L'art du commerce

Sujet: L'art du commerce Ven 19 Juin 2015 - 16:11

"Allons, mon brave, je suis sûr que nous pouvons trouver un arrangement..."

Accoudé au comptoir, ou plutôt affalé dessus, la tête dans la main droite, Alec Chester prenait un malin plaisir à observer le vieux marchant déboussolé. Le sourire de prédateur ne faisait que s'agrandir à mesure qu'il voyait la dernière lueur de résistance disparaître dans le regard de son interlocuteur. Ô, ce qu'il donnerait pour être emphatique juste pour cet instant.
Mais il ne fallait pas être devin pour comprendre ce qu'il se passait. Le commerçant tenta d'articuler avec une voix qui se voulait neutre, ce à quoi il échoua lamentablement :

"Comment avez-vous...
- Chacun ses tuyaux mon cher."

"Mon cher" était hypnotisé par le bout de parchemin que le voleur avait sorti quelques instants avant dans sa main gauche. Il tenta de balbutier une explication qu'Alec coupa avec un doigt sur sa bouche et une onomatopée pour lui intimider le silence.

"Écoutez attentivement, cher ami, lorsque l'on a un contrat, on l'honore. Vous avez signé ce contrat de votre propre volonté. (Le regard du marchand lui donnait un malin plaisir à être de mauvaise foie) Certes, vous aviez le couteau sous la gorge, littéralement, mais que voulez-vous ma caille lorsque l'on veut garder sa liberté on se bat. Cependant vous avez tenté de vous débarrasser de nous en envoyant cette lettre (il agita le bout de parchemin sous son nez) aux gardes. Forte heureusement pour nous, et même pour vous, nos réseaux sont très bien formés. Imaginez si on avait perdu des membres à cause de vous."

Alec plissa les yeux avec un rictus mauvais. Il n'était pas particulièrement attaché aux membres du Pacte, mais ces derniers temps il voulait s'assurer qu'aucune chose sorte de son rang. Dommage, lui qui aimait tant le baroque...
Il dirigea la preuve va une bougie qui ne tarda pas à la réduire en cendres. Cet idiot oubliait que dans ce genre d'affaire, il ne faut jamais laisser de trace. Un regard lui indiqua que le vieil homme était médusé et semblait vide de tout sentiment, ne réalisant pas encore que le désespoir allait le prendre dans quelques secondes. Le Conseiller apprécia le spectacle, il changea de position en s'appuyant sur le comptoir les mains de chaque côté de sa victime, et laissa quelques secondes mariner. Puis il reprit avec une voix calme :

"Mais vous avez de la chance, votre boutique a quelques trésors cachés qui valent bien une deuxième chance... Une toute petite deuxième chance certes, mais suffisante pour un cas comme le vôtre."

Son œil expérimentait sonda tous les objets autour de lui en quête de ce qui l’intéressait. Ce vase n'était pas mal, un peu fantaisie certes mais on devrait en tirer un bon prix avec un peu de négociation et deux trois artifices. Il repéra ainsi plusieurs articles, deux dagues, des bijoux, des parchemins de bonnes qualités... Il indiquait ce qui lui plaisait d'un mouvement de tête et le marchand obéissait, ne souhaitant pas aggraver son cas.

"Une dernière chose. Intimida Alec lorsque le marchand déposa les derniers éléments dans un carton. ce collier autour de votre cou, très joli, de l'améthyste ? Simple et épuré... Pourtant, la pierre est vraiment taillée d'une manière particulière... Je prendrais ceci en gage de votre bonne foie."

Alors qu'Alec finit le mouvement pour arracher le collier du cou de son propriétaire, ce dernier eut un geste de recul en balbutiant :

"Ma fille, c'est à ma fille... Elle ne voudra pas que je le tombe à qui que ce soit...
- Oh, oui votre fille. Une petite terreur parait-il, très douée en dessin aussi. Je la connais vous savez. Mes... Amis beaucoup plus. Un joli bout de femme à ce que j'ai vu."

Cette fois, lorsque Alec approcha sa main pour prendre le pendentif, le commerçant ne broncha pas. Avec un dernier signe de tête et un sourire, le Conseiller s'approcha de la sorti avec une lueur satisfaite dans le regard.

"Oh, ajouta-t-il juste avant de franchir le seuil, et mes hommes viendront cherchaient ma... Commande, ce soir. Veillé à être présent."

Le soleil de début d’après-midi ne l'éblouit pas quand il eut mis le pied dehors. Sentant déjà l'ennui approchait, il décida de parcourir la rue à la recherche d'un nouvel amusement.

Sujet: Re: L'art du commerce Sam 20 Juin 2015 - 17:27

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ›

Oh, I may be on the side of the angels, but don't think for one second that I am one of them.

