient tolérés partout dans le royaume. Il espérait passer inaperçu, bien que la coupe de son large pantalon identifiait le savoir faire de sa tribu. La pluie tombait drue, éclaboussant ses jambes, souillant son pelage de boue jusqu’aux genoux. Mais, hormis sa froidure en cette saison, il aimait ce balader par ce temps. Un certain silence s’installait au-delà du brouhaha de l’eau écrasant tout. La pluie instaurait une atmosphère d’attente. Les petits animaux se terraient à l’abri, et les grands se figeaient, attendant que ça passe, laissant leur pelage se gorger d’eau et ruisseler, résignés. Il croisa un troupeau d’aurochs roux, broutant paisiblement, qui l’observèrent passer loin d’eux sans broncher. Il était manifeste qu’il ne s’occupait pas d’eux. Aucun fauve ne chassant sous la pluie, les herbivores ne craignent pas d’être attaqués alors, les fauves étant inhibé et indisposé par l’eau gorgeant leur fourrure.  

Quelques heures passèrent ainsi, jusqu’à la mi-journée, où enfin le ciel s’éclaircit et la pluie cessa. Il fit une halte alors, s’installant aux abords d’une ruine. Une ruine tellement ruine qu’il ne put déterminer ce qu’elle fut du temps de sa splendeur, ferme ? Moulin ? Tour de guet ? Il se délesta de son sac, qu’il posa sur un reste de mur, déposa son bâton, et essora sa cape. Puis il tira un peigne en os de son sac et entreprit de Peigner ses jambes, pour défaire son poil de la boue éclaboussée. Puis il se massa les pattes antérieures qui avaient bien marché. Fallait-il qui revête son armure de cuir et ses brassards ? Il ne se sentait pas en danger d’être attaqué. Il se sentait bien seul à vrai dire. Pas âme qui vive en ces lieux, et son amulette en restait désespérément éteinte. Quand il eut finit tout ça, il s’aperçut qu’il avait faim. Il huma la légère brise mais n’y décela aucune odeur nette. La pluie avait tout lavé. Il se résolut donc à puiser dans ses réserves. Il avait emporté des lanières de viande séchées. Il en prit une et commença à en mâchouiller une extrémité, se prenant vite au jeu, et s’acharnant sur elle comme un chaton avec une chaussure. Oubliant un peu ce qui l’entourait, il poussait des soupirs et des légers grognements en tirant dessus, en tentant d’en arracher des morceaux. Son instinct carnivore était excité par cette saveur de viande, sans qu’il soit pour autant facile de s’en rassasier, car pareille viande était coriace. Et malgré le tranchant de ses dents félines, il peinait à la réduire en pièces. C’était ludique en même temps, mais il ne fallait pas être pressé.

Il rendossa son sac, sa cape étendue dessus pour sécher, avant d’en être venu à bout, et reprit bientôt sa route son bâton dans une main, et sa viande séchée dans l’autre, qu’il mordillait généreusement, trompant sa faim tout en défoulant ses canines remarquables. Il sentait bien, heureux et paisible, excité aussi, des découvertes à venir, des rencontres exotiques, et des contrées nouvelles qu'il allait découvrir.                  
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MessageSujet: la Vie nourrit la Vie (sujet ouvert à tous) Le temps de quitter sa chrysalide Icon_minitimeDim 6 Mar 2016 - 2:13
Les arbres se faisaient plus éparses dans les collines contreforts de la barrière montagneuse du Mont Céleste. Des feuillus variés, abritaient une faune nombreuse. Grinarr descendit d’un pas léger vers la plaine des sans-fourrures le reste de l’après midi, silencieux au possible, et il croisa des lièvres ; des corneilles ; aperçut un renard, une hure et ses marcassin, et même un troupeau de daim. Il entreprit d’approcher la hure pour tenter de lui prendre un de ses petit pour son dîner… Il tâcha de ne pas se montrer, s’efforçant de la contourner pour se mettre plus possible face au vent. Elle flânait insouciante, avec ses quatre marcassins. Par chance pour le tigre, ayant trouvé un bourbier dans un creux du terrain, elle y fit une halte pour s’y rouler, se laissant aller à un bain de boue bienvenu qui accapara toute son attention, bientôt imitée par ses petits qui goûtèrent à leur tour aux joies de la pataugeoire argileuse. Elle fouillait la boue se son groin pour la retourner et en diluer le maximum  dans l’eau, avant de s’y vautrer sur le flanc sans retenue.

