Capital des hommes, si brillante et prestigieuse. Un rempart inébranlables, digne de ça fierté et prestance. J'aurais put me réjouir d'être entré dans cette capitale si mes souvenirs de celle-ci n'avaient pas été aussi horribles. Les bas fond de cette ville la ou j'avais commencé mes premiers combats en tant qu'esclave, pour divertir un bande de nobliards qui derrière leurs visages de saint, cachaient des ordures de la pire espèce.

Tout en me grattant la tête je chassa ses mauvais souvenirs et avança en compagnie de mon capitaine et de la nouvelle recrue, un orque aussi bavard que compétent. Personnellement je l'appréciait pas plus que ça mais je devait reconnaitre qu'il avait véritablement le tempérament d'un audacieux, c'est a dire fier et dur en affaire. Nous avions pas mal de point commun et c'était peut être pour ça que le capitaine l'appréciait autant.

Arriver dans la périphérie de Lumérill, le capitaine pris une chambre d’hôtel, pour que l'on commence a ce préparer. L'attaque devait se dérouler ce soir a la grande réception du duc Zelong de Thacardhis. Cette homme devait inviter pas mal de monde et de connaissance que Drake pourrait reconnaitre par leurs odeurs et leurs jacasseries.
Ces porteurs d'esclaves hybride et furry en majorités... Il devait tous mourir...

Une fois dans la chambre il déposa des vêtements luxueux, rouge et or. Et des un peu plus simple pour l'orque.

Vous savez que je ne pourrais pas venir avec vous les gars dit-il. Je suis désolé de te faire subir tous ça mon petit drake.

Je fixa les vêtements en soupirant longuement. La noblesse me rappelait que des souvenirs amers.

T'inquiète pas pour ça dis-je en prenant les vêtements. Je connais l’importance de mon anciens nom...

J'entra alors dans la salle de bain, alors que le capitaine tendis une pierre violette a l'orque.

Pour le moment j'aimerai que ce soit toi qui la garde. Au moment opportun, cache la dans le chateau et sortez par la suite. Drake connait comment il fonctionne. Et sil te plait garde un oeil sur lui. C'est le seul fils que j'ai...

Être recruté dans un équipage n'avait pas été aussi facile qu'il l'avait imaginé en premier. D'accord de temps en temps il avait eu quelques petits trucs en freelance mais bon, entre superstitieux et avare, peu de capitaines étaient aptes pour quelque chose de plus permanent.

Mais la chance avait souri et était tombée sur un homme généreux qui avait bien accepté de le prendre.
Le capitaine était vraiment un homme bien...
son quartier-maître, le lion... était intéressant ... et respecter son efficacité. Mais... Il avait vite décelé une vie bien remplie , était quand même curieux d'en apprendre plus sur sa ou sur lui. Enfin en évitant maximum de s'attirer des ennuis. Pas que la  planche lui fasse peur. C'était surtout pour être redevable d'avoir été accepté dans cet équipage.

Il s'était alors forcément senti obliger de surmonter son anxiété de savoir qu'ils avaient quelque chose à faire dans les terres.

Bon côté il voyait de nouveaux horizons... Il était jamais allé aussi loin dans les terres .... côté plus critiquable : c'était les terres .  Mais  c'était plus de peur que de mal .  Et découvrir à capitale humaine était quand même quelque chose d'assez impressionnant. Tout était si blanc et se voulait lumineux c'était bien différent de Nûmen .

Enfin, ils étaient là pour des raisons importantes ... et un travail important primait sur   la découverte.   Surtout quand ça venait directement de capitaines et du quartier-maître... non ça ne met pas du tout la pression.

Mais il avait des raisons d'être anxieux. Il était un poisson hors de l'eau. Lieu inconnu , milieu inconnu ... il devra prend très vite sur le tas à jouer son rôle.

De la chambre d'hôtel dédié leur préparation, il ne pouvait s'empêcher d'être un peu agité. Allez venir dans un coin en répétant à voix basse quelques phrases ,  excusent ou même situation qu'il avait imaginée durant le voyage. Il était en quelque sorte en train de répéter avant le grand acte. Et il n'y aurait qu'une seule représentation...

Après un bref moment touchant entre le capitaine et son quartier-maître ...  qui à ce stade ne le surprenait plus comme début. Quand il avait ignoré cette relation parentale.
Lui s'était arrêté pour recevoir de la part du capitaine ses propres "instructions" ... et surtout la pierre.

Pour le moment j'aimerai que ce soit toi qui la garde. Au moment opportun, cache la dans le chateau et sortez par la suite. Drake connait comment il fonctionne. Et sil te plait garde un oeil sur lui. C'est le seul fils que j'ai...

- Compris capitaine  ,  merci de votre confiance .

Il prenait à Pierre et lui était tendu.

- Je m'assurais qu'elle parvienne dans le château peu importe la sécurité autour...  et pour votre fils , je ferai bouclier de mon corps s'il le faut ...  que ma "chance" de pouvoir survivre au tranchant d'une épée lui servent aussi.

Il disait Saint une foie le plus calme et sur qu'il puisse avoir... même si il pouvait sentir quelques fourmillements dans ses membres quand sa tension avait fait un bon en réalisant les implications et surtout qu'il avait à charge de choses de très haute valeur pour cet homme.

Déjà dans les couloirs du manoir privé ou aurait lieu la réception du duc, tout le monde était fébrile. Les domestiques effectuaient les derniers tâches ménagères, les cuisiniers s'affairaient pour que le buffet soit prêt à temps, et les troubadours et autres artistes préparaient leurs numéros. Tout devait être parfait, et cela passait aussi par la sécurité.

Justement, la garde avait été renforcée, et un chevalier avait été choisi pour coordonner la protection de l'événement. Ce chevalier était le jeune mais prometteur Randgrith Durandal. Il se tenait dans l'une des grandes salles inoccupées du palais, face à l'essentiel de l'effectif de gardes de la soirée. Une cinquantaine d'hommes et de femmes endurcis et expérimentés, triés sur le volet pour leur loyauté et efficacité. Le jeune chevalier s'éclaircit la gorge, et prit la parole :

- Messieurs, mesdames, bonjour à tous. Je pense que certains ici se demandent pourquoi autant de moyens ont été déployés pour une réception ?

La section Divination à de la Tour Lumière a détecté que quelque chose de terrible allait se produire ici, dans les vingt-quatre heures. Malgré tous leurs efforts, ils n'ont pas pu découvrir quel serait l'événement en question, mais ils ont transmis leur trouvaille au palais, qui nous a tous dépêché.

Inutile de vous dire que quoi qu'il arrive, nous devons faire en sorte que cette réception se déroule sans le moindre accroc. Un échec porterait la honte sur toute la garde de Lumérill, pire, sur toute l'armée du Royaume !

Il croisa les bras. Il avait un mauvais pressentiment, toute cette affaire sentait mauvais. L'appréhension de ne pas savoir quelle forme prendrait l'attaque était une affreuse sensation, comme une boule de stress dans son ventre. Il souffla, et se remémora les mesures de sécurité qu'il avait réfléchi.

- Je veux deux personnes sur chaque accès : Portail d'entrée, l'accès par les cuisines, la porte des domestiques. Si quelqu'un n'est pas sur la liste, vous le virez, si quelqu'un à une arme ou un objet enchanté, vous prenez, et vous le rendez quand ils partent. Les domestiques à la porte principale ont mis en place un vestiaire, il est impératif qu'aucun objet dangereux ne rentre.

Pour trouver les objets magiques, vous serez pourvus d'anneaux de détection. Ils sont pas parfaits, mais ils devraient trouver la plupart des objets, y compris ceux dans un sac ou sous des vêtements. Soyez polis mais fermes avec les invités.

En plus de ça, à l'intérieur, nous aurons l'aide de miss Cherenkov ici présente.

Le jeune homme se tourna pour montre de la main la magicienne à ses côtés. Cette elfe aux cheveux rouges étaient une magicienne du palais spécialisée dans la détection de magie et la télépathie. Ses pouvoirs n'étaient pas utiles dans en combat direct, mais elle pouvait maintenir un réseau de communication entre les gardes, et trouver ceux qui utilisaient la magie à l'intérieur du palais sans difficultés.

- Dame Cherenkov sera celle qui maintiendra le réseau télépathique entre tout le monde. A intervalles régulier, elle vous enverra un message pour s'assurer que tout va bien.

Pour tous ceux qui ne sont pas aux portes, vous formez des patrouilles de quatre. Groupe un et deux patrouilleront les jardins, groupe trois et quatre surveillent la salle de bal, groupe cinq et six le reste du palais. Les quatre autres groupes, vous êtes en réserve, restez dans la salle de garde et ne dérangez pas nos télépathes. Vous serez appelés si une zone a besoin d'une surveillance renforcée.

Cherenkov sera avec moi, on surveillera principalement la salle de bal. Il est impératif que vous reportiez le moindre événement louche. Est-ce que c'est bien compris ?

Les soldats se mirent au garde à vous, et, d'une seule voix, répondirent au chevalier :

- OUI CHEF !

Celui ci sourit, satisfait. Ses subordonnés étaient compétents, il n'avait aucun doute qu'avec eux, ils feraient échouer ce qui arriverait, quoi que ce soit.

L'après midi passa rapidement, et les soldats se repartirent à leurs postes, attendant les premiers invités. Randgrith alla se placer dans la salle ou la réception aurait lieu. Bientôt, l'hôte de la soirée et ses invités viendraient ici pour déguster le buffet, voir les performances que les artistes donneraient, et discuter en bonne compagnie. Cherenkov le regarda, avant de prendre la parole.

- Vous pensez que ça ira ?

Le chevalier fronça les sourcils, l'air déterminé. Il avait ses propres doutes, certes, mais ce n'étaient que des pensées inutiles. En tant que commandant, il devait s'assurer d'afficher une façade confiante.

- Il le faut. C'est notre devoir.

Dehors, au grand portail, le dispositif pour gérer l'entrée des invités avait été établi. Un majordome doté de la liste des invités s'assurait de l'identité des invités, sous le regard des gardes postés de chaque côté de la porte. Les invités et leur entourage étaient ensuite priés de déposer leurs armes, manteaux et objets magiques auprès du service de vestiaire assuré par deux domestiques. Enfin, les deux gardes s'assuraient de l'absence d'armes et d'objets magiques avec une petite fouille assisté par les anneaux de détection dont ils étaient pourvus. Une fois le portail passé, un long tapis rouge avait été déployé dans l'allée, et une rangée de domestiques étaient chargés de mener les invités jusqu'à la salle de réception.

Dans la salle de bain je jeta un dernier regard vers le miroir. Les poils taillés, les cheveux coiffés, je me sentais méconnaissable. Même mon odeur qui n'était plus celle de la mer me dérangeais un peu. J'allais retourner dans un monde que je détestait par dessus tout. Rapidement je boutonna ma nouvelle chemise de luxe et mis ce qu'on pouvait considérer comme le costard de l'époque. Je mis à ma ceinture les deux épée de haute facture et en inspirant une dernière fois je tourna les talons.

La réaction du capitaine fut facilement devinable, me voir comme ça le surpris au plus haut point. Je me demandais aussi d'ailleurs comment l'orque me voyait maintenant. Enfin bref, je m'assit alors sur le lit et repassa dans ma tête le plan. Mon véritablement nom était Kifaël Deldedricks 4 ème fils du baron Deldedricks. Reconnu dans les armés elfiques pour leurs efficacité au combat. Tss rien que de lui rappeler tous cela lui donnait la gerbe.

