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Avec Follow Terrecendre/Les pics jumeaux

Nymériia était encore là à déambuler dans la bibliothèque, elle s’était levé tôt ce matin n’arrivant toujours pas a trouvé le sommeil. Son côté oiseau nocturne était parfois très présent, et son instinct lui dictait parfois d’aller chasser la soirée jusque minuit parfois plus, après elle retournait dans sa chambre se reposé sans grand succès... Ces pensé était confuse, elle réfléchissait beaucoup et faisait aussi beaucoup de cauchemar.
Elle n’avait croisé personne en se dirigeant vers la bibliothèque. Le soleil venait à peine de pointer le bout de son nez, le ciel était couvert ce matin-là. Il fallait qu’elle se change les idées, qu’elle pense à autre chose. Elle chercha donc un livre qu’elle n’avait pas lu, le sujet importait peut à la jeune fille pour le moment, il fallait juste qu’elle se concentre sur autre chose que sur elle. Son regard s’arrêta sur un magnifique roman avec une reliure d’or, le cuir qui recouvrait le livre était un peu vieilli mais avait des nuances subtiles de brun avec des dégradés plus clair à certains endroits. Lorsqu’elle le prit elle fut très surprise du poids du livre, elle failli le lâcher mais le retins à temps, un livre comme ça avait beaucoup de valeurs il ne fallait en aucun cas l’abimer !

Elle se dirigea vers l’espace de lecture au fond de la bibliothèque, où de vieux canapé en cuir totalement usé par le temps et les différents passages de personne qui s’était assis auparavant dans le but de découvrir leurs ouvrages. Elle s’assit en faisant attention de ne pas plissé ça robe, et ouvrit l’imposant Roman. Elle fut vite absorber par sa lecture, c’était une merveilleuse histoire d’un prince qui avait beaucoup souffert dans sa jeunesse, et qui tomba amoureux d’une jeune femme, grâce à elle il repris le goût de la vie et repris peu à peu confiance en lui. Mais cette femme était en fait une sorcière maléfique qui fit encore plus de mal au jeune prince en lui brisant le cœur après avoir fait naître en lui des sentiments, il sombra dans le désespoir et la tristesse, puis … puis… le livre s’arrêtait là tout simplement, les pages avait été effacer avec le temps.
Elle alla directement demander au bibliothécaire s’il y avait un moyen quelconque d’avoir la suite, s’ils avaient dans la réserve un autre exemplaire de l’ouvrage. C’était un mage très puissant et très cultivé, il savait presque ou se trouvait chaque livre de la bibliothèque.
Après quelque recherche magique de la part du bibliothécaire, il lui indiqua que la seule et unique copie qui avait été faite de se livre se trouvait dans le royaume d’Ambarnest, dans la bibliothèque du château royale. Ce livre était très vieux et elle avait de la chance qu’il y ait un autre exemplaire ce qui était très rare, même pour les livres écrits avec l’aide de la magie. Bon certes se livre n’était pas d’importance capitale, mais cette histoire elle voulait savoir la suite, savoir ce qui arrivait au jeune prince pour qui elle s’était pris d’affection le temps d’une histoire. Elle devait savoir la fin du livre elle ne pouvait pas se résoudre à passer à autre chose après cela. Après avoir demandé l’autorisation pour emporter ce volume avec elle, elle sortit d’un pas décidé de la bibliothèque pour retourner dans sa chambre. Là elle prépara quelque vivre, qu’elle mit dans un sac, et y glissa son précieux ouvrage. Elle ferma les yeux, prit une profonde inspiration, pendant que son corps prenait la forme d’une chouette, elle déploya ces ailes, prit son sac entre ces serres, et s’envola par la fenêtre.

Elle avait un sens de l’orientation développer sous sa forme animal, il lui suffisait pour rejoindre Ambarnest de suivre le Nord Est, et ainsi de volé jusqu’à atteindre le Lac. Il ne faisait pas très chaud aujourd’hui, les courants était particulièrement froid, heureusement que son plumage était adapté, mais tout de même ça ne lui rendait pas le voyage très agréable. Elle était capable de volé longtemps sans s’arrêter si elle suivait les courants d’air qui lui permettait d’économisé de l’énergie en se laissant porter. Elle voulait atteindre la ville flottante, une fois là-bas elle pourrait demander son chemin et demander des indications sur comment obtenir l’autorisation d’aller au château. Elle put après une bonne journée de vole apercevoir la ville. C’était un spectacle magnifique de voir les habitations flotter sur l’eau, de nombreux bateau naviguaient sur les eaux calmes du lac. Elle décida de se posé et de passer la nuit dans un endroit chaud, elle était frigorifié, affamer et exténué. Une fois sa forme normale repris, elle trouva une petite taverne ou la lumière qu’elle émettait paraissait accueillante, elle n’était pas souvent sortie de sa bibliothèque.

Après avoir pris une grande inspiration, tira la porte et entra.