Dans un souffle j'apparais, d'une lame la douleur naît, et dans un songe tu disparais.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

D es cicatrices. Un entrelacs particuliers de peau plus claire, écorchée par endroits. Elle en avait plusieurs sur tout le corps, et chacune d’elles avaient sont histoires, des plus banales au plus macabre. La mémoire de la jeune femme lui faisait souvent défaut, mais lorsqu’il s’agissait de l’origine de ces cicatrices elle se souvenait de tout. La sensation de la lame froide qui plonge dans la chair enflammé, de son sang coulant s’échappant de l’ouverture en filet régulier et chaud, et qui après quelques seconde coagulait selon la pensé de sa maîtresse. Son don, ou sa malédiction. Mais Zorya avait toujours su au fond d’elle-même que son sang ne faisait pas seulement partie d’elle, mais il était soumis à sa volonté. Elle ressassait les souvenirs de son adolescence, les souffrances que son corps gardera a jamais marqué dans la chair, ces marques qui seront a jamais sur la peau pâle de la jeune femme. Elle se lavait le corps précautionneusement avec une éponge en crin et laissa couler des filets d’eau chaude sur sa peau. C’était des moments qu’elle appréciait particulièrement le contact de l’eau sur sa peau la reposait et le contact de l’éponge la détendait, la laissant pour quelques minutes dans un état de calme et de sérénité que la jeune femme appréciait.
Une fois lavée, elle se parfuma avec des essences de rose et s’habilla. Elle ajusta ça ceinture de cuir, en n’oubliant pas de placer chacune de ces armes à leurs place. Elle avait eu le temps de se reposer suffisamment après sa dernière mission. Et maintenant il lui fallait trouver de quoi s’occuper l’esprit. Vagabonder dans la ville l’aiderait surement à trouver de quoi s’amuser un peu…

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

L umérill capital de la terre des Hommes. Ville fortifié aux pierres blanche éclatante. Lieu ou Zorya exerçait chacun de ces crimes depuis qu’elle avait rejoint les services du Nécromancien. Elle lui apportait information glané de-ci de-là. Et surtout elle enrichissait les rangs de l’armé du Nécromant par ces nombreux vols. Au fur et à mesure des années elle avait pris de l’importance dans les rangs d’Haznard avec ces nombreuses saisies dans les bijouteries, musée et autres lieux riches de Lumérill. Elle connaissait chacune des rues par cœur, chaque recoins, chaque aller, cette ville n’avait plus vraiment de secret pour elle. Marchant dans les ruelles sombre du côté est de la ville, elle tripotait son collier ces pensé était ailleurs… Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas trouvé d’occasions dignes d’intérêt et l’ennui commençait à la gagner peu à peu…

E lle ne savait pas pourquoi, ni comment elle était arrivé là, mais Zorya se retrouva devant un commerce qu’elle ne connaissait pas. Ou du moins il n’avait jamais vraiment eu d’intérêt pour la jeune fille, alors pourquoi en cette instant elle se retrouva la figé devant comme si quelque chose l’y attendait. Elle regarda autour d’elle, les passant avançait sans même la regarder, la croisant et continuant leurs chemin, tous occupé par eux même sans se soucier de ce qui les entouraient. La jeune femme aperçu des gens dans la boutique, un jeune homme discutait avec le marchand. Celui-ci ayant l’air quelque peut dépasser par les évènements, il arborait un regard perdu et angoisser par moment.
La jeune femme décida de suivre cela mais de manière plus discrète, car rester là comme un piquet devant la vitrine n’était pas vraiment ce qu’il y avait de mieux quand on ne voulait pas montrer aux autres qu’on les espionnait.
Elle s’arrangea donc pour se placer de façon à voir sans être vu.
.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

L e jeune homme avait des cheveux blond qui lui descendait en cascade d’or dans le dos, un physique agréable à la vue, malgré tous ces vêtements qui ne laissait place qu’à l’imagination de Zorya pour imaginer ce qu’il y avait en dessous. Les sens de chasseurs de Zorya étaient tous en éveille. Elle avait toujours eu un faible pour les beaux objets, les bijoux de belle facture, tout ce qui était précieux et rare l’étaient encore plus à ces yeux. Et aimant les belles choses, elle avait aussi un faible pour les beaux hommes, et ne se le cachait pas.
Puis un geste du jeune homme la fit changer de cible, il montrait du doigt un magnifique collier en améthyste, le bijou était magnifiquement tailler et les couleurs d’un violet profond attirèrent rapidement la jeune femme. Le jeune homme prit le pendentif et eu un sourire satisfait ce qui illumina son visage et réussi en même temps à émouvoir la jeune femme.
Elle le voulait, pour elle rien que pour elle, et ferait tout pour l’avoir. Lui et le collier.