Mais ça place pour entrer était assurer. Pour l'orque, le faire passer pour un serviteur pouvait passé. Sinon il faudra recourir au Plan B car il n'acceptai peut être que les invités. Le mieux est donc de ce faire passer pour un de mes frères, qui ne viendra que quelque jours plus tard, du au retard finement orchestré par les relations de mon capitaine. Pour le reste il fallait voir sur place. Je comptait beaucoup sur l'orque pour m'aider, mais lui même semblait un peu nerveux. Ce qui étais nettement compréhensible, on a pas droit a l'erreur.

Je me leva alors et échangea encore quelque mot avec mon père adoptif, puis sortit avec l'orque dehors.

ça va ? pas trop stressé ? Dis-je pour détendre l'atmosphère.

Mais moi même je n'étais pas du tout rassuré. Il commençait a faire nuit et la réception n'allait plus tarder. Après une bonne heure de marche le château fut visible, en s'approchant un peu plus, je pus constater a quel point il était bien gardé. Je m'y attendais mais peut être pas as ce point. Tout en grognant je m'exclama.

Sa va être plus dur que prévue.

La tenue luxueuse allait bien au lion. Même si... pour Armandin c'était pas vraiment la quintessence , l'ensemble allait bien, on croirait vraiment un descendant une quelconque dynastie qui avait argent et pouvoir et savait l'exhiber comme tous les nobles. Leur préféré juste les tenues beaucoup plus utilitaires que l'ensemble des apparats... mais bon, il fallait sont dans le décor.

Après le lion , il allais lui même se changer pour enfiler sa tenue. C'était bien moins flamboyant mais il était Monsieur personne , donc il devait forcément être éclipsé par le " noble " il serait le serviteur. Remarque ça à lui donner au moins plus de liberté...

À l'opposé du lion , l'orque décidait de ne pas prendre d'armes. Ce n'était pas le rôle d'un serviteur ...

Lorsqu'il fut temps il accompagne au-dehors le lion... ils étaient au point de non-retour, il savait quel était son rôle et que cela n'allait pas être simple. Un noble par définition avait tellement de pouvoir et d'argent naissance, ça se protégeait donc car les biens et personnalités remplaçables par leurs droits... leur sang non .

ça va ? pas trop stressé ?

- Non ça va ... le stress est bon tant qu'il n'est pas dominant .

Puis il se racla la gorge devant de faire une imitation d'un ton mielleux d'un serviteur.

- Votre seigneurie n'a pas a inquiété pour son modeste serviteur. Mon devoir envers la noblesse éclipse mes préoccupations de maigre importance .

Il reprenait sa voix normale.

- Je pense que j'ai le bon truc .

À l'approche du chapiteau, il pouvait néanmoins remarquer comme pour le lion la présence d'un important dispositif de sécurité.

Autant de monde, ça allait être problématique. Il devait réfléchir à un plan et surtout être plus prudent , qui sait ce qui pouvait y avoir d'autres de présent et en plus c'était pas les troupes qui manquaient dans cette région.

Sa va être plus dur que prévue.

- Visiblement quelqu'un a quelque chose à se reprocher ou un fétiche des hommes en armures rutilantes .

Il avait lâché sa plaisanterie afin de se donner quelque secondes pour réfléchir au premier obstacle... comment passer la sécurité sans faire découvrir l'artefact. S'il était saisi n'était pas sûr qu'il soit au bon endroit pour avoir les effets voulus... ou pire que c'est identifié et que les deux soient bon pour case exécution.

- J'ai une idée ...

En même temps il écartait légèrement sa chemise liquéfiée à une partie de son ventre avant d'y enfoncer la pierre puis le faire retrouvait à son corps son aspect normal. C'était le seul endroit où personne ne pourrait aller chercher.... et ça chatouillait un peu.

- Je pense pouvoir faire entrer comme ça la pierre... par contre éviter de déclencher quand je l'ai en moi .

Il réfléchissait un instant.

- Un plan pour une fois l'intérieur ? "Mon seigneur " .

Il préférait une approche prudente pour sa part. Il n'était pas un combattant aguerri ... et être en infériorité numérique ne lui plaisait pas vraiment.

- J'opterais plus pour prendre le temps d'observer et de tester la sécurité avant d'essayer un mouvement. J'espère vous êtes prêts à babiller ...

Les domestiques avaient l'oeil pour reconnaître le grain de l'ivraie, les nobles des roturiers, et ainsi de suite. Ils n'avaient pas reçu de briefing concernant la sécurité, mais avaient une liste qui théoriquement, contenait les noms de tous les invités.

Théoriquement, car beaucoup de nobles n'avait pas jugé bon de prévenir de leur venue à la réception à l'avance. Le regard perçant des domestiques suffisait cependant à écarter les gens qui n'avaient rien à faire ici. En voyant le lion et l'orque, le majordome à l'entrée donna un hochement de tête respectueux.

- Bien le bonjour, monsieur, à qui ai-je l'honneur ?

En entendant le nom Deldericks, son premier réflexe serait de baisser les yeux pour consulter sa liste. Il n'y avait bien entendu aucune trace d'un Kifaël dessus, mais ce jeune homme avait l'attitude d'un noble. Après quelques longues secondes, le majordome sourit, et fit une petite courbette.

- Monsieur Deldericks et son serviteur, bien sûr. Je vous en prie, par ici.

Il indiqua de la main le portail, ou deux gardes étaient stationnés. Ces derniers seraient plus difficiles à tromper. L'un d'eux marcha à la hauteur du duo, levant la main pour les arrêter.

- Monsieur, un instant s'il vous plaît. Je vais vous demander de déposer vos armes et objets magiques au guichet. Question de sécurité, vous comprenez ?

Il avait aperçu les épées au côté du lion, bien entendu. Le ton des gardes était poli, mais ferme. Pas question de négocier avec eux. Le garde alla déposer les épées au vestiaire qui avait été mis en place, un domestique les prenant et les plaçant dans un casier prévu à cet effet.

- Vous pourrez récupérer vos effets personnels ici après la soirée. Je devoir procéder à une fouille.

Il s'occupa de chercher des armes dissimulés sur la personne des deux invités. Cependant, il ne trouva rien, mais fut cependant alerté par quelque chose. Son anneau avait réagi à l'orque. Il se tourna vers son collègue.

- Hey. J'ai une réaction, mais je trouve pas d'objet magique. On fait quoi ?

Son collègue le regarda, fronçant les sourcils un instant, avant de se détendre, et d'agiter la main.

- Laisse les passer, ces anneaux sont trop sensibles, ça doit être les objets entassés dans le vestiaire qui font ça. Je vous en prie messieurs, passez une excellente soirée.

Les deux gardes s'écartèrent, laissa passer le duo. Ils étaient parvenus à entrer sans encombre dans le château. Ils se retrouvaient donc sur le tapis rouge dans l'allée centrale. Depuis l'entrée, ils pouvaient voir un groupe de quatre soldats en patrouille, munis de hallebardes. Visiblement, la sécurité intérieure était encore plus serrée que celle au portail. De temps à autre, un soldat levait deux doigts à sa tempe, ses camarades s'arrêtant pour l'attendre. Cela durait une ou deux secondes, avant qu'ils reprennent leur route.

A l'intérieur de la salle de réception, les invités avaient commencé à entrer, remplissant la pièce. Depuis son poste d'observation, Randgrith pouvait apercevoir le duc responsable de la soirée. L'homme avait, d'après ce que le chevalier avait compris, une excellente réputation. Il se tourna vers sa camarade.

- Un problème, Ser Randgrith ?
- Non, c'est juste que... Je sais pas. J'ai du mal avec les nobles. J'espère qu'aucun d'entre eux va se mettre en tête de venir nous parler.

D'un coup d'oeil, il vérifia que les deux patrouilles assignées à la salle étaient en position. Ses soldats étaient stationnés aux différentes issues, immobiles comme des statues, mais attentifs. Il leur lança un hochement de tête, auquel ils répondirent.

- Du nouveau, Cherenkov ?
- Rien à signaler, tout se passe sans accroc.
-Espérons que ça reste comme ça.

L'orque avait de la suie dans les idées et ses pouvoirs m'étonnait au plus au point. Il semblait même énormément s'amuser dans son rôle de serviteur. Quoique toujours aussi bavard.

Arrête de jacasser, tu en fais trop. Un serviteur doit savoir se taire. Pour le reste ne t'inquiète pas. Si je déteste autant la noblesse c'est bien parce que je la connais sur le bout des doigts. Dis-je avant d'arriver vers la sécurité.

Par les crocs acérés de mes ancêtres... tout ce passait bien pour le moment. Les serviteur m'avaient réellement pris pour un noble ce qui était dans un sens le cas. J'ai crus que par la suite mon cœur allait s'arrêter lorsque les soldats utilisèrent les détecteur magique. Une telle sécurité me surpris, comment savait t-il qu'il allait se passer quelque chose ? Une divination ? ou quelque chose de magique peut être. Moi qui en était complètement dépourvue, j'avais a du mal a comprendre. Mais c'était possibilité plutôt viable. Il suffisait de voir ce que savais faire mon pseudo serviteur.

Lorsqu'il me demandèrent mes épée je protesta quelque seconde, il était impensable qu'un dignitaire de haut rang, chef d'une partie des armés elfiques devaient rendre des comptes ah un vulgaire soldat,je me montra donc un peu désagréable, mais finis par les donner en grognant.

Puis vint la fouille ou même-ci je me laissa faire j'appuya le pire des regards offusqué.

J'espère ne pas être reçu comme cela ou que j'aille, l'empire humain croit qu'il y aura une attaque ? Ou autre chose du genre ? Jamais on ne m'avait traiter de la sorte. Enfin vous voyez bien que je n'ai rien ça deviens ridicule.

Je me surpris moi même par la médisance de mes mots, mais en regardant les autres nobles il était fort de constaté que je n'étais pas le seul. Leurs détecteurs sonna alors mais le garde laissa passé, après ils n'avaient rien trouver.

Arriver a l'intérieur je souffla un coup. Un bonne parties de la noblesse commença a s'entasser dans la salle principal. Je reconnu certains ce qui me fit hérisser légèrement le poil, certains de ces hommes m'avaient vue me battre contre leurs propres esclaves, je me rappelait de leurs rires, de leurs colères lorsqu'ils perdaient, des paris qu'ils mettaient sur ma tête et des coups de fouets pour me faire rentrer,je vis aussi d'autre ou j'ai du assouvir leurs désirs les plus charnels en payant mon mètre actuels.

Pendant quelque seconde je vis rouge, voulant les déchiqueter un par un. Les voir rire, sourire, parlé de politique ou de leurs enfants prodige et bien bien enlevés, me fit un haut e coeur. Me tous cela ce passa intérieurement. Je ne bougea pas juste pour quelque seconde.

Je souris alors avec le plus d'hypocrisie que je pouvais et m'avança dans la foule comme-ci de rien était accompagné par l'orque. Je chercha les lieux les moins surveillé d'un simple coup d'oeil en me présentant avec un fierté insolente, mais juste le poids de mon nom, ou la prestance de mes gestes me valait d'être véritablement au sérieux.

J'inventais des réponses a des questions, en me basant sur les souvenirs de mon enfances. Je me surpris a me sentir a l'aise, faisant semblant de prendre plaisir a parler et a m'intéresser a leurs vies. Quand le vint le duc maitre de ces lieux je le salua en lui assurant la bonne entente qu'il pouvait y avoir entre la terre des homme et le pays elfique. Lassant parfois quelque boutade qui comme je m'y attendais le fis bien rire.

Puis au dernier moment je congédie mon serviteur pour qu'il aille avec les autres. Après ici ce n'était ça place d'un revers de mains. Puis je continua a parler avec l'homme que je voulais juste voir mourir a un point extraordinaire.