Le ciel était clair ce matin, quelques nuages aux aspects de longs fils brumeux dérivaient paresseusement au gré des vents, ponctuant le ciel bleu de leur présence légère. Pour une fois Follow était réveillé par le soleil dans son lit au palais royal d'Ambarnest, cette fois pas de nuit à la belle étoile, il était ici depuis quelques jours et jouissait de la tranquillité des lieux. Un courant d'air frais entra par les battants entrouverts de la large fenêtre, caressant sa fourrure tandis qu'il se levait, encore quelque peu endormit. Tout en baillant il partit faire sa toilette, prenant largement une heure pour se s'occuper de son corps avant de s'habiller. Il sorti finalement joyeusement de ses appartements privés, saluant les deux gardes qui surveillaient l'endroit. Alors qu'i s'apprêtait à partir vers la salle d'audience pour voir si une quelconque affaire requérait son attention une autre porte claqua à côté de lui. Ryrrchta, à moitié en armure, réprima un bâillement tout en le regardant, elle était comme à son habitude très droite dans ses fers, la large lame de son espadon pendant déjà à sa ceinture.

-Une minute mon roi, vous n'irez nul part sans... sans moi. -il se tourna vers elle, affichant un air perplexe.- C'est étrange mais il me semblait que c'était encore moi qui dirigeait ici. -elle fronça les sourcils en réprimant visiblement un grognement tout en s'appuyant l'air de rien contre le chambranle de la porte.- Navré, je ne voulais pas vous ordonner. C'est pourtant ce que tu as fait. -Elle soupira en se pinçant le museau.- Ne commencez pas je vous prie. Commencer quoi ? -Il sourit d’un air amusé.- Je n'ai fait que remarquer mon changement soudain de statut à ton égard. Vous m'épuisez sire. Alors retourne te coucher, tu es déjà assez fatiguée sans avoir besoin de moi pour sembler aux portes de la mort. -Avant qu'elle puisse dire un mot il reprit.- Non! Pas de discussion, aujourd'hui je me passerais de tes services que tu le veuilles ou non, même si je dois pour cela mettre tes propres subordonnés en faction devant ta porte. -Elle le fixa un moment, leurs regards se croisant, puis finit par soupirer en baissant le museau.- Bien sire...

Elle rentra à nouveau chez elle en fermant la porte, un bruit de ferraille signalant qu'elle se défaisait de son armure.
Follow la soupçonnant tout de même d'attendre qu'il ait le dos tourné pour se remettre à le protéger dans son dos au mépris de sa fatigue actuelle il désigna un des deux gardes de ses appartements pour qu'il empêche la grande Ryrrchta de le faire. Le charr ne fut pas ravi mais il ne pouvait refuser un ordre de son roi, de fait il se mit en faction, raide comme un piquet et visiblement inquiet de la suite, et ne bougea plus.

Le roi put donc commencer réellement sa journée, premièrement il accueillit ceux qui avaient demandés audience et attendaient déjà sa venue. Aucun problème majeur ne fut présenté, quelques rixes entre des villages voisins, un groupe de bandits qui sévissaient à la frontière et menaçaient de s’introduire dans le royaume, des demandes d'exemption d’impôts car l'année avait été mauvaise. Il écouta et jugea à chaque fois de façon impartiale quelle solution serait employée. Toute sa matinée et le début de son après-midi y passa, l’ennui d'être un bon roi est que cela prend du temps.

Mais malgré son emplois du temps pour une fois chargé il parvint à profiter un peu de sa journée aussi, son fils s'entraînait dans les salles d'arme et il passa le voir, le complimentant sur sa dextérité. Il prit quelques heures pour lire et rire avec sa fille dans un jardin intérieur. Et enfin le soir venu se décida à sortir du palais.

Une fois à l'air libre Follow laissa tranquillement son regard courir sur le paysage, appréciant le miroitement des hauts du lac qui se paraient de la couleur chatoyante du soleil. Un brise tiède et parfumée par les senteurs de la jungle proche lui donna envie de sa promener un peu, il avait toujours apprécié prendre le temps de simplement marcher en goûtant la tranquillité de ses instants personnels. Ses pas le guidèrent jusqu'à un ponton sur la rive, de là il regarda les gens passer entre les maisons sur leurs barques plus loin dans les eaux du lac. Pensivement il pencha la tête sur le côté, se demandant si une soirée dans une auberge ou une taverne de la ville flottante ne serait pas l'idéal pour compléter cette promenade. N'ayant rien de prévu il s'accorda cette liberté. Longeant la rive il atteignit un pont flottant, qu'il utilisa pour rallier les maisons sur pilotis dans les eaux foncées du lac. Il se dirigeait vers une auberge qu'il connaissait bien lorsque quelque chose surpris son regard, une chouette arrivait depuis les airs... avec un sac pendant de ses serres. Au début il n'y cru pas trop mais l'objet volant se rapprocha il ne pouvait pas se tromper, l'explication de pareille bizarrerie lui fut donnée lorsqu'elle se posa en se transformant en une jolie et gracile jeune femme, reprenant son sac en bandoulière. Celle-ci parcourue rapidement une partie des petits ponts entre les maisons pour atteindre une taverne dont elle avait très certainement aperçue l'enseigne depuis les airs.