Grinarr profita de son manque d’attention pour se rapprocher à portée de sarbacane et se dissimuler derrière un arbre où il pourrait grimper si elle le chargeait… Puis il tira son arme de chasse de son sac avec des gestes lents et le plus silencieux possible… Imprégna la pointe d’une fléchette de poison paralysant… et visa l’un des petits. Il parvint à le toucher à la deuxième tentative. L’avantage des flèches étant qu’elles étaient silencieuses, ce qui permettait de rater sans que le gibier ne se rende forcément compte qu’il avait été visé. Mais le petit lâcha un couinement paniqué inattendu quand la fléchette lui atteint la cuisse  et partir en courant sur quelques mètres. Ce qui eut pour effet malencontreux de mettre sa mère en alerte. La hure se releva d’un bond précipité, et chercha d’où venait le danger, humant l’air de son groin, prête à prendre la fuite ou à charger… Hélas pour le tigre, l’odora d’un sanglier est redoutable, et elle perçut son odeur malgré le sens du vent défavorable dès que la brise eut la mauvaise idée de faiblir. Ce qu’elle fit au mauvais moment. Et comme le moine était trop près d’elle, elle décida de le charger pour défendre sa progéniture, Elle poussa un « gruiiiik ! » féroce et se rua sur lui. Voyant qu’il était repéré, Grinarr glissa précipitamment sa sarbacane entre ses dents et se hissa d’un bond agile dans l’arbre qui l’avait dissimulé jusqu’ici, avant quelle ne l’atteigne. Elle frôla le tronc de l’arbre en sautillant et agitant la tête,  poussant des grognements furieux censés l’intimider, puis trépigna un peu au pied de l’arbre… avant de conclure qu’elle ne pourrait pas l’atteindre. Elle décida alors de s’en aller avec ses petits. Ce qu’elle ne tarda plus à faire, rameutant sa petite troupe de quelques cris à l’intonation spécifique,  et disparaissant dans les taillis… laissant sans s’en rendre compte l’un de ses petits, inanimé derrière elle. Le poison  avait fait effet, et il ferait un dîner parfait. Quand il fut sur qu’elle était assez loin pour ne pas revenir vers lui il se laissa glisser à terre, et s’en fut rapidement ramasser sa proie. Il s’accroupi à côté, et dit une prière de gratitude pour l’animal mort qui lui offrait sa chair,

La Vie nourrit la Vie,
Ton âme retourne à sa Source
Adieu mon ami
Le soleil continue sa course


Puis il le posa sur sa nuque, se releva, et reprit sa route vers la vallée… Le soleil déclinait déjà bien sur l’horizon, et la nuit n’allait plus tarder. Il marcha encore une bonne heure, puis, comme le ciel prenait de sublimes teintes rosées, il fit halte pour la nuit, et entreprit de vider et dépecer sa proie. Une demi-heure plus tard, elle rôtissait au dessus du feu. Il la laissa finir de cuir confortablement installé devant le spectacle splendide du couché de soleil finissant. Il la dégusta à la lueur du feu sous les étoiles, et eut une pensée pour la hure qui lui avait donné un petit. Il ramassa du bois mort à porté, et l’entassa à côté du feu pour la nuit. Puis il lia son poignard solidement au bout de son bâton, pour s’en faire une lance, et installa son hamac entre deux arbres proches, avant de s’y coucher enveloppé dans une couverture, et recouvert de sa cape, sa lance improvisée à côté de lui. La journée avait été riche en émotion. Il avait bien avancé, et la fatigue se faisait sentir. Il n'eut aucun mal à s'endormir et fit bientôt des rêves étranges.
       