Sortant de la boutique, il remonta la rue d’une démarche fluide et assurer. Zorya sourit à son tour, elle ne savait pas comment elle était arrivée là, mais que ce soit le destina ou autre, elle l’en remercia. Elle allait enfin mettre fin à son ennui qui la tenaillait depuis quelques temps. Elle avait un nouvel objectif, et lorsqu’elle voulait quelque chose, elle l’obtenait !
Elle le suivi d’un pas vif, son attitude féline et gracile lui permettant de rester à bonne distance sans se faire repérer et ne perdant jamais son objectif de vu. Et lorsque celui-ci ferait l’erreur de se retrouver dans un endroit seul loin de la vue des passants, elle pourra passer à l’action. Sans qu’il n’ait pu s’en rendre compte, il se retrouverait sans bijoux et avec un baiser voler.

copyright crackle bones

Sujet: Re: L'art du commerce Sam 20 Juin 2015 - 18:54

Le monde grouillait autour de lui, une sorte de mélasse bouillonnante, pourtant Alec arrivait à la traverser sans efforts. A cette heure, ce quartier était très vivant et les voleurs étaient aux anges : le Conseiller voyait les petites mains détrousser les citadins avec une aisance presque accablante. Il pouvait reconnaître quelques fripons ici et là, des orphelins pour la plupart que le Maître avait récupérés sur le trottoir dans une fausse bonté.
Cependant, quelque chose le n'était pas habituelle dans cette balade. Il y avait les commerçants plus ou moins honnêtes qui marchandaient avec des voyageurs tenaces, des voleurs démontrant leur discrétion, des enfants qui jouaient, des passants à qui on donnerait Lorlina sans confession... Avec un sourire, Alec devina que quelqu'un n'avait visiblement pas envie de se faire remarquer. Pourtant, il ne serait dire qui ou quoi, et s'il s'agissait d'un allié, un ennemi ou un peu des deux. Oui, dans ce milieu, personne n'est manichéen.

Avec un rictus, il continua sa patrouille. Sa prochaine cible était un marchand dans la force de l'âge qui n'avait pas payé depuis deux mois. Le matin même, Alec avait envoyé un petit nouveau faire un tour à ce magasin, l'assassin n'était pas revenu car il devait enchainé deux missions et Alec aimait choisir le payement lui-même.
Il se rappela le collier d'améthyste et le décrocha de son cou, il était vraiment appréciable : léger, parfait pour toutes les occasions, il serait vraiment beau sur le cou d'une jeune femme. Le conseiller secoua la tête avec désinvolture et rangea le petit bijou une petite pochette intérieure à même sa poitrine. Il y mettait les objets dont il voulait s'assurer ne pas être dépouillé facilement bien qu'il ne soit jamais en danger par rapport à ce genre d'activité.

Il pivota tout à coup à droite et s'engouffra dans le petit commerce. Malgré le soleil du dehors, la pièce était sombre laissant à peine filtrer la lumière du soleil par la vitrine. Pas de trace d'une âme qui vive.
Avec désinvolture, Alec retira le manteau qui le couvrait du menton aux chevilles pour le jeter sur le comptoir. Ce morceau de tissu n'avait aucune valeur et ne comprenait rien de ce dont Alec avait besoin. Ce geste dévoila des habits certes simples mais plus riches et plus soignés : un pantalon de cuir noir soutenu par une large ceinture à la boucle dorée, une tunique blanche relativement serré impeccable qui dévoilé une épaule ; en dessous, à l’abri des regards indiscrets, se trouvait la pochette.
Il regrettait de ne pas avoir d'occasion proche de mettre ses habits d’apparats, pour un diner mondain par exemple. Dans des jours comme celui-ci, seuls ses bagues, ses bracelets de cuir et ses autres bijoux réveillaient son extravagance. D'un mouvement de mains, il utilisa un de ses bracelets (celui tressé avec des fils d'or) pour se nouer les cheveux en queue lâche et releva les manches de sa tunique.

Cette sensation d'être suivi ne s'était pas évaporée mais Alec décida tout de même de faire le tour du propriétaire. L’armoire derrière le comptoir attira son attention, il passa au dessus du comptoir pour l'atteindre et l'ouvrit doucement.

D'une main, il retient de cadavre qui en tombé, le repoussa à l'intérieur et renferma l'armoire. Il avait donc refusé de payer, bien. Le magasin appartenait maintenant aux membres du Pacte, l'assassin avait fait ça proprement au moins.
Il fit son chemin vers l'arrière boutique, toujours avec le même sourire qui ne changea pas. Pourtant, il était plus soucieux qu'à l'extérieur. La personne qui en avait après lui n'avait pas encore osait entrer mais ça ne saurait tarder.

Avec une pointe de satisfaction, il vit sur la table d'atelier du matériel artistique et une plaque de métal. Il commerça rapidement à gribouillait dessus.
Ses poignées mis en valeur par deux petits bracelets de cuir gravé finissaient de se mouvoir lorsque le sourire d'Alec s'agrandit de nouveau.

Sujet: Re: L'art du commerce Dim 21 Juin 2015 - 21:36

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ›

Oh, I may be on the side of the angels, but don't think for one second that I am one of them.