Il y avait des gardes partout. qui regardait du haut, j'avais bien envie de savoir ce qu'ils savaient sur ce qui allait c passer, je monta alors doucement invita l'un d'eux a boire de l'hydromel avec moi. Il semblait droit et très a cheval sur son travaille et semblait aussi avoir un poste important.

Je m’excuse d'avoir été désagréable au début, je me présente Kifaël Deldedricks commandant de l'armé des fantassin elfique. Et 3ème fils du baron Deldedricks. Je suis surpris de voir autant de garde, comprenez ce genre de sécurité cela me connait un peu que ce passe t-il dite moi ?

Arrête de jacasser, tu en fais trop. Un serviteur doit savoir se taire. Pour le reste ne t'inquiète pas. Si je déteste autant la noblesse c'est bien parce que je la connais sur le bout des doigts.

Pour seule réponse il faisait signe qu'il se taisait maintenant...  c'était le lion qui savait...  il se contentait donc de l'accompagner jusqu'à la sécurité. Il ne fut d'abord pas surpris par la mesure de demander les armes et la fouille... par contre ce qui l'a inquiété était leur détection magique.

Il avait tout fait pour garder son calme en apparence alors qu'il avait été fouillé beaucoup plus minutieusement à cause de ce fichu anneau.  Heureusement, les gardes le laissait passer au bout d'un moment, mettant cela au compte  de leur matériel...

Cependant pour lui le signal était clair. La pierre pouvait être détectée et il n'aurait donc pas beaucoup de solutions pour la sortir de son corps... il devait trouver un moyen de la planquer hors du rayon de recherche qui devait sans doute s'étendre à tout château...

C'était une très mauvaise problématique... si chaque garde pouvait potentiellement repérer l'artefact... ils pouvaient considérer que la salle était sous couverture complète. La même salle où il devait cacher l'objet ...  
surtout qu'avec leurs positions en hauteur et aux accès de la salle il allait être difficile pour lui de faire quoi que ce soit suspect pour chercher une opportunité .

Autre fait intéressant, ce mouvement de certain garde avec leur tempes ... s'il n'avait été qu'un seul gardait il aurait prit cette manie pour un mouvement parasite... mais ce mouvement était partagé par plusieurs personnes et il avait du mal à croire à une coïncidence...  

Il ne savait pas exactement ce que ça pouvait signifier mais si ça impliquaient la tête il fallait mieux être prudent et admettre de base qu'il y avait des choses qu'il ne voyait pas entre les gardes... Il faudrait mieux qu'il demande ça plus tard.

Pendant que Drake menait la conversation... quelle pipelette d'ailleurs... et après c'était lui qui devait la fermer ? Mais bien sûr ils n'étaient que le serviteur qui attendait un ordre...

Et qui se faisaient renvoyer d'un mouvement de main... il prenait en note de s'assurer après coup que cet épisode ne montrait pas à la tête du quartier-maître ... et d'émettre l'hypothèse que tous les nobles sont naturellement prédisposés à mal voir le personnel quand ils sont en groupe...

Bien cela lui laissait quand même un peu plus de marge et en même temps le séparait de son "maître" ... situation double tranchant ...

Cela lui laissait un peu temps pour réfléchir. Admettons sa pierre se fasse détectée , il ne pouvait rien faire actuellement , il aurait à trouver un moyen de neutraliser cette détection ou de la distraire sur quelque chose d'autre...
aussi  , les gardes n'ont pas remarqué avec leur anneau qu'il avait un huna ... autant considérer que son pouvoir échappait à la détection. En lui avait dit qu'il était coupé de magie contre comme ça au début... peut-être que ça pouvait venir de ça.

Au moins ça voulait dire qu'il pouvait utiliser son pouvoir sans être détecté à condition de rester furtif...

L'inventaire maintenant fait, il était temps pour observer. Et se renseigner à son propre niveau auprès des autres serviteurs... d'abord voir leur comportement pour adapter le sien et avoir l'air plus vraisemblable ... puis essayer de glaner des informations tout en observant le dispositif de sécurité.

Du coin de l'œil il observait Drake aller voir les gardes... il cherchait des informations c'était bien...

Lui de ce côté était dans un coin avec les autres serviteurs venus avec les invités... attendant un signal de leur maître pour accourir et obéir. Qui serait le premier aller chercher la balle ?

Enfin et commençait à se mêler aux autres serviteurs et à échanger avec eux. Essayant d'apprendre qui servait qui est progressivement de demander des questions sur les habitudes de leurs nobles respectifs.  Ainsi innocemment il demandait les habitudes et les goûts. Quel genre d'ordre il demandait le plus souvent , lui inventa chaque fois quelques réponses pour sembler crédible.  
Entre les nobles qui aimaient un peu trop l'alcool,  les femmes aux langues de vipères dès qu'on leur tourne le dos...
au il y avait moyen de lancer de façon insidieuse de la zizanie...

Chaque petite chose pouvait être une information viable pour commencer quoique ce soit .

Si quelque chose se passait entre les nobles ça ne serait pas les gardes qui seront comment directement réagir. Ils sont là pour les protéger des seules menaces extérieures pas les uns des autres...  c'est le joueur de réaction qui va montrer les chefs et les têtes pensantes.

Si il arrivait et identifier suffisamment de failles dans la foule...  et il devait y en avoir beaucoup de fissures dans le masque d'hypocrisie...  alors elle pourrait déclencher les tensions qui forceraient les chefs à donner des ordres et donc a être visible.

Fonction de soleil pourra estimer comment les sortir du tableau...  en espérant que Drake lui aussi des informations. S'il n'a pas trop bu... pitié qu'il ne déclenche pas l'artefact sous l'effet de l'alcool...

Le chevalier grogna intérieurement en voyant un noble monter vers son balcon. Bien sûr, la soirée ne pouvait pas se passer sans avoir à interagir avec les invités. Il le redressa, et força son meilleur sourire sur son visage. Puis, il leva la main et secoua la tête en voyant qu'on lui proposait de l'hydromel.

- Pas pendant le service, désolé.

Intérieurement, il aurait pas dis non a un peu d'alcool, mais hors de question de montrer le mauvais exemple quand il était connecté mentalement à ses subordonnés. Il passerait cette soirée sobre. Il jeta un oeil derrière lui pour voir ce que faisait Cherenkov. Cette dernière semblait fixer un point précis dans la foule, l'air absorbée. Pas d'aide de sa part, donc.

- Je m’excuse d'avoir été désagréable au début, je me présente Kifaël Deldedricks commandant de l'armé des fantassin elfique. Et 3ème fils du baron Deldedricks.

Randgrith dû faire un effort surhumain pour ne pas rouler des yeux devant cette brouette de titres. Il réussit cependant à conserver sa façade, et hocha la tête pour signifier qu'il trouvait ça intéressant.

- Je suis surpris de voir autant de garde, comprenez ce genre de sécurité cela me connait un peu que ce passe t-il dite moi ?

Ah, oui. Si le gars avait la moindre expérience militaire, il devait se douter que le dispositif en place était un peu costaud pour une simple soirée. A vrai dire, ceci avait été prévu, et le chevalier avait mis au point une défense imparable : Faire l'innocent.

- Pour tout vous dire, moi aussi j'étais surpris qu'autant d'hommes soient mobilisés. Enfin, j'imagine que monsieur le duc veut s'assurer que tout se passera sans encombres, vous savez comment c'est quand on rassemble beaucoup de nobles en un seul endroit, ça en vient vite aux mains.

Pendant que les deux hommes discutaient, Cherenkov, penchée au balcon, scrutait la foule en contrebas, les sourcils légèrement froncés. Quelque chose la dérangeait. Cherenkov avait été formée à la Tour Lumière, et ses spécialités étaient la détection de magie et la psychométrie. Mais pour la première fois dans sa carrière, parmi les signatures distinctes des mages présents dans l'assemblée, elle avait remarqué... Comme une anomalie.

Elle fixait son regard sur celle ci, un orque en livrée de domestique. Ce dernier semblait dégager comme une trace de flux, pourtant, elle était catégorique, il n'était pas mage. Et ça la dérangeait. Elle cligna des yeux, et la signature disparut, la laissant perplexe. Elle jeta un dernier regard à l'orque, puis le porta ailleurs. Randgrith remarqua le désarroi de sa partenaire, et l'interpella :

- Un problème, Cherenkov ?

Celle-ci répondit, agitant la main pour le rassurer :

- Non, rien. Juste les yeux qui piquent.

Cela suffit à rassurer le chevalier, qui retourna à son interlocuteur, tout en passant en revue mentalement ses hommes. L'équipe à la porte principale avait fini de faire entrer les derniers invités, et allaient procéder à la fermeture du portail.

- Vous ne devriez pas vous inquiéter monsieur... Deldericks ? Vous êtes entre de bonnes mains, essayez de profiter de cette belle soirée.

Mais bien sur pour la sécurité me dis-je a moi même. Cette chevalier était malin, il n'y a pas a dire. Cette réponse aurait certainement convaincue n'importe qui d'autre aurai poser cette question. Mais le pire aurait été d'insister, inutile de créer des suspicions.

Je savais pertinemment que je soulais ce pauvre soldat, le faite qu'il ne réponde uniquement qu'a mes phrases et qu'ils m'invitent en plus a m'amuser ailleurs en était la preuve. L'autre fille qui l'accompagnait semblait aussi imperturbable, qui était t-elle ? Je souris alors un peu plus en regardant mon verre d'hydromel. Plan B la moitié devrait suffire. je but donc deux gorgée. Et instantanément mes pommettes se mit a rougir. Je n'étais pas soul, mais assez pour que l'on puisse croire.

Je connaissais mes limites et même-ci elle était complètement pitoyable, je n'aurais jamais cru que ma faible accoutumance a l'alcool aurait put servir. Je revint alors vers le garde et la fille.

Vous semblez très absorber par la foule, mademoiselle dis je avec un air dragueur mais un peu lourd

Cherchez vous un peu de compagnie ? A moins que vous travailler avec ce soldat irréprochable.

Je me retourna vers Rangdrith avec un air amusé.

êtes vous ensemble ? pardonnez ma curiosité, je connait pas grand chose du pays des hommes et les coutumes que vous avez avec... vous savez... enfin... après une rencontre, la conception d'enfant... enfin bref, vous semblez bien vous connaitre et...

Je pouvait parier l'agacement du capitaine des soldats ce qui m'amusa encore plus. Mais il fallait que je lui convaincre aussi que de me maltraiter d'une quelconque manière aurai été une grosse erreur.

En temps que l'un des dirigeants des armés elfique, vous savez que je viens ici en temps que diplomate, et il est vrai que je connait peu de chose... aller décoincez vous un peu, parlez moi de vous, j'aimerai connaitre la population lambda et cette ville est si magnifique, comme cette jolie demoiselle d'ailleurs. Vous m'avez toujours pas dits si vous étiez ensemble. Oh ne me dite rien jouons a un jeux je suis d'humeur ! Vous m'écoutez j'espère, c'est très simple il suffit de répondre par oui ou par non. Alors on commence ?

Je m'assis sur la rembarre en souriant bêtement, le temps d'occuper ces deux pauvres âmes, tout en jetant un furtif coup d’œil vers l'orque. J'espérais assez captez l'attention pour qu'il fasse quelque chose. Sinon j'aurai été obligé de faire plus de bruit et la cela pourrait devenir un peu problématique. Enfin commençons par des questions qui choque.

Aller je commence alors soldat êtes vous puceau ?

Il observait la façon dont Drake essayait de s'y prendre... Il était hélas trop loin pour entendre quoi que ce soit ...
cependant en observant le lion il se rendait compte qu'il était lui-même observé. La femme qui accompagnait l'homme abordé par le lion... elle avait fixé et l'avait suivi du regard pendant une bien trop longue période. Alors même qu'il se déplaçait au milieu des convives de la façon la plus naturel possible afin qu'elle le perdre du regard...