Intrigué le renard la suivit, rentrant peu de temps après elle dans le même endroit. L’ambiance était joyeuse et chaleureuse, l'air fleurait bon les algues séchées que certains gens du lac fumaient. La senteur de l'alcool n'était pas en reste et le renard ne put se retenir d'en prendre une bonne bouffée, il adorait ce genre de lieux, sa tranquillité du palais lui plaisait mais la chaleur d'une foule et son ronronnement incessant de voix était une musique tout aussi plaisante que le silence des salles vides. Il prit le temps de saluer un certain nombre des personnes assises ici, allant même voir un musicien qui jouait pour demander des nouvelles. Il repéra en même temps l'hybride, installé plus loin à une petite table dans un angle près d'une ouverture qui donnait sur l'île. Il se rapprocha et l'interpella.

-Veuillez m'excuser, je ne vous connais pas et vous ne m'avez pas invité à troubler votre soirée mais il se trouve que les nouveaux visages m’intriguent. Ici tout le monde se connait, mais je peux affirmer que vous n'êtes pas d'ici. -Il repoussa la chaise qui faisait face à celle de l'hybride, trop petite pour lui, et s'appuya contre le mur en lui souriant gentiment.- De fait, puis-je m'enquérir de la raison de votre venue si cela n'est pas trop indiscret ?

L’ambiance de la taverne était chaleureuse, joyeuse, dans l’air se dégageait des odeurs particulière que Nymériia ne connaissait pas, totalement différente des odeurs des vieux livres dont elle était habitué. Elle promena son regard dans toute la pièce, avec ça vu de rapace, elle ne mit pas longtemps avant de voir chaque détail présent dans cette pièce. Les musiciens jouait près du bar, plusieurs personnes fumaient et buvaient en discutant joyeusement, d’autres jouaient aux cartes, certains hommes qui ivre d’alcool et de chaleur, parlaient bien plus fort qu’ils ne l’auraient dut, d’autre essayaient tant bien que mal de séduire des jeunes femmes, certaines femmes avaient des tenus très indécente et d’autre riaient sur les genoux de leurs partenaires.
Elle aperçut directement une table isolée dans un coin de la pièce, elle alla d’abord voir le tavernier pour commander une boisson chaude, il lui proposa un thé local, qu’elle acceptât sans hésiter, elle était frigorifié et n’importe qu’elle boisson ferait l’affaire. Elle lui demanda aussi s’il avait une chambre pour la nuit, il lui restait une petites chambre juste en dessous du toit, pour une nuit ça ferait bien l’affaire …
Elle se dirigea, avec sa tasse dans les mains verre la table qu’elle avait repéré quelque instant plus tôt. Elle n’avait même pas eu le temps de boire une seule gorgé qu’un individu l’interpella.[/color]

- Veuillez m'excuser, je ne vous connais pas et vous ne m'avez pas invité à troubler votre soirée mais il se trouve que les nouveaux visages m’intriguent. Ici tout le monde se connait, mais je peux affirmer que vous n'êtes pas d'ici.

Elle leva les yeux, il était étonnamment grand, élancé et couvert d’une fourrure brillante, d’un roux éclatant. C’était un Furry, un renard, avec de belles oreilles pointues avec le bout blanc. Elle rougit timidement fasse à l’assurance que dégageait son interlocuteur. Elle ne put s’empêcher de trembler, que lui voulait cette inconnue ? De l’argent ? Voulait-il abusé d’elle ? Elle qui avait fait attention de ne pas se faire remarquer pour ne pas avoir d’ennuie… Et elle était fatiguer et frigorifié elle n’avait aucune chance contre un adversaire de cette taille !
Il poussa la petite chaise en face d’elle et s’appuya contre le mur en lui souriant gentiment. Bon il fallait qu’elle se détende, pas de panique, il n’avait pas l’air de lui vouloir de mal.

-De fait, puis-je m'enquérir de la raison de votre venue si cela n'est pas trop indiscret ?
Sa présence ici ? Comment lui dire qu’elle venait rencontrer un roi qu’elle ne connaissait pas du tout, dans un pays tout aussi inconnu pour savoir la suite d’une histoire sur un prince imaginaire dont elle s’était éprit d’affection.

-Bonsoir, effectivement je ne suis pas d’ici, je suis une archiviste de Lumérill, et je suis de passage à Ambarnest. Il me faut obtenir une audience du Roi et j’ai fait une halte ici pour me reposer après un long voyage. Je suis à la recherche de quelque chose que je ne pourrais trouver qu’ici.

Mais sotte qu’elle était pourquoi en avait-elle autant dit, et si c’était un détrousseur ou un pervers ? Bon, il fallait vraiment qu’elle se détende, il pourrait peut-être la renseigné un peu si cette région, il n’avait pas l’air d’un mauvais bougre, et puis au fond, elle n’avait pas vraiment envie de passé ça soirée seule dans son coin. Elle lui adressa un petit sourire.

- Si ma présence vous importune je peux très bien trouver un autre endroit pour la soirée, je ne souhaite pas avoir d’ennuie. Et si les hybrides ne sont pas acceptés dans cet établissement je comprends, je sortirai immédiatement.

Elle mit la main sur son sac, prête à partir au premier mot.

-Bonsoir, effectivement je ne suis pas d’ici, je suis une archiviste de Lumérill, et je suis de passage à Ambarnest. Il me faut obtenir une audience du Roi et j’ai fait une halte ici pour me reposer après un long voyage. Je suis à la recherche de quelque chose que je ne pourrais trouver qu’ici.