Dans un souffle j'apparais, d'une lame la douleur naît, et dans un songe tu disparais.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

L a jeune femme avança dans la foule sans lâcher sa cible un seul instant du regard. Elle avançait silencieusement au même rythme que la foule qui l’entourait, tel l’ombre des ombres, personne ne la regardait, elle était comme invisible. La populace s’affairait autour d’elle, les enfants couraient les uns après les autres, les vieillards discutait entre eux, et les commerçant criaient, négociant le moindre sous pour la moindre chose.
Un peu plus loin les cloches du temple retentir dans une cacophonie porté par la brise. Les membres du Cultus Verae y étaient tous agglutiné comme des mouches autours d’un pot de miel. Ils venaient là pour prier leurs Dieu unique Esus. Surement le prête était là lui aussi, parer de ces plus beaux atours, alors que certains habitant de la ville mourraient de faim… Zorya ne croyait en aucun Dieu quels qu’il soit. Seul les ordres d’Haznard comptait pour elle, car il l’avait sorti de la misère, de la faim, l’avait entrainé et avait fait d’elle se qu’elle était. Sa vie entière était dévouée à son grand et puissant maître. De plus, elle trouvait stupide cette vénération pour des individus qui n’existait pas et qui ne leurs apportaient rien en retour. C’était une perte de temps, et si certains avait utilisé leurs temps à faire des choses utiles plutôt que prié ils ne seraient pas là à se plaindre bêtement pour une divinité inexistante !

Elle observa sa cible, celle-ci s’apprêtait à entrer dans un nouveau commerce. Elle réfléchit quelque instant allait-il ressortir ? Devait-elle l’attendre ici, ou passer directement à l’action ?
Le choix était compliqué, elle ne savait pas si il était seul ou non dans cette établissement et ne savait pas non plus se qui l’attendrait une fois à l’intérieur. Mais l’envie de voir était plutôt forte, et elle n’était pas du genre à avoir peur de ce genre d’imprévu. Elle avait vu des situations bien pires que celle-là, mais la prudence était parfois la meilleure solution…

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Pénétrant dans une pièce sombre, il lui fallut quelque seconde pour s’habituer à la pénombre. Elle était aussi silencieuse qu’un chat suivant sa proie. Elle vit le jeune homme rapidement, il était seul, et gribouillait sur une plaque de métal. Il avait retiré son manteau, dévoilant ces vêtements, il était richement habillé, des tissus raffiné et de bonne qualité.

- Excusez-moi mon seigneur, j’espère ne point vous dérangez ? dit-elle avec une voix sensuelle.

Elle s’approcha avec grâce vers lui, elle souriait doucement. Et attendit que l’homme relève la tête en sa direction. Une fois arrivée près du jeune homme, elle ne baissa pas son regard, usant de ces charmes pour attirer son attention vers ce qu’elle souhaitait et non vers le principal danger. Elle avait sorti une de ces dagues en une fraction de seconde. La lame était maintenant sous la gorge du beau blond.
Si près de lui elle put admirer les traits fins de son visage, ces yeux d’or sans défaut attirèrent encore plus les sens de la voleuse.

- Si vous me permettez mon seigneur, vous avez là de bien belle choses qui m’intéresserait.

Elle glissa son doigt sur le visage de sa proie, et descendit en direction du précieux paquet qui l’intéressait par-dessus tout… Mais rien n’était jamais facile à obtenir surtout des bijoux, elle n’allait pas être au bout de ces surprises car le jeune homme n’avait pas l’air de vouloir se laisser totalement faire…

copyright crackle bones

Sujet: Re: L'art du commerce Dim 21 Juin 2015 - 23:16

"Excusez-moi mon seigneur, j'espère ne point vous déranger ?"

La voilà, la personne qui le filait depuis tout à l'heure. Avec un sourire en coin, il releva la tête vers la ravissante jeune femme qui s'avançait à présent vers lui. Elle avait une démarche féline soulignée par ses vêtements sombres. Ses yeux, encadrés par ses cheveux d'ébène et son visage de porcelaine, étaient animés d'une certaine candeur cachant un danger. Elle ne les baissa à aucun moment et Alec pu pleinement les admirer et en être satisfait.
Satisfait pour deux choses : il pouvait profiter pleinement de ces deux petites perles noires et il avait pu finir le touche finale de son œuvre.

Il sentit la lame sous sa gorge et ne pu s'empêcher de glousser pour sa bêtise. La belle demoiselle était très proche de lui à cet instant, si proche qu'il pu sentir le parfum de rose sucré de sa peau. Il pu aussi voir une flamme dans son regard alors que l'or du sien rentrait en fusion.

"Si vous me permettez, mon seigneur, vous avez là de bien belles choses qui m’intéresseraient."