Il faisait tout pour que de la face il pouvait sentir des sueurs froides , il ne pouvait prend aucun risque devait donc partir de la pire possibilité... elle devait être capable d'une façon comme une autre de sentir la pierre... mais son inaction... peut-être que comme pour les anneaux à l'entrée la signature était trop faible pour être identifiée avec certitude.

Une seule chose était sûre, il ne pouvait pas se permettre d'abandonner le colis dans le champ de vision ou même dans les régions les plus proches de cette femme...

Il devait faire très attention à avoir un instant pour s'éclipser quand elle ne regardait pas.

Heureusement pour lui, le lion ne s'arrêtait pas sa première tentative et avait décidé d'attirer l'attention d'une nouvelle façon... le manque de résistance alcool de Drake était connu dans l'équipage... Il était donc légèrement anxieux quand il prend une petite quantité d'alcool... c'était un pari peut-être les risquer mais cela lui laissait une opportunité...

Quand il vit que la manœuvre du lion se concentrait spécialement sur elle , Armandin saisit l'occasion...

L'un des seuls points où il pouvait facilement sortir et qui était autorisé était les jardins. S'éloigner des dangers de cette salle étaient son premier impératif... il ne perdait donc pas de temps pour sortir...

Une fois dans les jardins, il observait à la fois le bâtiment et les patrouilles qui circulaient...

Il aurait peut-être pu simplement planquer ici la pierre... mais c'était encore trop proche et trop simple à trouver. Il ne voulait prendre aucun risque et s'assurer qu'elle soit dans un coin convenablement difficile d'accès.

Et en plus, plus proche était de la salle moins ça lui laissait de temps pour partir avec Drake... une fuite rapide semblerait suspecte... et être retenu les empêcher déclencher l'explosion. Sans compter de risquer de les démasquer.

C'était maintenant qu'il devait choisir comment s'y prendre... caché dans les parcs intérêts des du châteaux Lapierre serait la meilleure solution. Ça serait bien la ou il chercherait en dernier... et un tant soit peu que celle-ci soit trouvée, il serait déjà trop tard...

Il commençait alors par observé les accès, s'il y avait des fenêtres mal fermées, même les ouvertures bloquées par des barreaux.... tout pouvait aller.

La deuxième chose à vérifier était le chemin qu'empruntent les gardes et le timing ...

Ceci ne pouvait pas être partout à la fois. Il devait forcément y avoir un interstice de temps ou il lui serait possible d'entrer clandestinement dans les zones interdites...

En même temps, il espérait que Drake ne fasse rien qui le met en danger ... il ne pouvait pas savoir ce qui allait lui arriver à partir de maintenant... et sa sécurité en plus d'être un impératif fixé par le capitaine , était essentielle à la réussite.

Randgrith commençait rapidement à perdre son sang-froid. Non seulement le stress d'une telle opération commençait à peser sur lui, mais ce nobliau était revenu à la charge, avec un coup dans le nez. Le chevalier était consterné, est-ce que c'était seulement possible de se mettre autant minable avec UN verre d'hydromel. Non seulement ça, mais il était aussi venu embêter Cherenkov, qui était occupée à surveiller la salle.

- Non, nous ne sommes pas ensemble. Dame Cherenkov et moi sommes collègues.

Et le voilà qui déblatérait son titre. C'était transparent comme du verre, il utilisait sa condition de diplomate pour ne pas se prendre un poing dans la figure. Le chevalier serra les dents. Pour le moment, ça marchait, mais si il fallait, il n'hésiterait pas à lui en mettre une, conséquences ou pas.

Aller je commence alors soldat êtes vous puceau ?

- Non. Maintenant tu fout le camp, le noblillon, avant que je me taille des pantoufles avec la peau de ton cul.

Il avait répondu du tac au tac, d'un ton dur et sans équivoque. Il s'était inspiré du vieux sergent de la garde avait qui il avait fait son entraînement basique, et il en était plutôt content. Nul doute qu'il continuerait à être lui-même, et donc une nuisance, mais cette fois, le chevalier en avait sa claque.

- C'est ton dernier avertissement, si tu continues à me faire chier, tu pourrait bien être le fils aîné de notre mère Lorlina que ça te sauverait, pigé ?

Pendant ce temps, dans le jardin, un patrouille de garde avait remarqué l'orque en train de faire le tour de la propriété. Il semblait chercher quelque chose, observant la propriété sous toutes les coutures. Ce genre de comportement était suspect, surtout venant d'un invité, aussi la patrouille s'approcha, et l'un d'eux interpella l'orque.

- Excusez moi, monsieur, pourrais-je savoir ce que vous faites là ? Vous devriez rentrer, il fait froid dehors.

Mentalement, la patrouille reporta qu'ils avaient trouvé un orque suspect dans les jardins. Cette description interpella aussitôt les gardes de la porte principale, ainsi que Cherenkov. Cette dernier donna comme instruction de rester sur leurs gardes, et d'interroger l'orque. Elle avait un doute sur son compte.

Bingo ! Que dis-je parfait ! Son interlocuteur a craqué. J'adorais ce genre de personne, trop honnête pour ne pas être eux mêmes dans ce genre de situation. C'était un type bien avec une forte personnalité. Intérieurement je m'excusais déjà de ce que j'allais lui faire subir. Car si il y avait bien quelqu'un qui détestait plus le noble qui se dressait devant lui, c'était bien moi.

Bref, je me redressa a sa hauteur a me marquant par un visage outré, l'alcool n’arrangeait pas mon humeur et mes émotions s'accentuaient un peu trop a mon gout. Mais le gros de l'histoire était la. Je grogna alors doucement.

- Monsieur le chevalier a du cran, j’approche d'un pas J'espère que tu sait donc quoi tu t'amène ! J'avance d'un second pas.
Les humains sont si présomptueux... Eh bien soit VIENS me taillez en pantoufle.

Je sortis mon gant de velours et fouetta le chevalier au visage.

Je vous défi en Duel...

L’alcool avait fait ressortir mes instinct primale, je voulais garder un air calme, mais javais pris a la place un visage heureux et carnassier. J'adorais les défi plus que quiconque. Et ce chevalier vue son assurance devait être pareil. Je me demandais juste si après cela son orgueil allait tenir le coup. Surtout qu'il avait compris que ce qu'il avait dit, je n'allais pas lui lâcher.

Espérons que cela fasse assez de grabuge pour qu'Armadin puisse avoir le temps de déposer la pierre.

Mince, j'étais trop occupé à observer et à haver oublié de jouer profil bas... et maintenant il avait été abordée et devait vite concocter une excuse ou quelque chose de crédible.
Haussement pour lui, être habitué au commerce les permettait de pallier en une fraction de seconde avec une histoire. Attendre était toujours un très mauvais signe en affaires. C'était qu'on était touché sur un point sensible où le client pouvait douter ou encore pouvait appuyer afin d'obtenir des réductions.

- Veuillez m'excuser .

Il venait réponse sur le moindre embarras , ni hésitation. Seulement avec un ton correct de serviteur ainsi qu'une sorte de confidence comme s'il avouait une mission.

- Je ne faisais qu'observer les lieux pour chercher un lieu de duel pour mon maître.

Il baissa la voix comme s'il faisait une confidence embarrassée.

- Celui-ci a tendance à très souvent chercher le combat durant des soirées comme celle-ci ... son père m'a demandé de m'assurer que rien ne lui arrive et je veux éviter toute blessure liée au lieu... ainsi que de trop attirer l'attention sur lui. Même les êtres les plus civilisés de la noblesse ne peut résister à l'attrait du spectacles d'un combat. Et c'est l'image de la famille qui risque d'en pâlir.

Puis il reprenait son volume de voir légèrement plus haut. À t'attend d'une inquiétude et d'une interrogation pour se montrer encore plus convaincant et rentrer dans son rôle.

– J'espère qu'il n'a pas déjà commencé à faire des histoires. L'avoir vu commencer à boire à éveiller mes pires craintes...

Il regardait comme attendant que ceci lui confirme si un incident s'était déjà produit. Le but était d'éloigner leurs pensées de lui et davantage se concentrer sur autre chose.

En même temps, commence à douter qu'il pourrait même poser la pierre sans faire de bruit. Le périmètre était vraiment blindé. Il y avait peu de moyens d'échapper à la surveillance il était maintenant sur que ce qui empêchait la pierre d'être immédiatement trouvé c'était qualité intérieur son corps... et encore ne devait pas fournir une couverture idéale.

Il savait que ça serait adret que de décider s'il devait continuer ou pas mais , il voulait quand même faire passer en priorité les ors du capitaine qui était de garder en sécurité.

Il jeta rapidement que de passage cherchant localiser Drake , il devait trouver un moyen de revenir à côté de lui et de prévenir que la situation était on peut plus complexe et que pour continuer devait au moins éliminer du tableau certaines personnes.

- S'il est nécessaire que je rentre des raisons de sécurité , je vais m'exécuter. En espérant ne pas avoir rendu trop pénible votre travail.

Il avait conscience que réaliser ça risquait de déclencher l'alerte. De la sortir serait beaucoup plus difficile... mais il n'avait pas vraiment d'autre choix il ne pouvait plus disparaître ayant attiré attention à plusieurs reprises...

Il était tenté de suggérer le repli d'essayer de voir autre chose que cette folle entreprise de vengeance... mais il n'était pas sûr que Drake accepte...

Il devait attendre essayer trouver une solution...

Lorsqu'il sentit le gant toucher son visage, le chevalier ne put s'empêcher de sourire, de plus en plus large, ricanant un peu. Enfin, enfin de l'action ! Et sur quelqu'un qui l'avait demandé ! Les dieux lui souriaient ce soir, et, déjà, son addiction se réveillait, comme ayant senti l'occasion de combattre. Son sourire carnassier sur le visage, il répondit.

- Excellent. Comme le veulent la bienséance, vu que tu m'as provoqué, c'est à moi de choisir le lieu, les armes et l'heure.

Il remarqua que le silence c'était fait dans la salle, et que les nobles dans la pièce regardaient avec avidité. Il allait leur donner un spectacle. Flanqué de Cherenkov, il descendit les escaliers, et sortit dans la cour. Le tapis rouge avait été rangé entre temps, et en dessous se trouvait une allée en gravier reliant la porte au château. Au centre, une fontaine en marbre sculpté crachait de l'eau.

Les deux futurs duellistes furent rapidement entouré par un troupeau de nobles. Voyant ça, Randgrith ordonna aux hommes surveillant la réception de venir assurer la sécurité après que ces derniers se soient assuré que la salle de réception soit vide. Le chevalier fit signe à un majordome d'approcher.

- Je vais être magnanime avec toi et te laisser choisir ton arme !

Le majordome revint rapidement avec une malette remplie d'armes typiques de duel. Une épée longue, un court glaive, une rapière à la lame fine, toutes de bonne qualité, et les proposa à Drake, pendant que le chevalier dégainait son arme, la plaçant sur son épaule.

Pendant ce temps dans les jardins, les gardes ayant attrapé Armandin étaient convaincus par son mensonge, surtout après avoir appris qu'un duel allait bel et bien avoir lieu.

- On dirait que ton maître fait des siennes, en effet. Tu devrait aller le rejoindre. Bon courage, il a l'air d'être plus con que la moyenne des nobles.

Les gardes se mirent à discuter, échangeant des anecdotes sur les nobles qu'ils avaient servis, et lesquels étaient les pires, tout en continuant leur patrouille autour du jardin.