Follow l'écoutait, lui prêtant une oreille attentive bien que son museau soit maintenant tourné vers le reste de la salle, regardant l'endroit d'un air appréciateur car il en appréciait l'ambiance. Il reporta tout de même une partie de son attention sur l'hybride, que pouvait-elle donc chercher qu'elle ne trouverait qu'ici... du poisson ? Elle n'aurait pas besoin de lui pour ça, ce devait forcément être autre chose, pourquoi la première idée à lui traverser l'esprit devait forcément être stupide... En tout cas elle inspira et sembla se détendre, de manière forcée ce qui est tout de même un paradoxe en soit. Elle lui fit alors un petit sourire tout en reprenant.

Si ma présence vous importune je peux très bien trouver un autre endroit pour la soirée, je ne souhaite pas avoir d’ennuie. Et si les hybrides ne sont pas acceptés dans cet établissement je comprends, je sortirai immédiatement.

Le renard faillit s'étouffer, comment ça une présence importune?! Elle serait arrivée en crachant des flammes avec des trompettes pour réveiller la ville oui sa présence aurait été importune, assez pour qu'il lui demande de repartir. Mais sinon elle n'était qu'une hybride comme une autre, et de fait, une personne comme une autre, personne ne la jetterais hors d'une auberge ou d'une taverne ici. Aussi la rassura-t-il promptement.

-Vous n'avez aucune inquiétude à avoir pour cela, les portes de tous les commerces vous seront ouvertes ici, les problèmes raciaux n'ont pas lieux dans cette ville, du moins il arrivent rarement et il est très peu probable que l'on vous laisse agressée. -Il inspira ensuite tout en se redressant.- Quant au roi je me demande ce que vous pouvez lui vouloir, mais comme vous le voyez je suis devant vous, si une requête quelconque vous a poussée à venir depuis Lumérill jusqu'ici ce doit être important, j'espère que personne n'est mort au moins. -Il lui sourit gentiment, croisant les bras en la toisant depuis l'autre côté de la table, sa longue queue ondulant doucement dans son dos.- Que désirez-vous donc... mademoiselle ? Un conseil, une information, un objet, voir quelqu'un d'ici ? Dites et je verrais si cela est possible, je n'ai pas pour habitude de laisser ceux qui me cherche dans le vague ou insatisfait.

-Quant au roi je me demande ce que vous pouvez lui vouloir, mais comme vous le voyez je suis devant vous, si une requête quelconque vous a poussée à venir depuis Lumérill jusqu'ici ce doit être important, j'espère que personne n'est mort au moins. Que désirez-vous donc... mademoiselle ? Un conseil, une information, un objet, voir quelqu'un d'ici ? Dites et je verrais si cela est possible, je n'ai pas pour habitude de laisser ceux qui me cherche dans le vague ou insatisfait.

Vous … vous êtes le roi ?

Cette révélation laissa la jeune fille sans voix, se moquait-il d’elle ? Avait-elle l’air si naïve que cela ? Un roi dans une taverne à cette heure tardive, c’était impossible… Et bizarrement après avoir évoqué son besoin de rencontrer le seigneur de ces terres, l’individu qui était venu l’aborder sans qu’elle ne lui ait rien demandé, annonce qu’il est le roi. Evidement il devait se moquer d’elle… Une étrangère comme il lui a bien fait remarquer au première abord, dans une petite ville que celle-ci, ça se reconnait au premier coup d’œil.
De plus cet étranger n’avait en aucun cas l’allure d’un roi, il était habillé simplement avec beaucoup de ceinture … Mais rien de bien royale n’en somme, une cape, des bandages sur le torse, un pantalon en toile et un sac de cuir en bandoulière…. Elle avait déjà aperçut de nombreux Seigneurs à Lumérill et il se caractérisait par leurs habits de velours, leurs nombreux bijoux, leurs parures d’or et d’argent serti de pierres précieuses.
Pourtant elle décelait une certaines assurance dans la voix de son interlocuteur, malgré cela elle ne pouvait croire l’affirmation qu’il avait faite.

-Inutile de mentir monsieur, je suis certes étrangère mais pas naïve ! Sur-ce je vous laisse, il me semble que l’alcool et la chaleur de l’endroit ne fait pas bon ménage ! Vous êtes autant le roi d’Ambranest que moi je suis la grande Lorlina et je vis au Mont Céleste !