Sur ces mots, elle caressa du bout du doigt la joue d'Alec pour se dirigeait sur le paquet qu'il cachait sous sa tunique.
Sentant le danger, Alec se dégagea de la dague avec fluidité et précision, un millimètre de plus et il aurait obtenu une plaie au cou. Il se plaça derrière la jeune femme mais fit quelques pas en arrière : elle était toujours armée et elle semblait loin d'être inexpérimentée. Il avait gardait la plaque de métal qu'il plaça sur sa poitrine en une sorte de révérence.

"Mais vous ne me dérangez pas du tout ma belle. Je vous attendais justement."

Il plissa les yeux et offrit un sourire carnassier. Cette jeune femme n'était clairement pas le genre à abandonner si facilement. Il plongea sa main dans sa tunique, le geste camouflé par la plaque de métal, et en sortie la chaîne en argent serti d'améthyste.

"Est-ce cette belle chose qui vous intéresse ? Vous m'en voyez désolé, mais ce petit trésor n'est pas négociable."

Sur ce, il envoya la plaque de métal se fracasser au fond de la pièce et porta le bijou à ses lèvres.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Sujet: Re: L'art du commerce Lun 22 Juin 2015 - 20:32

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ›

Oh, I may be on the side of the angels, but don't think for one second that I am one of them.

Dans un souffle j'apparais, d'une lame la douleur naît, et dans un songe tu disparais.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

E st-ce cette belle chose qui vous intéresse ? Vous m’en voyez désolé, mais se petit trésor n’est pas négociable.
Zorya ne put s’empêcher de sourire, elle qui pour le moment c’était contenté d’être très placide. Il avait réussi à se dégager de ça dague sans même avoir une seule égratignure. Elle aimait qu’on lui résiste, cela donnait du piquant aux jeux. Lorsque la souris acceptait de jouer un peu avec le chat, le plaisirs final n’en était que décupler !

- Qui vous dit que je souhaite négocier ? Dit-elle avec un petit sourire malicieux au coin des lèvres.

Elle tenait toujours sa dague à la main prête à s’en servir au premier signe de danger, ou de faiblesse de son ennemi.

Voir de plus près le dit collier lui donnait encore plus envie de l’obtenir, il était vraiment magnifique ! Bon elle savait qu’elle se lasserait vite de l’objet une fois obtenu, et finirait dans les coffres de l’armé d’Haznard. Mais peut-importe pour le moment, elle le voulait !

L e jeune homme envoya en un geste fluide et précis le bout de métal contre le mur, il n’avait même pas essayer de la viser. C’était plutôt étrange, mais Zorya ne s’attarda pas sur ce genre d’incident, elle ne lâchait jamais ça cible des yeux. Elle avait eu un entraînement dur dans l’armé d’Haznard, et avec de nombreuses tortures en chemin… Elle avait appris à ne pas se laisser distraire, en aucun cas !

Il porta le bijou à ses lèvres et y déposa un baiser. Elle s’attarda sur ses yeux d’or, dissimulés sous de longs cils blonds.

- Ce n'est pas la seule chose que je souhaite acquérir !

Puis s’élança en un bond en direction du jeune homme. Ses cheveux volant dans son dos.
Elle voulut attraper le collier sans succès, il l’évita rapidement puis elle envoya plusieurs dague en sa direction, elle savait qu’ainsi elle testerait ces aptitude en combats. Puis au même moment repris une dague de sa ceinture et fonça droit sur le jeune homme, visant le ventre.
De son autre main elle essaierait d’attraper le bijou, et de finir en beauté… Si celui-ci n’était pas à la hauteur du jeu, il mourait rapidement…

- Fait t'es prières beau blond, se bijou et pour moi !

Sujet: Re: L'art du commerce Mar 23 Juin 2015 - 12:46

Alec Chester

If you're good at something, never do it for free.
^{Whatever doesn't kill} _{you make you stranger.}

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

"Qui vous dit que je souhaite négocier ?"

Personne à vrai dire. Cette voleuse ne devait pas faire partie du Pacte, car elle ne disait rien à Alec, pourtant, il avait pris soin d'apprendre les noms des personnes douées et prometteuse. Jamais il serait passé à côté d'une si belle femme. Cultus Verae ou Serviteur du Nécromant ?
Elle semblait toujours dangereuse, arme à la main. Il pouvait voir ses pupilles se dilater tant le collier semblait l'attirer. Elle n'avait pas fait grand cas de son geste pour envoyer la plaque de métal contre le mur, elle était restée sur lui et rien que sur lui. Le Conseiller commençait à comprendre la manière de procéder de cette jeune femme.
Lorsqu'il porta le collier à ses lèvres, elle s'élança soudainement sur lui en déclarant :

"Ce n'est pas la seule chose que je souhaite acquérir !"