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MessageSujet: Suite en Terre des hommes, dans Les Plaines Étincelantes Le temps de quitter sa chrysalide Icon_minitimeDim 6 Mar 2016 - 14:04
Grinarr se réveilla à l’aube, grelottant, finalement gagné par le froid hivernal. La température descendait bas en cette saison en fin de nuit, et il en faisait la désagréable expérience. Il était habitué à moins de fraicheur dans sa jungle natale. Il bascula au bas de son hamac,  s’enveloppa dans sa cape, et entreprit de faire repartir son feu. Il trouva quelques braises encore chaudes sous la cendre, qu’il parvint à faire repartir en soufflant dessus et les alimentant de brindille. Et son feu finit par reprendre, même s’il fit tout ça avec des gestes saccadés et malhabiles, du fait de son grelottement. Dès que le feu flamba à nouveau, il s’en fut chercher de quoi l’alimenter, ramassant le bois morts du périmètre, puis revint se chauffer à la chaleur des flammes, et se lança alors dans quelques exercices d’échauffement et d’étirement de sa Voie martiale. Les gestes étaient précis, fruit d’une longue tradition de médecine, bien qu’exécutés maladroitement au début. Ils devinrent bientôt plus fluides et plus harmonieux. Les enchainement se succédant, son énergie était stimulée et a circulation de ses fluides aussi, rétablissant son  organisme dans ses fonctions idéales, harmonisant corps, souffle et esprit. Il en sorti après une bonne demi heure, en bien meilleure état, n’ayant plus froid et en pleine forme pour attaquer cette nouvelle journée. Il salua alors la présence invisible de sa Déesses, et remercia son corps. Puis il s’assit en tailleur près du feu, releva le menton, bomba le torse, et ferma les yeux, tâchant de faire silence dans son esprit en examinant les courants de son être. Une nouvelle demi-heure passa, tandis qu’il restait parfaitement immobile et silencieux. Puis il rouvrit les yeux et se releva avec souplesse. Il s’en fut ramasser et regrouper ses affaires… tira son peigne en os de sa poche et s’appliqua à se peigner soigneusement toute la fourrure. En cette saison froide, son poil était épais et fournis, réagissant aux basses températures, et restait bien accroché. Quand il s’estima suffisamment toiletté, il revêtit son armure de cuir, et ses brassards cloutés… rendossa son sac à dos et sa cape… ramassa son bâton ferré ; s’assura qu’il laissait l’endroit propre ; et reprit sa progression en direction du pays des hommes…  

Le temps fut meilleur que la veille, d’un ciel bleu splendide, baigné d’un soleil presque chauffant, Il quitta les collines en fin de matinée, pénétrant dans une vaste plaine, il croiserait bientôt les premières traces de la civilisation des sans-fourrures. Loin là bas vers l’horizon bleuté se trouvait la ville des hommes. Il lui tardait de voir ça de ses yeux. Il finirait par croiser une route, un chemin, qui mènerait à une route plus grande, et ainsi de suite, comme les ruisseaux vont à la mer, il arriverait à la Capitale. Toutes les routes importantes convergeaient vers Luminarill. Il marchait souplement, sur de lui, enthousiaste et curieux. La « civilisation » approchait. Comment allait-il tenir sa promesse ? Il était curieux de découvrir les lieux de cultes consacrés à ses Divinités. Il devait y en avoir dans chaque endroit important. Curieux aussi de rencontrer d’autres adorateurs, des prêtres et des fidèles. Le paysage changeait peu à peu, s’aplanissant, laissant des espaces de plus en plus dégagés, exempts d’arbres, des prairies de hautes herbes jaunies en cette saison, aux multiples fleurs fanées, séchées sur pieds, tiges creuses, vestiges du dernier été. Les lièvres abondaient dans ces plaines, Il ne parvint pourtant pas à en surprendre un et se passa de déjeuner. Mais il trouva une source d’eau claire à laquelle s’abreuver. Il y remplit son outre, et y fit un brin de toilette. Pas plus qu’un brin car l’eau était véritablement glacée, mais d’une pureté magnifique. Il poursuivit sa route, capturant un héron à la sarbacane dans l‘après midi, comme il traversait un marais. Il remercia cette fois encore l'esprit de l'animal de lui offrir son corps, et sa Déesse de l'avoir créé, et se le trimballa jusqu’au soir, où il put le boulotter à son aise au bivouac. Cette fois, pas d’arbre pour attacher son hamac, et, il eut plus de mal à trouver du bois pour le feu. Son dîner se passa devant le spectacle du cochant, Un repas qui eut une saveur particulière car alors, il apercevait dans le lointain, la silhouette d’une construction humaine. Demain il irait, et il trouverait une route. Il termina par ses enchainements martiaux quotidiens, et une nouvelle demi-heure d’assise en silence, puis s’endormit emmitouflé de tout ce qu’il avait de vêtements – c’est-à-dire pas grand-chose – son bâton à portée de main, son sac lui servant d’oreiller. La nuit fut sans incidents, mais courte une fois encore à cause du froid hivernal. Il se réveilla cependant moins grelottant que la veille, son corps commençant à s’habituer. Il raviva son feu avec quelques bois morts, s’étira et fit ses exercices martiaux face au soleil, réchauffant son corps et harmonisant son souffle et son esprit. Il se peigna soigneusement les membres et la tête, puis il fut temps de repartir en direction de cette construction qu’il avait aperçu la veille. Il ramassa tout son barda et s’y dirigea sans plus attendre…                  
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