A ces mots, elle se leva, et se dirigea vers la sortie de la taverne, elle ne souhaitait pas rester plus longtemps, et ne voulais pas avoir affaire a d’autre malotru complétement ivre ! Après quelque pas dans les rues de la ville, elle fut pris d’un sentiment de remord… Et si c’était vraiment le roi, si c’était le cas jamais elle plus elle n’oserait se présenter à lui, et encore moins lui demander une faveur. Et jamais elle ne saurait ce qui était arrivé au prince de son livre, pourvus que celui-ci n’avait pas sombré dans la folie et la démence. Depuis la catastrophe qui c’était produit dans son adolescence il est vrai que la jeune fille c’était renfermé sur elle-même, n’ayant plus aucun contact avec les gens, hormis les bibliothécaires de Lumérill. Elle avait trouvé refuge dans les livres, elle s’accrochait au personnage de ces romans comme si il existait vraiment, car au fond elle avait simplement peur de perdre ceux qu’elle aimait, de souffrir à nouveaux. Pour ne plus avoir peur de perdre ceux qu’elle aimait, il n’y avait qu’un seul moyen ne plus aimer. En 6 ans c’était la première fois qu’elle quittait sa cité, mais elle voulait, il fallait qu’elle sache si une fin heureuse était possible, ou si tout n’était toujours que souffrance, tromperie et trahison.
Sur ces dernières pensées elle fit demi-tour, il fallait qu’elle s’excuse auprès du renard, si il affirmait qu’il était roi elle devait lui laisser une chance ! Il fallait qu’elle le retrouve et qu’elle lui présente c’est plus plates excuses ! Elle courue à vive allure vers la taverne, elle espérait fortement qu’il n’aurait pas eu l’idée saugrenu de partir, elle ne se voyait pas courir dans toute la ville pour chercher un grand furry, qui se prétendait roi, mais dont elle n’était pas encore vraiment sur.
Elle ouvrit la porte un peu fortement, regarda dans toute la pièce, elle l’aperçut discutant avec le tavernier, accouder au comptoir. Il n’avait pas l’air ivre du tout, qu’elle sotte elle était ! Elle souffla de soulagement, rassurer de le voir. Elle avança précipitamment vers lui, peut-être même un peu trop précipitamment… Elle trébuchât dans les pieds d’un client, fit quelque bond maladroit pour tenter de se redresser, au même moment une serveuse passa près d’elle et la bouscula, elle perdit l’équilibre et s’écroula juste au pied du furry, du roi…. Elle était tellement honteuse de se retrouver dans une pareille situation. Sa gorge se noua et ces yeux se remplir de larmes, elle se remit sur ces jambes, épousseta un peu sa robe. Toujours la tête baissée, elle réussit à aligner quelque mot.

- Je vous présente mes plus plates excuses pour tout à l’heure, j’étais confuse, je ne savais pas si je devais vous croire ou non. Donc… si … si ce que vous affirmez est vrai, si vous êtes bien le roi, je ne sais pas si je peux encore vous demandez un service après ce que j’ai fait mais… J’aimerais avoir l’autorisation d’accéder à la bibliothèque royal, voyez-vous j’ai en ma possession un roman dont la fin lui a été arraché, la seule copie existante se trouve dans la bibliothèque du château.
Roi ou non pouvez-vous m’aider ?

Le renard fut un tantinet surpris par la réaction de la petite hybride, il pensait pourtant s'être présenté poliment, il n'avait pas bu, n'avait pas faillit se casser la figure en arrivant et n'avait en plus strictement rien dit de péjoratif. Il était évident dès le début que la chouette avait eut comme un choc en apprenant la nouvelle mais de là à l'insulter en le traîtant de menteur, chez lui qui plus est… Elle n'aurait eut qu'à demander au tavernier pour le confondre si il avait mentit. Enfin il la laissa partir en soupirant, dans ces cas là il ne servait à rien de tenter de rattraper le coup, elle ne le croyait pas et de toute façon ne voulait pas le croire, pour certaines personnes un roi ne l'est qu'avec sa couronne, ses richesses évidentes et sa garde autour de lui. Il haussa donc les épaules et partit vers le comptoir discuter avec le tavernier. Il prit tranquillement une chope d'un alcool de fruits rouges dilué dans du sirop, trop de sucre mais il adorait ça.

-Hé bin sire, z'en avez encore ramené une belle ! Combin d'temps pour cel'la ?! -il faillit s'étouffer en plein millieux d'une gorgée et toussa longuement avant de réussir à répondre- Que quoi ?! A mais pas du tout ! Je ne le connais même pas ! -il s'essuya le museau d'un coin de manche- Et puis bon… ce n'est pas comme si je revenais chaque semaine avec une nouvelle conquête. -l'homme lui sourit en nettoyant un large verre.- Nan, mais sfait bin longtemps qu'le peuple attend sa reine. Pt'ête qu'un jour on la vra enfin ! Ente nous sire, c'pas comme si vous n'aviez jamais eut l'occasion, z'en avez amenée d'autes… La dernière st'ais pas une elfe ? -Follow rougit sous sa fourrure, ses oreilles et son museau le trahissant en se hérissant légèrement.- Hrm ce, c'est possible… Je sais bien qu'un roi sans reine fait tâche mais… Je ne me suis pas encore résolut à cette idée, navré il vous faudra attendre. -le tavernier fit une moue en relevant le menton comme pour désigner quelque chose dans son dos- N'attendant vla la ptiote de retour.

Le grand renard resta accoudé au comptoir, buvant une longue gorgée de sa choper et se tourna de côté, pile au moment ou la jeune inconnue le regardait avec un peu trop d'attention, oubliant d'esquiver les pieds traînant entre les tables. Il haussa un sourcil alors qu'elle se rattrapait de quelques petits bonds et suivit sa chute jusqu'à ses pieds d'un regard curieux. Qu'est-ce qui pouvait bien la ramener, si il apprenait qu'elle avait demandé à quelqu'un si un grand renard à l'air un peu bizarre était le roi de la région il allait rire. Mais les mots de la jeune femme furent tout autres.