Le geste avait beau être rapide, Alec pivota sur le côté en s'assurant de garder le collier hors d'atteinte. Que voulait-elle d'autre ? Une lueur joueuse apparut alors dans le regard de l'homme. Oh, c'est ainsi...
Il vit une vague de dague arrivait sur lui et les évita d'un saut périlleux sur le côté. Il repositionna sur une main et en profita pour s'éloigner encore un peu en utilisant ce point d'appui pour sauter. Mais déjà la femme fonçait sur lui, son arme visant son ventre.

"Fais tes prières beau blond, ce bijou est pour moi !"

Avec un rire, Alec esquiva, la lame et la femme passèrent très rapidement à côté de lui. Mais l'effet de l’adrénaline donna à la scène une impression de ralenti.
Elle manqua de peu le collier mais la précipitation et le manque d'attention d'Alec firent envoyer le bijou sous un meuble au fond de la pièce. Le sourire carnassier aux lèvres et maintenant les mains libres, le Conseiller attrapa la femme par la taille et la planqua contre lui l'empêchant ainsi de bouger. Il posa sa tête sur son épaule, ses mains empêchant à la belle brune de bouger et de même pour les pieds.
Il lui souffla dans son oreille :

"Je ne pries pas gente dame, surtout pas Essus ou Lorlina. (il eut un rire désabusé) Rassurez-moi, vous n'essayez toute de même pas de me tuer ? Cela me briserait le cœur, joli rubis."

Ses yeux d'amateur d'art n'auraient pu imaginer autre pierre pour cette demoiselle. D'ailleurs, la suite promettait d'être amusante.

Sujet: Re: L'art du commerce Mer 24 Juin 2015 - 18:45

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ›

Oh, I may be on the side of the angels, but don't think for one second that I am one of them.

Dans un souffle j'apparais, d'une lame la douleur naît, et dans un songe tu disparais.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Elle avait le souffle coupée... En un instant elle s'était retrouvée bloquer dans les bras de son adversaire. Elle ne pouvait plus bouger, et n'appréciait vraiment pas cette situation. Elle était passée en quelque seconde de chat à souris...

- Je ne pries pas gente dame, surtout pas Essus ou Lorlina. Rassurez-moi, vous n'essayez toute de même pas de me tuer ? Cela me briserait le cœur, joli rubis.

Esus et Lorlina les divinations des êtres faibles sans conviction et qui ne sont pas assez sur d'eux pour ne croire qu'en leurs simple force. Non elle ne faisait pas partie de ceux-là ! Elle s'était battu contre la vie et contre les obstacles pour en arriver là. Elle n'avait jamais eu à prier, ce n'était que grâce à son ambition qu'elle avait réussi à s'en sortir ! Ce n'était pas grâce à un quelconque Dieu !
Elle essaya de se débattre pour se libéré des liens qui l'entravait, en vain.

- Mon cher sans vouloir vous vexer je crois que notre relation va un peu trop vite à mon goût. Dit-elle avec un brin d'amusement dans la voix.

E t puis le tuer n’était vraiment que la solution de dernier recours, sa curiosité avait été piqué au vif, elle voulait en découvrir plus sur cette étrange individu. D’où il venait, comment il s’appelait, et ce qu’il voulait. Ensuite elle verrait bien si elle a encore envie de jouer avec lui ou non…

- Avant d’être aussi familier avec moi, ne feriez-vous pas mieux de vous présentez ?

E lle attendait certes une réponse de sa part et même un peu plus, mais attendait surtout le moindre relâchement pour continuer à tester son adversaire. Et bon dieux ou pourquoi avait-il laisser tomber l’améthyste !Elle n'avait pas perdu à l'esprit ce précieux bijou ! Mais elle ne le voyait plus ni dans les mains de son adversaire, et ne l'avait vu a aucun moment le ranger. Il était là dans cette pièce mais où ? Sous cette énorme armoire, qui en plus d'être énorme dégageait une odeur assez désagréable...

A cette instant elle aperçut quelque chose qu'elle n'avait pas vu en rentrant trop occupée à ce concentrer sur le collier... Mais là coulant en légère goutte tombant en gouttelette sur le sol... Du sang ! Du sang coulait de l'armoire, elle ne savait pas vraiment le sang de qui ou de quoi mais peut-importe, c'est la matière première dont elle avait besoin.
Elle ne le montrait pas mais à cette instant elle compris que la chance tournait en sa faveur, et que grâce à ces misérables gouttes, la situation tournait fortement à son avantage !

Sujet: Re: L'art du commerce Mer 24 Juin 2015 - 20:50

Alec Chester

^{If you're good at something,} _{never do it for free.}
^{Whatever doesn't kill} _{you make you stranger.}

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ses vaines tentatives pour se libérer étaient presque adorables. La jeune femme était surprise de voir ainsi les rôles inversés et d'avoir perdu de vu l'améthyste. Pourtant, elle se ressaisit bien vite pour déclarer avec un peu d'amusement :

"Mon cher, sans vouloir vous vexer je crois que notre relation va un peu trop vite à mon goût."