Dans la cour, une fois les préparatifs de Drake préparés, Randgrith se mit à parler, prenant la foule de nobles à témoin.

- Mesdames et messieurs, le duel ayant lieu ici suivra les règles traditionnelles : Le combat se poursuivra jusqu'à ce que l'un des combattants abandonne, ou ne soit plus capable de combattre ! Si quelqu'un ici maîtrise la magie de guérison, il est prié de se présenter pour pouvoir guérir les compétiteurs après le combat. Sur ce...

L'humain fixa son regard sur le lion, épée toujours placée à l'épaule, et fit craquer ses cervicales. Les nobles formaient un large cercle autour des combattants, laissant de la place pour manœuvrer.

- ... EN GARDE !

Comme je le pensais, ce chevalier n'attendait que ça. Son enthousiasme n'était tout de même pas autant attendu. On aurait dit un enfant qui venait de recevoir son premier cadeau anniversaire. Un peu surpris je le suivis tout de même jusqu’à la cour ou un énorme rassemblement de nobliaux nous suivaient de près. Parfait un superbe spectacle toute l'attention était rivés vers nous. Je ne pouvais pas faire mieux, mais juste faire durée le spectacle.

Je vais être magnanime avec toi et te laisser choisir ton arme !

"Que c'est gentille", me dis-je en observant la mallette apporter par un majordome. Que des épées de bonne factures. Avec un air des plus sérieux je choisis ce qui était ma spécialité, les épée courtes. J'avais appris l'ambidextrie avec mon capitaine, un maitre incontesté de tout ce qui était combat. Je n'avais pas encore atteint son niveau, mais parmi la plupart du commun des mortels je n'étais pas à plaindre. J'avais aussi l'expérience des combats clandestins, la ou j'avais passé les années les plus dur de ma vie.

Je fixa alors les épée, jouant un peu avec. Puis j'observa mon adversaire qui avait choisis une épée plus conventionnel. Ayant deux épée j'avais l'avantage de pouvoir paré et attaqué pratiquement au même moment.

Mais je ne connaissait pas du tout son niveau, de plus l'armure qu'il avait me désavantageai sur de nombreux points. Voyons ou je pouvais visé. La tête, la jugulaire et c'est tout... diantre, j'aurai beau avoir l'avantage de la vitesse, j'aurai du mal a le blesser sans le tuer. Tout en grognant je me demandais si mes chances de victoires devait se porter sur des technique un peu moins... conventionnel. Mais il était dur d'élaborer une bonne stratégie, avec l'alcool qui me montait a la tête. Sans parler du regard des nobles qui m’insupportai. Mais patience atteint sa limite lorsque le maitre de ces lieux, pris une place agréable dans la foule et applaudit doucement avec ce petit rire que je détestait tant.

Je serra alors fortement mes épées, pris par cette rage meurtrière, l'alcool n’arrangeait pas les choses. Mais je ne devais pas me retourner, pas le fixer... si je le fais, je ne donne pas cher de sa peau. Pendant quelque seconde je me fichait de mon véritable adversaire. Je voulais juste tuer, tuer cette enfoiré qui ma fait subir des atrocité et qui continu certainement avec d'autre. Je me jura que quoi qu'il arrive même-ci je devais en mourir ce sera ce noble qui mourra.

Je leva alors ma tête vers le ciel, et pris un regard non pas de noble, mais de prédateur, ce regard vide concentrer que sur une seul chose, le combat. Juste cette petite voix qui résonnait encore dans ma tête. Prend de la vitesse, pare avec l'une et frappe avec l'autre. Vise la jugulaire en dernier recours, sinon paralyse le comme les autres esclaves dans tes nombreux combats. Utilise ton jeux de jambes pour esquiver, n'hésite pas a faire des coups fourrés pour gagner.

Tu ne dois surtout pas t'emporter,tu dois juste gagner du temps. Ne te retourne pas. Surtout ne te retourne pas, tu n'es plus une bête de foire, tu es un audacieux. Un audacieux libre...

... EN GARDE !

A ces mots j'attaqu'a avec un première enchainement de coup qui allait vers le haut et vers le bas, je visa les bras et les jambes de son armure. Prêt a esquiver en reculant d'un pas ou de deux, puis en revenant a la charge pour parer son épée, et cherchant a le déséquilibrer. Mon but est de le faire tomber.

Un duel allait se produire ? ... Bon sa prédiction s'était avérée vraie et lui avait sauvé la mise... il aurait peut-être la remercié  Drake pour cette parfaite synchronisation des situations... enfin il se dépêchait alors de revenir à la cour avant pour entrer dans la salle et profiter de la diversion éventuellement.

Le problème c'était qu'il n'avait pas été assez rapide , il ne pouvait pas se permettre de marcher vite ou de courir pour ne pas éveiller encore une fois davantage de soupçons... il bien que lorsqu'il arrivait les entrées à la salle était toute bloqué par les gardes.

Il ne passait pas longtemps à regarder pour éviter d'être suspect préféré alors se tourner vers la masse de nobles... à ses yeux ces soi-disant élite ne se comportait pas mieux que des chiffonniers devant un combat de chiens... excepté que le combat était à leur niveau de "standing" ... à part jouer avec sa vie comme les enfants avec un jouet à quoi servait-ils ?

Enfin devait vite chercher une autre opportunité sachant qu'elle était à nouveau de retour dans le giron de cette femme qu'il avait observée.

Du rapide coup d'œil trouvait où elle était et se mettait alors à s'engouffrer dans la foule du côté opposé et de façon être masqué par le groupe plutôt dense de nobles.

- Mesdames et messieurs, le duel ayant lieu ici suivra les règles traditionnelles : Le combat se poursuivra jusqu'à ce que l'un des combattants abandonne, ou ne soit plus capable de combattre ! Si quelqu'un ici maîtrise la magie de guérison, il est prié de se présenter pour pouvoir guérir les compétiteurs après le combat. Sur ce...

Introduction est bien mais le style est un peu abrupt... cependant il n'en fallait pas plus pour lui ouvrir une nouvelle opportunité. Il y avait des mages ici ... des êtres qui avaient une signature magique comme la pierre...

Rapidement il jeta un coup d'œil pour voir tout ce qui avait réagi à la mention de la magie de guérison.

Trois nobles au total...

Il étudie ensuite les trois cibles pour définir la meilleure... exclure le plus maigre du groupe... Il remarquerait le poid de la pierre  ...

Rester à choisir entre les deux autres qui étaient bien engraissés par leur vie d'opulence...  plutôt celui qui avait la tenue la plus extravagante. Ça laissait plein de poches ou cacher la pierre...

Comment procéder maintenant ? il fallait faire moment où le combat qui se déroulerait serait le plus intense ... la foule se mettrait à vibrer d'excitation. Il sera alors beaucoup plus dur à traquer.

Même s'il ne faisait semblant de focaliser son attention sur le combat il se plaçait au meilleur point d'accès à sa cible. Faisant comme s'il était en train de chercher un bon angle de vue.
Gardant une expression inquiète pour le Lion afin de rester dans son personnage. Il faisait aussi attention aux mouvements de la femme qu'il avait déjà fixée avant.

Il craignait plus que tout qu'elle réagisse ou qu'il entreprenne quelque chose maintenant...

Le chevalier observa son adversaire, qui avait choisi deux épées courtes. A son attitude, il était facile de déterminer qu'il avait été bien entraîné. Apparemment, les bons épéistes fourmillaient dans ce pays. Mais il n'y avait pas que le talent qui jouait dans ces confrontations.

Le lion se rua sur l'humain, lames au clair. Il voulait clairement un combat lames contre lame. Simplement, le chevalier se savait sûr de perdre si il se lançait dans un tel affrontement. Il devait exploiter ses avantages. Plutôt que de rencontrer la charge du lion, il recula, et balaya l'air de son épée, forçant son adversaire à stopper sa charge pour ne pas être décapité. C'était là son premier avantage, l'allonge. Les armes courtes de son adversaire étaient excellente pour le combat rapproché, mais l'épée bâtarde de Randgrith pouvait frapper bien plus loin sans se mettre en danger.

Cependant, avec une grande attaque en arc comme il venait de faire, il restait vulnérable le temps de se remettre en position pour frapper, et ça, son ennemi devait le savoir. La faiblesse d'une arme plus longue était justement un adversaire capable de combler la distance.

Enfin, ça, c'était la théorie bien sûr. Avec son mouvement, la cape de Randgrith s'était mise à flotter au vent, masquant ses bras. Le chevalier désinvoqua son arme plutôt que de se repositionner. Maintenant, il ne restait plus qu'à la faire réapparaître dans ses mains, et a frapper avec la pointe, à travers la cape, en visant la poitrine du lion. C'était un bête tour de passe-passe, mais si le furry se ruait directement sur lui, il s'embrocherait sur l'épée. Et la seule chose qui trahissait cela était le sourire sanguinaire du chevalier, alors qu'il était dans une position de faiblesse aux yeux du noble.

Pendant ce temps, Cherenkov, elle, observait le duel, flanquée d'une escouade de gardes. Elle trouvait tout ceci d'un ennui pas possible, surtout qu'ils avaient toujours une menace potentielle à stopper. Mais elle connaissait suffisamment Randgrith pour savoir qu'il ne pouvait résister à une telle proposition.

Soudain, sa détection de magie la prévint que quelque chose était anormal. C'était encore cette étrange signature magique. Mais cette fois, elle était bien plus proche, suffisamment pour obtenir une vision plus détaillée. Il y avait quelque chose de magique à l'intérieur d'une personne. C'était ça ! Essayant de contrôler sa nervosité, elle balaya la foule du regard, cherchant la signature. Et finalement, elle trouva le furry orque, dans la partie la plus dense de la foule. Elle venait enfin de comprendre la signification de cette signature. Il avait avalé un objet magique. Mais pourquoi ? Elle avait beau se demander la raison, elle ne trouvait pas. Dans tous les cas, c'était le même orque qui avait été attrapé en train de fouiller dans les jardins un peu plus tôt. Et il était le servant du lion en train de se battre à l'instant. Quelque chose n'allait pas.

Elle transmit son signalement aux membres du réseau télépathique reliant les gardes. Juste pour être sûre, elle décida de dépêcher sur les lieux deux des unités spéciales de réserve, et fit signe a une des deux patrouilles surveillant les jardins d'aller le chercher. Ceux commencèrent à se frayer un chemin dans la foule, recevant des plaintes des nobles qu'ils bousculaient. Les deux unités spéciales, elles, s'étaient mises en route, et seraient bientôt sur les lieux. C'était trop de coincidences pour Cherenkov, quelque chose ne tournait pas rond ici. Et elle le découvrirait.

-- Hore Jeux : je poste avant Drake pour simplifier la narration à ce tour là et éviter de transférer temporairement le contrôle des personnages  , Rand a donné son feu vert pour faire exceptionnellement à ce tour --



Alors que tout le monde observait combat lui restait nerveusement à regarder la femme... clairement la plus grosse menace pour lui est peut-être le plus grand atout de la sécurité. Même s'il avait eu envie d'éjecter du tableau pour simplifier la tâche ça n'aurait jamais été possible. Flanqué de ses gardes elle était plus étroitement surveillée et protégée que les nobles.

Il donna un coup d’œil au  combat, il commence à avoir des craintes pour Drake , son adversaire était formé au combat bien équipé et en possession de tous ses moyens. Normalement il aurait pensé que le lion aurait eu l'avantage tout au long du combat et aurait gagné sans trop de difficultés... mais avec l'alcool il lui manquait un élément fondamental pour avoir l'avantage.  La vitesse d'analyse de son adversaire.
Juste un coup d'œil au visage du chevalier il pouvait comprendre ses intentions. Il apprécie beaucoup trop le combat et ne savait pas que son visage pouvait facilement traire ses prochains coups... peut-être était-il habituel de combattre avec un casque pour lui.