-Je vous présente mes plus plates excuses pour tout à l’heure, j’étais confuse, je ne savais pas si je devais vous croire ou non. Donc… si … si ce que vous affirmez est vrai, si vous êtes bien le roi, je ne sais pas si je peux encore vous demandez un service après ce que j’ai fait mais… J’aimerais avoir l’autorisation d’accéder à la bibliothèque royal, voyez-vous j’ai en ma possession un roman dont la fin lui a été arraché, la seule copie existante se trouve dans la bibliothèque du château.
Roi ou non pouvez-vous m’aider ?

Follow l'écouta avant de doucement hocher le museau, assurément il pouvait lui venir en aide, de plus si le livre ne contenait vraiment qu'une histoire il n'avait aucune raison de lui en refuser la lecture. Il se tourna vers son ami tavernier.

-Excuse moi, je peux t'emporter la chope ? Promis je te la ramenerais sous peu. Z'en faites pas pour ça sire, j'en ai plein d'autes, mais sra avec plaisir que jla rtrouverais.

Le renard lui sourit avec amusement, il aimait bien converser avec lui, c'était un homme aimable, ouvert d'esprit et bien plus intelligent qu'il ne le semblait, si seulement il avait apprit à lire et à écrire dans sa jeunesse, il serait très certainement un érudit et un penseur de renom aujourd'hui. Il se tourna ensuite vers l'hybride après lui avoir tendu sa main pour la relever

-Ne vous excusez pas pour si peu, je suis certes roi mais cela ne me permet pas tout, comme de vous juger pour ne pas avoir été convaincue par mon apparence, il faut bien le dire, peu conventionnelle pour quelqu'un de ma stature. Mais si vous voulez bien me suivre, le palais est un peu plus loin.

Il l'entraîna alors à sa suite, sortant de la taverne en saluant à nouveau quelques connaissances sur son passage et inspira une grande bouffée d'air frais, la nuit était maintenant totale et seule une douce brise fraîche animait encore les pontons. Tout en laissant un air doux flotter autour d'eux il avança sur les planches de bois humides, ses coussinets laissant des traces animales derrière lui. Il l'aida ensuite à se hisser à bord d'une petite chaloupe, sirotant toujours sa pinte qu'il tenait à la main.

-Veuillez m'excuser, je ne parle pas beaucoup ce soir, pourtant je suis plus bavard à l'ordinaire. Peut être pourriez vous me dire quel livre vous a poussé à rallier ma belle région, n'est-ce vraiment que pour une simple histoire ou y a t il quelque chose de plus… particulier derrière cela ? J'entends par là des recherches, certains récits font mentions d'objets ou des personnages censés pouvoir être encore trouvable de nos jours, je ne serait pas surpris si vous me disiez être venue pour cela.

Le renard la regardait en souriant, probablement à cause de ça chute, sa maladresse était vraiment ennuyante, surtout dans de tel situation. Mais il écouta ce qu’elle avait à dire calmement, il n’avait ni l’air agacé ni l’air impatient qu’elle finisse. La jeune fille se détendit un peut, il fallait qu’elle se reprenne elle avait un objectif à atteindre et pour cela elle ne devait pas laisser de place à la peur et son esprit devait rester bien clair ! Il accepta poliment ces excuses, au grand soulagement de la jeune fille, elle n’avait jamais eu l’occasion de parler à un seigneur, elle avait eu peur qu’il la punisse pour son effronterie ce qui après tout aurait été normal, mais il n’en fit rien. Il se contenta d’un salut amicale envers le tavernier, et demanda si il pouvait garder la chope pour la finir, il lui rendrait plus tard surement…

Il s’avança vers la sortie, demanda à la jeune hybride de le suivre, elle lui emboita donc le pas en silence. L’idée qu’il accepte sa requête après son comportement pitoyable c’était déjà une bonne chose, elle n’allait pas aggraver la situation avec ces questions stupides ! Il salua quelque connaissance au passage, et ouvrit la porte de la taverne. Un vent glacé parcourue la jeune fille, la soirée c’était nettement rafraichit et le changement de température par rapport à la chaleur agréable de la taverne n’était pas pour améliorer les choses. Un frisson lui parcourue dans tout le corps, et elle se frictionna les bras pour se les réchauffer. Instinctivement un duvet de plume apparu sur le corps de la jeune fille, mais ce n’était pas vraiment suffisant, elle tiendra au moins le coup sans devenir totalement bleu. Le froid n’avait pas l’air de le déranger lui, il était habitué de ces contré, et il avait un manteau de fourrure qui lui tenait bien chaud. Ils s’approchèrent d’une petite chaloupe accrochée à un ponton en bois. Nymériia eu un frisson, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de transport en commun.

Il s’excusa de son mutisme de la soirée, ça ne la dérangeai pas, elle était bavarde aussi quand elle était entouré de gens qu’elle appréciait. Non pas qu’elle n’appréciait pas le roi, mais ce soir la fatigue commença à l’emporter sur la jeune fille. La sensation de froid se fit plus prenant, et elle réprima un frisson. Elle parvint quand même à lui expliquer la raison de ça venu, elle lui expliqua toute l’histoire, sauf que ne connaissant pas la fin du livre elle ne savait pas ce qui avait bien pu aider le jeune prince de son roman à sortir de son malheur, et elle ne savait pas non plus s’il avait trouvé un moyen de détruire la sorcière qui lui avait brisé le cœur. Cependant elle se rappelait qu’au début du roman avait été mentionné une relique, elle pouvait bien avoir servi dans la fin du roman pour combattre la sorcière.