Ce ne serait pas en effet exagérer de dire que cette situation était des plus équivoques. Et il est vrai que ce serait contraire aux habitudes d'Alec que d'y aller précipitamment, sans passer par l'étape "séduction". Pour lui, tout était séduction, l'art était ainsi, les mortels aussi. Sinon comment expliquer que les divinités soient aussi adorées ? La séduction était un dérivé de la manipulation et tout comme cette dernière, il y avait mille et une façon de la pratiquer.
De ce fait, il fallait aussi connaître son partenaire, son caractère, ses intérêts, deux ou trois détails en apparences sans importance mais utilisés habilement très efficaces. Et des informations sur cette jeune femme, il en avait finalement très peu : une voleuse, au service du nécromant ou d'Essus et douée dans l'utilisation des dagues. Pourtant, l’instinct d'Alec lui criait que cette femme cachait encore de nombreux secrets.
Son intérêt pour elle grandit encore un peu plus, combien de temps allait-il encore s'écouler avant qu'elle ne dévoile tout son jeu ? Une chose est sûre, il ne délovera pas ses propres cartes avant d'avoir vu toutes celles de son adversaire.

"Avant d’être aussi familier avec moi, ne feriez-vous pas mieux de vous présentez ?
- Êtes-vous réellement en position de poser des questions ? Mais je dois admettre ne pas m'être comporté comme un véritable gentleman. Je me prénomme Alec. Et je suis un grand amateur d'art, d'art en tout genre..."

Le souffle de ses mots caressait la nuque de la jeune femme, alors qu'il gardait sa position sans fléchir. Ce cou offert lui donnait envie d'y déposer un baiser... Il pesait le pour et le contre de cette action lorsque le froncement de nez de la jeune femme lui rappela l'odeur qui commençait à s’installer dans la pièce.

Le marchand. C'est vrai que son cadavre était dans l'armoire, quelques goutes de sang commençaient ç perler au pied de l'armoire. L'atmosphère de ce moment en prenait un coup.

Finalement, Alec revient au cou de porcelaine de la jeune femme. Il céda à son envie et y déposa quelques baisers. Il changea rapidement de position : une main maintenait les poignées, l'autre bras tenait ses hanches.
Se rappelant soudainement d'un détail, Alec eut un petit rire avant de demander avec une voix joueuse :

"Et vous, que puis-je connaître à votre sujet ?"

Il se demanda si elle réagirait bien à son geste mais il ne perdit pas confiance : il avait encore de nombreux atouts.

Sujet: Re: L'art du commerce Sam 27 Juin 2015 - 21:43

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ›

Oh, I may be on the side of the angels, but don't think for one second that I am one of them.

Dans un souffle j'apparais, d'une lame la douleur naît, et dans un songe tu disparais.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

L'ambiance de la pièce devenait étrangement sombre, le temps paraissait duré des heures, et ainsi positionné Zorya n’était pas vraiment à son aise. Elle n’avait accès à aucune de ces dagues caché dans chaque recoin de tissu. Ne pas pouvoir bouger était un supplice pour la jeune femme. Elle était prise au piège…

- Êtes-vous réellement en position de poser des questions ? Mais je dois admettre ne pas m'être comporté comme un véritable gentleman. Je me prénomme Alec. Et je suis un grand amateur d'art, d'art en tout genre…

Un véritable gentleman ? Tiens donc … Encore un prétentieux charmeur qui vie de richesse et de séduction… Ensuite pour un amateur d’art, elle avait vu mieux, car ce monsieur avait tout de même réussi à perdre l’améthyste en un rien de temps… Mais malgré tout il était attirant, son regard qui la fixait était envoutant. Il était la lumière qui attire les animaux la nuit, aussi luisante et aussi intrigante tout autant.

Le souffle du jeune homme réchauffait la nuque de la jeune femme, et un sombre désir l’envahi soudain. Son odeur musquée, le contact proche et charnel, et son souffle, tout envoutait la belle brune au point de se détendre dans les bras de son adversaire. Elle aurait aimé ce laissée aller à lui sans protester, se laisser contrôler par son désir primaire et plaisant. Elle aurait voulu ne plus réfléchir et être sage, ne plus résister… Mais ce n’était ni l’instant ni le moment. Son rang de serviteur était plus fort…

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Il fallait agir précautionneusement, de façon à ne pas dévoiler ces cartes et attaquer en gardant un part de mystère dans ces actions. Puis contre toute attente alors que la jeune femme était perdue entre les yeux envoûtant du jeune blond et l’objectif de sa mission, Alec agit de façon très surprenante en tirant avantage de la situation… Il changea de position rapidement et déposa un baiser sur le coup de la voleuse. Le contact des lèvres était doux et agréable. Elle apprécia au fond d’elle-même se contact malgré la surprise qu’il ose ainsi la toucher et violé son espace vitale sans son consentement. Mais l’occasion était parfaite, il ne la maintenait plus aussi bien dorénavant, et elle lui donna un coup de genoux juste à l’endroit où il aurait le plus mal…