Enfin il ne devait pas rester trop longtemps distrait par cela , les foules étaient assez chauffées il étaient temps pour  placer la bombe. Il jeta un dernier coup d'œil à la femme.

Et c'est avec effroi qu'il croisait son regard. Le même regard que lui avait adressé dans la salle un peu plus tôt... et pour couronner dessous il pouvait entendre les nobles faire pousser par les gardes.

S'il se faisait choper maintenant tout était fini, il fallait vite penser quelque chose.

Se débarrasser de la Pierre à donnerait seulement quelques minutes de prolongation avant qu'elle soit trouvée... et s'il se faisait choper ces minutes ne servirait à rien...

Il fallait trouver un moyen de paralyser la sécurité vite , vite , vite ...

Il liquéfiait son estomac pour sortir l'objet magique. Le gardans cependant toujours étroitement entre ses mains que cela rend toujours confus la signature.

Il balaye rapidement du regard l'environnement sachant que les prochaines secondes étaient dernières qu'il avait pour agir.

Puis avec un déclic de génie ou peut-être de folie... Il allait pencher sur la folie cette fois... Il remarqué le sourire carnassier du chevalier.
Sa position était claire, la situation était avec une issue unique... Il allait porter un coup qui pouvait facilement être mortel.
Il s'y connaît suffisamment dans le maniement des armes pour savoir quelle idée devait avoir dans la tête. Et en quoi elle était stupidement géniale car il ne laisse a Drake aucune autre alternative..

Cependant était stupidement géniale pour lui aussi.. . Jusqu'à preuve du contraire les morts ne parlent pas. c'était une magnifique soirée pour mourir.

Et commença pousser les nobles devant pour se frayer un chemin laissant dans la poche de sa victime la pierre qui ne fait pas remarquer grâce à pousser en même temps.

Il faisait au plus pour rejoindre combat espérant arriver à seconde fatidique...

Il n'avait qu'une seule possibilité pour le faire et il fallait que ça marche. Sous ses vêtements et commence à se liquéfier une partie de la cage thoracique là où l'impact serait plus probable.
Il grand temps pour une nouvelle performance théâtrale

Puis le bondissant moment où le lion avait chargé son adversaire. Criant d'une façon confuse à son "maître" , que le chevalier allait le tuer ...  se prenant avec un choc douloureux le lion lancé à pleine puissance ...

Pour ensuite allé s'empalé sur la lame de son adversaire qui comme pour Drake n'avait pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit.

Il n'avait pas entièrement visé juste sur la partie liquéfier et il avait senti passer. Son Huna réagissait automatiquement en liquéfiait la partie blessée en plus mais déjà un peu de sang avait coulé... tant mieux ça rendait encore plus réel. Sans compter qu'il avait vraiment mal.
Sur un ton affaibli laissant le débit d'air se réduire peu à peu alors liquéfiait ses poumons pour mettre fin à sa respiration il disait au Lion.

- J'ai rempli mon devoir pour votre père ... vous protégez ... la prochaine fois ..

Prenait une douloureuse ultime respiration pour donné une illusion encore plus réel.

- Ne combattez pas avec un psychopathe... pour mon ... remplaçant.

Il adressait un furtif clin d'œil au lion pour lui dire que tout n'était qu'une mise en scène et lui faire comprendre qu'il fallait immédiatement partir.

Puis finalement liquéfier son cœur. Pour stopper tous ces battements et passer pour une parfaite mort... cependant cela l'épuisait il ne pourrait pas tenir indéfiniment... sans compter que la blessure infligée par la lame n'été pas superficiel.

Il était mort maintenant... heureusement qu'il souffrait de ses blessures cela l'était à rester dans le rôle. Sinon il sourirait en entendant tout ce qui se passait autour.

La violente panique des femmes de nobles qui s'étaient évanouis ou s'étaient mis à crier d'horreur. Les autres nobles indignés par un protecteur qui était sur le point d'assassiner un représentant d'une noblesse étrangère puissante ! Si ce n'était pour le sacrifice de son serviteur.

S'il n'avait pas assez mal pour maintenir son rôle , il serait en train de jubiler devant la peur et la détresse des nobles ... pensant qu'une "tentative" de "meurtre" vient d'avoir lieu, commençant à se méfier de la garde pour leur propre vie , demandant au propriétaire du château de faire quelque chose.
Laissant l'homme  piégée entre la détresse des gens  , et surtout avec un vrai faux incident diplomatique .

Il avait donné toutes les cartes à Drake. Il fallait qu'il arrive à jouer sur les émotions il ne pouvait pas tenir plus de quelques minutes son état léthargique ... et l'émotion non plus. Il fallait qu'il frappe fort pour court-circuiter la sécurité sortir d'ici grâce à l'urgence qu'il pouvait faire appuyer sur le maître des lieux... échec au roi ...

J'étais effectivement entrain  de foncé vers mon adversaire, ma colère et l'alcool avait pris le pas, je pensais avoir assez analyser mon adversaire. De plus qu'elle était la probabilité que je sache qu'il utiliserait un sors étrange pour prendre le dessus. C'est simple, pour moi il était inconcevable que la magie sois autoriser dans un duel, je n'avais donc pas envisager cette possibilité, je pensais aussi mon adversaire plus abrupt que malin, cela aurai put sonner ma perte ou du moins une blessure qui allait me ralentir.

Mais quelque chose d'autre ce passa. C'est comme-ci le temps autour de moi c'était arrêter, j'entendis brièvement le cris d'armandin, ce qui me déstabilisa quelque seconde, juste assez pour qu'il me pousse et prenne ma place. Ma surprise fut de taille, mais pourquoi avait t-il fait ça ?

Je compris ensuite son intention lorsque celui-ci fut transpercé. D'abord surpris par ce tour de passe, passe. Je pris un regard horrifié lorsque je le vis tomber avec une gerbe de sang au niveau de la poitrine.

Armandin !! je ne pus m'empêcher de crier en l'attrapant avant qu'il tombe.

Je le vis alors mourir dans mes bras, j'avais du mal a garder mon calme sentant une colère et une peur sauvage monter dans mes entrailles. Je rugis instantanément écoutant ces dernière parole. Il allait garder son rôle jusqu'au bout, Puis j’aperçus ce léger clin que seule moi pouvait voir du faite que mon visage était prêt du sien.

Je fus alors un peu soulager, il jouait juste la comédie et il le faisait bien. Mais sa blessure m'inquiéta quand même. Je pris alors son pou... et garda quelque seconde le silence avant de répondre.

Il est mort Je pris ma voix la plus grave et la plus déçus. Puis je me releva en le portant dans mes bras. sans accorder plus d'importance a mon adversaire.

Puis je me tourna vers le maitre de ces lieux qui regardait la spectacle avec beaucoup moins d'émotions. Lorsque j'arriva juste en face de lui, je n'avais jamais eu autant envie de l’étriper. Mais j'avais une meilleurs idée.

Tous ce remune ménage pour un simple serviteur avait t-il dit d'un ton pour remonter un peu l'atmosphère.

Je sais très bien comment vous vous occuper de vos serviteur... Sachez d'ailleurs que j'ai passez la pire soiré de ma vie. J'ai été déshonoré, par vous et par votre capitaine de la garde. Je pars sur le champ, ne pensez plus me revoir, j'attends de vous les mesures les plus exemplaire contre cette homme qui c'est prétendue être un duelliste d'honneur. Je pense que comme vous et moi vous ne souhaitez pas de mauvaise relation avec mon père. Les Deldedricks se souviendront de cette soirée...

Le duc eu un regard d'effroi, Deldedrick était un nom assez connut chez les elfes pour en entendre parler dans les autres pays. Il avait aussi marchander le chef il y a maintenant plus de 20 ans, avec l'un de ces propres fils esclave, certainement mort a cause des combats maintenant. Il savait que ce n'était pas quelqu'un a énerver.

- G...garde ! s'écria t-il emparez vous de sir Randgrith et enfermer le au cachot souterrain, on le jugera plus tard ! Il l'avait dit assez fort pour que je l'entend distinctement, mais je ne me retourna pas pour autant.

Cela me laissera quelque minute de répit. J'avança alors dignement vers la sortie, au dernier couloir ou il n'y avait plus personne. Juste les deux gardes devant l'entrée.

Reste les yeux fermer dis-je en susurrant presque. tu as fais un travaille extraordinaire digne de ta réputation. je ne serais jamais arriver sans toi. Je gardait un ton calme. Il ne manquait plus que ce lieu a passez.

- Derius, amaedar, axelis, demeter. Je venais d'activer la bombe. Il ne restait maintenant plus beaucoup de temps.

Les choses avaient vite dégénéré. Alors que le combat faisait rage, Rand avait frappé le serviteur de son adversaire, qui c'était bêtement interposé. Non mais, il y avait encore des gens qui comprenaient pas la signification du mot "duel".

Mais le plus étrange, c'était la sensation qu'il avait reçu à l'impact. Il avait l'impression d'avoir frappé... A vrai dire, aucune idée, mais ce n'était pas de la chair. Il ne sentait même pas les battements du coeur du serviteur à travers sa lame, alors qu'il était sûr d'avoir touché cette région.

Il dégagea sa lame d'un coup sec, et elle revint sans la moindre résistance, la pointe couverte... D'eau, mêlée a un peu de sang ? De plus en plus étrange. Toujours est-il qu'il était sûr que cet imbécile avec survécu par il ne savait quel miracle. Il regarda la scène qui suivit avec un sourcil levé, et transmit aux gardes placés à la porte de fermer la grille quand le lion s'en approcha.

Mais le meilleur restait a venir. Le comte ordonna aux soldats d'arrêter le chevalier, le faisant sourire. Ses hommes se retournèrent, jetant des coups d'oeils froids au comte, ne faisant pas mine de bouger. Le chevalier éclata de rire, et se mit à parler.

- Eh bien, il s'en passe des choses, ce soir, vous ne trouvez pas ? Seulement voyez vous, il se passe ici plus de choses que vous croyez.

Commençons pas la première. Ces hommes sont sous mon commandement, par ordre du Haut Roi des hommes. J'ai été chargé de la sécurité de cette fête par sa Majesté en personne, donc si vous n'êtes pas le roi, vous n'avez aucune autorité sur moi. Vous pourrez bien entendu consulter le décret qui me donne cette autorité a tout loisir une fois cette affaire réglée. En attendant, toute atteinte a mon autorité sera considéré comme une haute trahison envers le royaume.

Alors qu'il parlait, ses hommes en patrouille, ainsi que les deux unités qu'il avait appelé commençaient a converger autour de l'attroupement. Ils étaient tous des soldats endurcis, et avaient mieux à faire que d'écouter les couinements de nobles.

Les renforts appelés par Randgrith consistaient en une unité d’arbalétriers, qui prirent position sur les balcons surmontant la scène, et une unité d'infanterie lourde, munie de grands boucliers et d'armures de plates les recouvrant entièrement, qui se mirent à descendre les marches menant à la salle de réception pour rejoindre leurs camarades.

Tandis que les nobles récupéraient du choc de cette révélation, le chevalier continua de parler.

- Mais ce n'est pas tout, mesdames et messieurs ! J'aimerait attirer votre attention sur nos deux amis en train de partir ! Êtes vous prêts pour la seconde grande révélation de la soirée ?

Regardez mon épée un instant.

Il leva sa lame encore humide, les lumières des jardins l'éclairant. Plusieurs nobles se mirent à l'observer. Après avoir laissé quelques secondes, il se remit à parler.