La relique était une dague puissante, un dragon incrusté sur la lame, un magnifique dragon dorée. Cette lame avait un pouvoir un seul pouvoir, elle permettait d’invoqué un esprit dragon de feu lorsque l’on était en grand danger et seulement dans ces conditions. L’esprit se laissait invoquer seulement lorsqu’on en avait vraiment besoin, sinon il se contentait d’être sur la lame et de temps à autres brillé d’une jolie lueur de feu. Mais cette dague, elle ne pouvait exister, c’était une invention de l’auteur tout simplement.
Mais il est vrai qu’à la lecture de ce livre, les détails qu’il contenait, les sensations qu’elle avait eu en tournant les pages et en avançant dans l’aventure, il lui avait sembler que le prince existait réellement, elle avait vécu ses souffrances avec lui, elle avait pleuré en compassion dans sa douleur. Il était donc possible qu’une relique comme la Lame de l’esprit dragon existe.

Ces pensées confuses qui défilaient dans sa tête, et la fatigue qui s’emparait d’elle, elle se laissa bercer pas les roulis de l’eau sur la barque. Elle tanguait légèrement de gauche à droite, le silence de la nuit, tout cela l’incita à fermer les yeux et ce laisser bercer. Elle s’assoupi et elle bascula sans s’en rendre compte sur l’épaule du renard assis à côté d’elle. Un sommeil rempli de souvenir de la journée et de la lecture de son roman s’empara peu à peu de la jeune fille.

Le renard l'écouta tranquillement lui raconter l'histoire de son voyage jusqu'ici, il sourit en apprenant la raison pour laquelle elle était venu. C'était bien la première fois que quelqu'un venait à sa rencontre pour chercher un simple livre d'aventure, en général c'était les textes anciens et des manuscrits précieux que les gens venaient lui demander la permission de consulter. Mais c'était original et en rien mauvais, tout le monde devrait s'intéresser à tout type de littérature, cela permet la détente autant que l'ouverture d'esprit.

Il accostèrent sur les berges de l'île, les ruines de l'ancienne capitale les accueillant par leur chaleureux silence. Follow tendit sa main à l'hybride, l'aidant à s'extirper de la barque et à se remettre sur ses jambes. Il ne lui fut pas difficile de remarquer qu'elle tanguait un peu, causes de l'alcool de la taverne. Une bouffée d'air lui suffit pour dire que non, elle ne sentait pas plus l'alcool que quelqu'un n'ayant fait qu'un bref passage dans une salle où d'autres buvaient. Il mit donc cela sur le compte de la fatigue, autant physique que magique étant donné la façon dont elle étai venue. Galamment il lui offrit son bras droit, tenant sa chope dans l'autre main et commença à avancer dans les ruelles vides, autant de vie que de bruit, l'endroit ressemblai à un jardin de lierre et de pierre, une ville à l'abandon mais pas détruite.

Leur passage entre les masures anciennes fut bref, à peine une dizaine de minutes et il arrivèrent au palais. Devant les portes principales se tenaient des gardes. L'un était massif, large comme une montagne et recouvert de plate, il semblait dangereux et effrayant mais n'aurait pas fait de mal sans raison. L'autre... oscillait, appuyée sur sa lance comme si elle se tenait à elle pour ne pas tomber, ce qui était très certainement le cas étant donné qu'elle dormait. Follow sourit en les voyant, il se rapprocha et salua le premier garde, ce dernier enlevant son casque pour le saluer à son tour.