Elle se dégagea rapidement de ces bras et fit un bon de recul pour être en sécurité. Puis enchaînant rapidement pendant que son adversaire était dans l’incapacité de riposté ou même de la regarder. Elle utilisa son flux magique en direction des gouttes de sang qui perlait de l’armoire, elle les attira vers elle pour les enfermer dans une petite fiole, le sang était plutôt rare et le fait d'en avoir sur elle, près à être utilisé, était un atout majeur. Mais pour le moment, le jeune homme était assez occupé par son atout viril, elle n'aurait pas besoin de s'en servir tout de suite.

Courant vers le précieux bijoux sous l’armoire, elle s’en empara rapidement et fila en direction de la porte de sorti, elle espérait qu’il la poursuivrai mais qui ne la rattraperai pas facilement. Si il réussissait à la suivre le jeu serait d’autant plus intéressant pour elle, et l’attirance qu’elle ressentait pour lui ne serait que décupler ! Elle l’appréciait au fond, et aimait jouer par-dessus tout !

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

S’enfonçant dans les étroites ruelles, elle filait comme le vent, souple et agile comme le cerfs dans les bois. Elle se dirigea vers les ruelles qu’elle connaissait bien, son repère… Les bas fond de Lumérill repère des serviteurs du Nécromant, voleurs soldats noir, espion et assassins tous étaient ici tous se retrouvait dans ces endroits.

Osera t-il me suivre ?

Veut-il vraiment me connaitre ?

Sujet: Re: L'art du commerce Dim 28 Juin 2015 - 16:39

Alec Chester

^{If you're good at something,} _{never do it for free.}
^{Whatever doesn't kill} _{you make you stranger.}

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Comment avait-il pu être si laxiste avec lui-même ? Peut-être était-ce la certitude d'avoir, au sens propre comme au figuré, un atout de choix dans sa manche ?
Il était loin d'être aussi narcissique qu'il le montrait à tous, il se mettait tout simplement en scène. Et peut-être que cette fois, il avait été un peu trop loin dans son rôle. Le "gentleman" était le rôle le plus simple mais aussi qui débordait vite et amené à des excès.

Bien que sur le moment, la jeune femme sembla apprécier le contact de ses lèvres sur sa nuque, elle profita de l'occasion pour se dégager. Et elle n'épargna pas Alec dans le processus. Ce dernier se replia sur lui-même sous le choc mais, les yeux cachés par un rideau de cheveux blonds, il aperçu du sang bougeait et la jeune femme tenir un fiole dans sa main. Qu'elle était la signification de ceci ? De la manipulation magique ?
A peine cette pensée l'avait effleurée que la jeune fille se précipita sous un meuble pour en extraire le collier. Un rire menaça de monter chez Alec, oh, il devait rester calme encore quelques instants... La douleur se dissipait rapidement, il avait vécu bien pire. Peut-être vivra-t-il bien pire.

La jeune femme sembla rapidement en avoir fini et sortit du magasin en courant agilement. Alec Chester se redressa alors, une main sur le ventre pour contrôler son fou rire. Oh oui, cette femme avait de nombreuses qualités : son agilité, une grande combattivité, une beauté trompeuse, un certain sens de l'humour... mais malheureusement pour elle, il lui manquait quelque chose d'important : l’observation et la patience. Non pas que la réactivité ne soit pas importante, au contraire, elle avait sauvé Alec de nombreuses fois, mais la précipitation faisait commettre des erreurs impardonnables.

Comme prendre le mauvais objet.

Alec se redressa et partit retrouver la plaque de métal qu'il avait laissé plus tôt contre le mur. Avec une pointe de soulagement, il ramassa un paquet dissimulé au dessous. Rien n'avait été abimé, c'était parfait.

Plus une seconde à perdre, il fut dehors en quelques secondes et courait déjà au travers de la foule. C'était trop dangereux de garder le paquet avec lui, il fallait trouver un membre du Pacte à qui le confier avant qu'il ai rattrapé la jeune femme.
Un grand sourire s'afficha lorsque Alec reconnu une ombre à travers les commerçants. Sans même l'avertir, il lui lança le paquet et continua sa route. Le Maître attrapa sans peine le colis et continua son chemin, maintenant habitué aux frasques de son Conseiller.

Maintenant, il pouvait continuer de poursuivre cette jeune femme si mystérieuse. Peut-être se rendra-t-elle compte de la supercherie, après-tout, le pouvoir d'animation de l'art d'Alec était loin d'être éternel. Et elle reviendrait vers lui, ainsi, il sera enfin à qui il avait à faire.

Sujet: Re: L'art du commerce

» L'art du commerce avec un expert ~

L'art du commerce

L'art du commerce

Sujets similaires

Sujets similaires