- Vous devez vous dire que vous ne remarquez rien, n'est ce pas ? Et bien oui, en effet ! Il n'y a rien sur cette épée ! Pas une goutte de sang. Alors que j'ai très clairement perforé le coeur de ce pauvre serviteur !

A moins que... Et si notre ami n'était pas mort, dites moi ? Je sais qu'il a ici des gens qui ont combattu. Des personnes qui savent a quel point une blessures aussi profonde DEVRAIT saigner. Et pourtant, pas une trace ! D'autant plus que ce n'est pas un médecin ou un guérisseur qui a constaté la mort de cette homme, mais son propre maître ! Si il tenait autant à son serviteur, pourquoi ne pas essayer de le sauver ? Il a été établi qu'il y a dans cette assemblée des personnes dotées du don de guérir !

Bien, ceci nous amène a la troisième grande révélation de notre belle soirée !

Il avait convaincu les nobles, qui étaient maintenant pendus à ses lèvres. Il fallait dire que son raisonnement avait du sens, et surtout, qu'il soulevait bien des questions dans l'assemblées.

- Pourquoi ce cher monsieur, quel était son nom, déjà ? "Deldericks" ? Ce cher monsieur se plaint ? Ceci est un duel, et les règles étaient claires, tout était permis. Pourquoi mettre en question mon honneur, alors que la seule transgression qui a eu lieu est le fait que SON serviteur se soit interposé dans un affrontement qui ne nous concernait que nous ? Si quelqu'un ici est a mettre en cause, c'est bien son honneur !

Mais cela soulève une question. Pourquoi, alors, monsieur Deldericks est si pressé de quitter les lieux ? Permettez moi d'avancer une théorie !

L'intervention du serviteur était une ruse de monsieur Deldericks, pour se soustraire au duel. Je sais ce que vous vous dites. Et je pense la même chose. "Pourquoi ?"

Pourquoi un noble d'une grande famille chercherait à faire ça, surtout quand il est en réalité un meilleur épéiste que moi, de loin ?

Eh bien, il y a une possibilité. C'est très simple, en réalité. Monsieur Deldericks et son serviteur ne sont pas ceux qu'ils prétendent être ! Si ils veulent quitter ce lieu au plus vite, c'est parce qu'ils sont en réalité des intrus, et ils veulent exploiter le chaos pour s'enfuir sans être remarqués !

Maintenant, je sais que ces accusations semblent déraisonnables, mais dites moi : Est-ce qu'il y a ici une seule personne qui peut confirmer, a 100%, que cette personne est bel et bien un membre de la famille Deldericks ? Je crois que nous avons quelques dignitaires elfiques, ici. Dites moi, le connaissez vous ? J'aimerais ajouter, de plus, que son nom n'était pas sur les listes.

Il fendit la foule, qui ne fit pas un mouvement pour l'arrêter. Le groupe c'était tourné d'un bloc vers "Deldericks", le perçant de regards hostiles. Il était sur le banc des accusés, maintenant. A vrai dire, le raisonnement du chevalier était non seulement vraisemblable, mais il évitait également un incident diplomatique de grande envergure. Aussi, les nobles s'y étaient raccrochés comme une planche de salut.

- Vous avez abattu toutes vos cartes. Mais on dirait que ça suffisait pas. Maintenant, vous allez m'écouter attentivement. Vous êtes ici pour une raison. Avouez moi ce que vous faisiez ici, et rendez vous, et je vous garantirait un procès équitable. Si vous étiez simplement là pour voler, vous vous en tirerez avec une peine raisonnable.

Logiquement, arrivés là ou ils étaient, ils avaient deux choix : continuer de nier en bloc, et espérer que leurs mensonges passent devant l'assemblée de nobles montés contre eux, ou paniquer, et tenter de s'enfuir. Autant tuer dans l'oeuf une des options.

- Au fait. Vous êtes actuellement dans la ligne de tir de quatre arbalétriers expérimentés. Soldats ! L'orque possède la capacité de survivre a un empalement. Visez le lion au moindre mouvement suspect !

Voilà qui devait neutraliser toute velléité de fuite chez les deux compères. Depuis leur poste de tir, les tireurs n'avaient aucune chance de manquer leur cible. Les soldats restants commencèrent à former un demi cercle autour des deux intrus, les acculant dos au portail verrouillé.

- De toute façon, j'ai ici une magicienne dotée du don de psychométrie. Elle pourra lire vos pensées simplement en vous touchant. Elle pourra vérifier si vous mentez, donc autant avouer.

Ils étaient dos au mur. Le chevalier serra les dents, priant pour qu'ils craquent sous la pression. Il jouait sur la lame du rasoir avec cette manœuvre, il était certain que son intuition était juste, mais le duo pouvait encore lui poser problème.

Jolie raisonnement me dis-je. Cette homme, était sois douer d'une intelligence hors du commun, sois un sacré devin. Les portes c'étaient refermé devant lui et voila qu'on lui tenait en joue de plusieurs arbalètes. Mes mains tremblèrent un peu, alors que je portais encore Armandin dans mes bras. La situation ce compliquait grandement. Combien de fois avais-je déjà jouer avec la mort ? Je ne comptais même plus. Mais peut être que cette fois elle avait marre de jouer avec moi. J'étais de toute façon aller trop loin pour m’arrêter de si bon chemin. A savoir, si je devais maintenant faire tomber le masque ou laisser trainer le temps qu'elle explose. Personne ne savait comment elle fonctionnait de toute façon.

Mais je ne pouvais pas laisser passez non plus Armandin mourir, ce matelot en avait déjà trop fait pour moi. Je chuchota alors a son oreille.

- si tous se passe mal, fuis dès que tu en as l'occasion, c'est un ordre...

je le posa ensuite avec un léger sourire, avant de me retourner vers la foule médusé et le chevalier un peu trop sur de lui.

- Je suis un Deldedricks qui a un compte a régler avec la noblesse se trouvant sur la terre des hommes. Vous avez été reconnu coupable par mon père Deldedricks, pour trahison et pratique d'esclavage. Vous savez qu'il n'aime pas faire dans la demi-mesure.

Autant garder le faite que je porte ce nom, embrouillant assez les pistes si on devait s'échapper.
Les trois quart de l’assemblée devinrent livides. Alors que d'autre pris un air circonspect ou moqueur. Mais déjà certain sursautèrent en ressentant l'énorme quantité de magie, emplirent tous le lieux aux alentour.

- Sur l'un de vous il y a une bombe assez puissante pour détruire entièrement le château. Je vous conseille de vérifier ce que vous portez et de la manipuler avec précaution. Au moindre mouvement brusque, Boum. Je vous déconseille aussi d'utiliser un sort quelconque cette chose est très instable vous comprenez ? Enfin bref je dois aussi vous prévenir quoique vous fassiez la bombe explosera dans la minute qui suit.

C'était drôle de voir la foule se décomposer sur place. J'essayais de garder mon air triomphant, mais au fond j'étais a la limite de craquer. Beaucoup cherchèrent dans autour d'eux, jusqu’à ce que l'un d'eux lançant un cris de stupeur en sortant l'artefact de sa poche.

- Il y a donc une solution, ouvrez les portes et faite évacuez. Avec un peu de chance la plupart survivront.

Il ne fallut pas le moindre de temps pour le dire pour que la foule s'emballe et court vers la porte fermé, is crièrent et hurlèrent pour que l'ouvre, et si beaucoup avait encore énormément de réticence a bouger ou partir, beaucoup était déjà devant la porte. A coté de moi et d'armandin poussant comme il pouvait pour sortir. L'entrée était devenu un chaos totale.
Je posa alors l'orque délicatement.

- je te reprends tout de suite dis-je avant de chercher des yeux parmi tout les autres nobles non loin de lui, le maitre de ces lieux. Celui qui était le principale responsable de toute mes souffrances.

La douleur était vraiment horrible , mais il faisait de son mieux pour faire le mort pendant tout le temps nécessaire.
Au moins avec contentement de savoir que le lion avec bien compris la supercherie et entreprenait ce qu'il fallait pour garantir leur évacuation.

Il apprécie quand même l'amusement qu'il ne pouvait réprimer en entendant les premières réactions du duc qui se retrouvait en mauvaise posture grâce Drake. Ciblant parfaitement les points que l'épaulard espérait être des faiblesses. De plus, avec tout ce remue-ménage et ce choc il était maintenant sur qu'il était tranquille vis-à-vis des gardes.
La seule inquiétude qui subsistait pour lui été de savoir si la bombe continuerait d'échapper à la surveillance là où il l'a laissée. Devant faire le mort, il n'avait pas vraiment les capacités d'observation pour s'en assurer. Il devait seulement ce fier à ce qu'il entendait de façon à réagir si quelque chose d'imprévu se produisait.

Mais voilà, comment réagir efficacement , il consommait déjà une bonne partie de son pouvoir à garder des ces blessures liquéfier pour éviter qu'elles ne soient mortelles. , Avec cette tenue n'avait pas pu emporter ces gourdes et donc de lui pratiquer un extrême rationnement de son haut et il n'avait pas de volume autre que La Fontaine a manipulé pour attaquer.
Or avec son en actuelle répartition de pouvoir il ne pourrait pas manipuler à distance ce volume. Et encore moins neutraliser les menaces.

Il devait avouer que ça lui nouait l'estomac de peur. Mais il mettait toute sa foi dans son plan et dans la capacité d'acteur de Drake. C'était un audacieux, persuader les gens faisaient parti du métier. Et le lion n'avait jamais manqué de leadership pour faire respecter l'ordre et mener l'équipage.

Finalement il se disait que tout était fini lorsque le noble ordonnait de mettre aux arrêts le chevalier. Cela coupait la tête à la sécurité et le temps ça serait redonne du choc tout serait fini.

Aussi il s'attendait davantage à être tiré et à souffrir d'éraflure en tant que " poids mort " , il avait sous-estimé la force du lion qui arrivait à le porter ... bien, il espérait que ça continue parce que dans cette position il sentait que les douleurs étaient moins importantes. Il aurait du mal à marcher longtemps ou affaires d'importants efforts pour quelque temps. Même liquéfier pour garantir qu'il ne meurt pas. Avoir eu le temps se transpercer ne pardonnait pas. Il pouvait sentir qu'il avait dû être tout chaud poumon et peut-être même au cœur. Pour les deux, il ne pourrait pas se permettre de mener des efforts importants le temps que ça se remettre.

Qu'André commençait à partir, ils commençaient à diminuer l'effort qu'il faisait avec son pouvoir. Avec la distance il en avait moins besoin pour jouer le mort. Il recommençait à respirer, lentement pour ne pas tousser à cause de la douleur. Il ne vous est pas entrouvrant seulement les yeux pour voir qu'il se dirigeait vers la sortie.

En même temps, il pouvait entendre murmurer des mots qui lui sont bien compréhensibles de la part du lion..... était-ce incantation ? L'artefact était donc activé il n'y avait plus de retour désormais... ils allaient partir et ignoraient aucun témoin...

Mais il avait un peu trop surévalué sa chance. Alors que tout semblait gagner voilà qu'ils étaient mis aux arrêts. Cette brune de chevalier semble avoir plus de jugeote qu'il le pensait. Non seulement il était fourbe ... mais il ne se laissait pas non plus dupé aussi facilement...

Il se demandait quand même comment il avait fait pour réagir aussi vite se rendre compte de la supercherie le coup était indiscutablement mortel. Il n'y avait pas d'autres conclusions pour tous les témoins.... alors comment avait-il fait pour remettre sans question ? Et si vite...

Comme illusion tombait à l'eau, il arrêtait de jouer la comédie et rouvrait bien les yeux et recommencer à fait normalement. Il aurait été bien heureux de faire ça pour diminuer l'effort qu'il avait à faire avec Luna des abys dans son état limiter... mais la situation était tout sauf agréable.