-Je ne crois pas me souvenir que tu montais la garde quand je suis partit Gorôôt, la relève date de quand ? Seulement une vingtaine de minutes sire, mais nous y seront pour toute la nuit. -Follow haussa un sourcil et tourna le museau vers l'autre garde.- Vingt minutes et elle dort déjà... je suppose que c'est Ryrrchta qui est derrière cette veillée, comment as-tu fait pour t'attirer ses foudres, elle qui te tient pour le parangon des valeurs de la garde ? -Gorôôt lui sourit, et regarda à son tour celle qui dormait.- Pour tout vous dire, je me suis simplement porté volontaire pour la première garde, puis j'ai expliqué à celui qui devait me relever que ce ne serait pas nécessaire. Comprenez, je ne peux pas la laisser seule, si Ryrrchta arrive il faudra bien quelqu'un pour la réveiller avant qu'elle la voit, sinon le risque de la retrouver pendue avec sa propre queue pourrait important. -Le roi gloussa doucement et se rapprocha de l'endormie, se penchant pour que son museau atteigne son oreille.- Je serais vous je ne ferais pas BOUH ! trop tard... -la garde se réveilla en sursaut, écarquillant les yeux elle se redressa d'un coup, trop vite et sa tête heurta le mur dans son dos, elle se passa alors une main sur le crâne en gémissant.- ouille... je-je dormais pas! Promis je ! Ah mais c'est vous mon roi, je... navrée... -elle reprit un peu mieux sa lance en main et cessa de se tenir la nuque en tentant de reprendre de la contenance. Tentative ratée étant donné le bâillement prodigieusement long qu'elle fit.- Désolée je ne m'endormirais plus... -le roi se redressa à son tour, souriant d'un air amusée.- Tu t'es encore faite prendre à dormir en service par notre très aimée cheffe de la garde n'est-ce pas. -elle baissa les yeux, sa fourrure se hérissant légèrement, signe de gêne.- Hrm... do dormir... c'est un bien grand mot sire... disons heu... somnoler ? Je ne crois pas que cela fasse grande différence pour elle, de plus tu étais déjà de garde tout à l'heure durant les audiences, depuis combien de temps change tu de poste sans pause. J'ai eut une heure pour dormir et manger mon roi, c'est suffisant pour une garde. Je ne crois pas, ou en tout cas pas pour toi, je sais ce que tu vaux, mais un jour il faudra que tu te réveilles pour de bon. En attendant va te reposer dans ta chambre Kërath, j'enverrais Rork à ta place, lui ne manque jamais d'énergie pour agacer la moitié du palais, peut être condescendra-t-il à l'utiliser pour faire son devoir, une fois n'est pas coutume... -elle le regarda avec des étoiles dans les yeux, bredouillant un remerciement, et partit en traînant et sa lance et ses pattes.- Navré de changer ton programme Gorôôt, mais nous savon tous deux qu'avec Ryrrchta au palais, ça aurait mal finit, j'espère que Rork ne te dérangera pas trop. Ne vous inquiétez pas sire, je peux aisément monter la garde seul, si il se montre insupportable, je le ferais dormir lui aussi. -le garde et le roi échangèrent un sourire puis ce dernier rentra au palais avec son invité qui semblait sur le point de défaillir de fatigue elle aussi.-

Sujet: Re: Les pages manquantes [Follow] Dim 1 Mar 2015 - 17:31

Nymériia suivi le roi calmement, elle avait pu s’assoupir lors du trajet en barque, mais pas suffisamment longtemps pour être en forme, mais plutôt pour lui laisser une pâteuse impression d’être encore plus barbouiller que si elle n’avait pas dormis. A cette heure tardive, les étoiles et la lune, étaient leurs uniques sources de lumière, leurs absences n’aurait pas forcément gêné l’hybride qui avait tenait, malgré la fatigue, ces sens au aguet. Traversant les ruines, ils firent halte devant deux gardes, surement des gardes royaux, dont l’un des deux ne semblait pas vraiment en meilleur état qu’elle-même en cet instant. Le renard s’arrêtât et entama une conversation avec eux.

Nymériia n’écoutait pas vraiment la conversation, quelque chose d’autre avait attiré son regard, quelque chose de petit et imperceptible par d’autres yeux que les siens, surtout en pleines nuit. Elle suivait du regard ce petit être si fragile et si innocent, il ne se doutait pas un instant qu’il avait été repérer. Qu’elle naïveté dans ces déplacements, ne se doutant pas vraiment du danger qui l’entourait, et cherchant désespérément de quoi survivre dans ce monde qui était pour lui totalement hostile. Le mulot continuait sa route, à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, un insecte, une baie ou encore une graine. Il avançait avec prudence, utilisant son museau pour déceler la moindre odeur, le moindre indice, la moindre trace d’un aliment, tout en surveillant si jamais un prédateur était dans les parages. Nymériia sourit, ils ne se doutent jamais que l’ennemi ne viens pas toujours que du sol, pensa-t-elle.
Une fois la conversation du roi terminé, elle laissa le mulot à son propre sort, si elle avait été seule, celui-ci aurait été rapidement scellé.

Son regard se portât de nouveau sur le grand renard roux qui avançait en direction du château. Celui-ci se détacha sans aucun mal du paysage en ruine par son impressionnante grandeur, il était tout simplement magnifique. Ils s’avancèrent vers les portes colossales de l’entrée principale. Ce château avait réveillé les sens de la jeune hybride. Certes elle avait l’habitude des monuments d’ampleur importante, ayant vécu à Lumérill toute sa vie, mais elle adorait observer les œuvres architectural comme celle-ci.

Elle attrapa timidement la cape du renard, il se retourna pour regarder la jeune fille s’interrogeant de ce qu’elle lui voulait. Elle le regardait, de ces grands yeux gris, pleins d’émotion. Et lui dit d’une petite voix :

- Je voulais vous remercier, moi qui ne vous avez pas cru, je me sens bête maintenant d’avoir réagis de la sorte. Mais je ne me permettrais pas d’entrer dans votre demeure sans vous avoir au moins renseigné sur mon identité. Je n’ai même pas prit la peine de me présenter, alors que vous m’avez quand même conduite jusqu’ici. Je m’appelle Nymériia Howlen. Et je suis ravie d’avoir la chance de voir votre domaine.

Les larges portes de l’entrée du palais s’ouvrirent à ces mots, le poids des portes fit grincer les gonds lorsqu’elles tournèrent. Deux gardes étaient postés à l’entrée pour accueillir leurs souverains. Ils se tenaient aussi droit qu’il le pouvait, leurs corps ne pouvant adopter la même posture que les humains. Le roi se dirigea vers le hall, Nymériia sur ces talons, toujours accroché à la cape du roi. Elle marchait timidement derrière lui, le suivant sans mot dire dans la direction que le renard emprunta.

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