En plus c'est humain avait compris qu'il pouvait survivre aux attaques physiques et donner l'ordre de se concentrer sur le lion....
d'une attaque beaucoup trop loin pour qu'il puisse agir sans compter qu'il était beaucoup trop faible pour offrir même une protection au Lion.
Il commençait à réfléchir, comment masquer sa douleur essayait un bluff ? Peut-être se faire passer pour invincible, essayer d'effrayer les gardes comme ça ... ou peut-être gagner du temps pour que le lion trouve s'échapper pendant qu'il essayait de distraire le chevalier... mais voilà avec sa douleur et il est désormais l'absence virtuelle de réserves d'eau extérieure ... Il n'avait pas moyen d'utiliser un coup rapide pour surclasser et soumettre le chevalier en tant qu'otages avant qu'il ne puisse défendre...

Par mandat adressé alors un regard inquiet au Lion pour savoir ce qu'ils allaient faire. Se souvenant que l'artefact était aussi activé... essayer trouver une solution quelconque mais manque cruellement d'idées.
S'il n'avait pu si mal il se serait senti révolter par ce coup du sort qui est allais tout les anéantir ...

il murmura au Lion la seule information qu'il pouvait donner et peut-être qui pourrait les sauver si celui-ci avait un plan.

- L'artefact est sur le guérisseur... éloigne nous autant possible de lui.

Gaza surpris il recevait un ordre auquel il ne s'attendait pas de la part du lion.

- si tous se passe mal, fuis dès que tu en as l'occasion, c'est un ordre...

Fuir et se préserver en priorité , où il pouvait faire facilement s'avec son Luna. Ça ferait mal et après il aurait enduré une sacrée souffrance,... mais c'était loin d'être insurmontable ou assurément mortel. Du moins il le pensait il n'excluait pas le risque n'ayant jamais été dans une telle situation.

Encore heureux, ses ennemis n'auraient peut-être pas le temps de lancer à sa poursuite avant la détonation mais... son rôle était pourtant de protéger le lion. Comment ferait-il pour oser s'expliquer au capitaine...

Le lion décida alors de jouer franc jeu. C'était peut-être la seule chose qui pouvait faire ... et il n'avait pas pensé aux faites que cela pouvait les sauver...

Utiliser la peur des nobles pour les faire fuir éloigner la bombe. Saler les sauver, s'il parvenait à sortir en même temps puis à s'éloigner de ce groupe...

À ce stade, il ne pouvait qu'espérer que cela fonctionne. Il y avait bien trop de monde

Puis il se sentait posé. Se redressant pour regarder la scène... passer pour mort était désormais inutile de toute façon il restait néanmoins ainsi pour économiser ses forces pour le moment voulu...

Il regardait cependant le lion partir accomplir sans doute une vengeance. La foule était maintenant beaucoup trop dense autour de pour que les arbalètes tiraillées puissent tenter quoique ce soit ou même qu'un combat à l'épée puisse commencer sans provoquer des dommages collatéraux ou même être possible.... et lui qui était en dehors de ce cercle n'avait pas vraiment associé l'ordre n'était pas tiré sur lui et tout le monde croyait qu'il était difficile à tuer....

Tout ce qui lui restait c'était espéré que le chevalier ordonne faisait pense ouverte et ceci vite au lieu de s'obstiner. Il voulait revenir envie de cette soirée.

Les choses s'étaient accélérées, et d'un coup, le chevalier sentait qu'il avait perdu la mainmise qu'il avait sur la situation. A la révélation de l'existence d'une bombe, la foule de nobles avait été prise de panique, et s'était ruée vers les grilles closes.

Randgrith tenait ses adversaires, il le savait. Il pouvait presque sentir l'odeur de leur sang. Mais si ils ne bluffaient pas, ils mourraient tous ici, balayés par cette bombe. Il reçut alors un message mental de Cherenkov, qui lui confirma qu'un objet magique surpuissant se trouvait sur l'un des nobles.

Il serra les dents, et le poing, et regarda dans les yeux le lion et l'orque, tremblant d'une rage a peine contenue, et passant en revue les possibilités dans sa tête. Les secondes semblaient plus longues que des heures dans ce moment de stress.

Ils n'avaient plus de temps pour désactiver la bombe, si c'était seulement possible. Isoler le porteur prendrait trop de temps. Et si il n'était débarrassé de la bombe, il emporterait tout le monde dans l'explosion durant l'évacuation. Le chevalier avait beau se retourner le cerveau, il ne voyait pas de solution.

Il grinça des dents, fixant les visages des fautifs dans sa mémoire. Il se souviendrait d'eux. Il refusait d'oublier ces hommes, et un jour, il leur rendrait la pareille. Mais pour cela, il devait vivre. Et surtout, il devait limiter les dégâts.

- MERDE ! Ouvrez les portes !

Aussitôt, les gardes s'exécutèrent, et s'écartèrent pour ne pas être piétinés par la cohue qui s'ensuivit alors que la foule tentait de s'enfuir par le petit passage, emportant les deux criminels avec elle, comme la marée. Voyant que ses hommes s'apprétaient a suivre, il leur laça un ordre mental qui réonna dans leur esprit.

*NON ! Vous avez ordre de rester ici !*
*M-mais...*
*La bombe est sur l'un des nobles. Actuellement, ils sont en train de fuir. Ce qui signifie que l'endroit le plus sûr est celui qu'ils sont activement en train de fuir.*
*V-vous allez les laisser aller droit à leur mort !?*
*Il est trop tard pour eux, soldat. Je ne m'attends pas a ce que vous acceptiez mon choix. Simplement, vos vies ont de la valeur. J'ai choisi de vous sauver, plutôt que d'accompagner des nobles dans leur tombe.*

A ces mots, les communications mentales se turent, chaque homme et femme mesurant la gravité du choix de leur commandant, et réalisant les risques qu'il courait pour les protéger. Les poings serrés, ils observèrent tous de concert l'horizon dans la direction ou les nobles étaient partis.

Une minute plus tard, la bombe explosa, illuminant la nuit de son explosion. Randgrith prit la parole.

- Vous sentez cette impression d'impuissance dans vos cœurs ? Souvenez vous en. Fixez la dans votre mémoire. Ceci, est le prix de l'échec ! Aujourd'hui, nous avons perdu.

Cependant, nous vivons ! Nous sommes des soldats ! Et cela signifie que tant que nous avons un souffle de vie dans notre corps, nous nous battrons ! Alors fixez en vous cette sensation de défaite ! Car plus jamais nous ne laisseront cela arriver ! Aujourd'hui, soldats, nous vivons, pour nous battre un autre jour !

Les gardes restèrent graves, une colère juste bouillonnant en eux. Une fois l'explosion retombée, le chevalier s'avança, et souffla.

- Les nobles ont du s'éparpillez, ce qui signifie qu'il doit y avoir des survivants ! Mobilisez toutes les troupes, nous allons les récupérer. La garde de la ville sera bientôt là pour nous assister. Au travail !

Les soldats s'enfoncèrent dans la nuit, l'amertume dans leurs esprits mêlée à la gratitude d'être encore en vie. Pour Randgrith et ses hommes, la nuit allait encore être longue. Plus tard, lorsque interrogés sur les événements de la nuit, les soldats se montrèrent tous d'accord pour dire que c'est le commandement du chevalier qui leur avait permis de s'en tirer sans la moindre perte, sans jamais entrer dans les détails. Quand aux nobles secourus cette nuit là, ils ne tarissaient pas d'éloge sur la présence d'esprit et l'attention des soldats qui les secoururent.

Seul le chevalier choisit de ne pas parler. Pour lui, cette nuit était un échec cuisant. Malgré les éloges, l'admiration, il ne pouvait sentir qu'une colère froide, et le sentiment d'avoir perdu. Jamais il n'oublierait le visage des deux responsables.

HJ- Dernier post pour moi -HJ

Pas encore me dit ma représentation de la mort. Pour cette situation tous c'était dérouler pour le mieux. Du moins en mon sens, le chevalier devait s'en mordre les doigts mais ilavait pris la meilleurs décisions. Moi et Armandin allions partir en vie, mais avant il fallait que je règle un dernier détails. La seule personne a qui la mort m'importait bien plus que tout être au monde. Il était la parmi les autres. Le gros lard se croyant pleins de prestance, maitre de ce grand manoir et surtout mon ancien maitre tortionnaire. Celui qui m'avais appris a donner la mort pour le doux plaisirs de ces yeux et de ces autres confrères. J'entendais presque les leçon de l'entraineur qu'il avait engager pour me former.

Lorsque les portes s'ouvrirent je laissa les premiers se piétiner, ma cible était parmi eux. Comme un ombre je suivit a petit pas profitant du désordre constant autour de moi. Arriver dehors, juste a l'entrée je bondis sur le dos du noble, enroulant mes mains autours de sa tête et de son menton. C'était sa technique favorite je pouvais au moins lui rendre cette hommage. Mais pour être sur qu'il comprenne qui j'étais réellement, je glissa a son oreille.

- Tu as attaqué au bon moment, ton maitre est fier de toi. Ce soir tu ne dormira pas dans le noir.

Le noble, émit un cris semi étouffé ne bougeant plus comme paralyser.

- C'était...donc toi ??

Ce fut ces dernier mots car d'un mouvement brusque je lui brisa la nuque et me laissa tomber sur lui. Regardant une seule seconde le corps sans vie.

Ma vengeance était enfin finis. Mais je n'avais pas le temps de m'en réjouir, comme une flèche je partis la ou Armandin m'avais suggérer comme direction. Je le vis une dizaine de seconde plus tard, marchand comme il pouvait. Le pauvre était épuiser. Sans m'arrêter je le repris dans mes bras et continua a courir, sans me retourner, jusqu’à ce que j'attende la bombe exploser. Je ne savais combien de victime qu'il y avaient, mais une chose est sur. Chaque noble de Lumérill ce rappelleront de cette histoire. Personne dans cette cité n'est invincible.

Je changea alors brusquement de direction, mais cette fois en marchant. La fatigue me fit déposer doucement l'orque, au bon milieu d'une plaine vierge. Le vent soufflait doucement sur ma crinière et la lune brillait de mille feux.

- Ils arrivent dis-je as Armandin, alors qu'une carriole tirés après des chevaux vint a notre rencontre.
Le capitaine qui était au dessus les dirigeaient avec aisance.

- Montez vite s’écria-il. Nous n'avons pas de temps a perdre !

Je monta alors, avec mon second et nous filâmes dans la nuit vers notre bateaux situé dans un baie caché mais bien connut par mon capitaine.

Je fixa alors Armandin qui pouvait maintenant se reposer. Mais je n'arrivait pas a sourire, j'avais cette drole de sensation de vide. Ce soir j'avais tuer un grand nombre de personne, mais cette fois par mon propre désir. Je n'étais pas fière de ce que j'avais fait. Mais il était trop tard pour revenir en arrière, de plus si je ne l'avais pas fait, cette personne m'aurait hantée encore toute ma vie. Mais me le dire n'étais qu'une consolation bien éphémère.

Je serra alors fortement mes poings, une autre vie et une autre page était entrain de ce tourner. Mais ce que je voulais intérieurement c'était d'aller encore plus loin.

J'avais embraser les idéaux de mon père adoptif, mais j'avais encore du sang Deldedricks dans les veines me donnant cette drôle de sensation de vouloir gouverné. Je voyais un monde tourner selon l'idéal des Manakete. Un royaume utopique dans lequel je veillerais, pour le bien être de chaque peuple meurtrie.

Pour moi cette soirée n'étais pas une victoire, mais juste un commencement.