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La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen]

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MessageSujet: La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] Icon_minitimeMar 21 Avr 2015 - 11:51

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" La solitude est la meilleure des compagnes. "



C'était une journée plutôt chaude et ensoleillée sur les Terres des Hommes et beaucoup de calèches estivales étaient passées par la route principale des Plaines Étincelantes, remplies de familles partant pour quelques jours de repos à l'Océan. À l'horizon, les murs blancs de la capitale renvoyaient les rayons de rouge et d'or du crépuscule, Lumérill semblait flamboyer et le spectacle avait quelque chose de mystique dont Mayleen n'arrivait pas à détacher son regard. La jeune femme était fascinée par ce tableau des plus somptueux.

En cet instant, elle était assise au pied d'un arbre et se reposait en comptant les quelques piécettes qu'elle avait récoltées en dansant au milieu des rues de la ville. Il fallait dire que la petite donzelle savait faire chavirer les coeurs avec son regard de merlan frit et l'apparente innocence baignant son visage juvénile. Elle s'étira de tout son long, faisant craquer sa colonne vertébrale puis se dirigea vers une auberge qu'elle avait repérée à son arrivée le matin-même. Sa mission dans Lumérill ne commençait que demain et en attendant, elle pouvait bien s'accorder un petit moment de répit loin de la civilisation.

Alors qu'elle se dirigeait vers la bâtisse de pierres apparentes, Mayleen remarqua une petite écurie acolée à celle-ci, or, la jeune femme adorait les animaux. Ce qu'elle espérait le plus à présent ? Qu'il s'y trouve quelques canassons pour aller les panser gratuitement. Elle sautilla jusqu'à la petite cabane et y pénétra pour y découvrir deux rangées d'une dizaine de box. Elle couina de joie et entra dans le premier mais celui-ci était vide. Ne se démontant pas, la jeune femme finit par tomber sur un bel étalon gris moucheté et prudemment, s'approcha de lui. L'animal se cabra très légèrement, hénissant un avertissement. Cela ne la découragea pas et elle tendit une main vers l'encolure du mâle qui renifla avant de se laisser grattouiller doucement. Elle se mit à rire comme une enfant et lui sauta au cou.


- Je suis contente de te rencontre, moi aussi !

Le cheval semblait se détendre face à la douceur de la femme-enfant qui le câlinait et lui murmurait de petites choses gentilles à l'oreille.

- Il est pas gentil ton maître de te laisser tout seul ici. Moi, je vais rester avec toi et je vais prendre soin de toi.

À ce moment-là, elle entendit quelqu'un pénétrer dans l'écurie et se tapit dans l'ombre. Elle n'avait absolument rien à faire ici si elle n'avait pas un cheval, elle aussi. De surcroît, elle n'avait même pas réservé de chambre à l'auberge donc, actuellement, elle était sur une propriété privée et cela lui vaudrait probablement quelques soucis si l'on venait à la remarquer. Mayleen s'accrocha à la crinière du cheval et retint son souffle. Pourvu que ce ne fusse pas le maître de CE cheval !

Malheureusement, la porte du box s'ouvrit et un homme entra en sifflotant avant de remarquer la présence de l'intruse.


- Hey ! Que faites-vous ici ?! Vous vouliez voler mon cheval, c'est ça ?
- Non, messire ! Je venais juste voir les ani...
- Menteuse ! Attend un peu que je m'occupe de ton cas !

Mayleen se crispa en voyant l'homme s'approcher et l'attraper par le poignet, faisant hennir le cheval qui ne se sentait plus du tout en sécurité à présent. La jeune femme cria tandis que l'homme la flanquait contre un mur.

- Lâchez-moi !! Ce n'est pas ce que vous croyez !!
- Tais-toi ! Je vais t'apprendre, moi, à voler les chevaux ! Tu sais ce qu'on fait aux voleurs ? On leur coupe la main !

Bloquée, la jeune fille ne pouvait rien faire et ses yeux se remplirent de larmes tandis qu'elle se débattait du mieux qu'elle pouvait pour se sortir de ce mauvais pas. Celui-là, si elle parvenait à attraper ses dagues, il passerait un bien mauvais quart d'heure. Il lui attrapa le visage et la plaqua contre la paroi du box avant de l'observer des pieds à la tête, un vilain rictus aux lèvres. A cette distance, May pouvait aisément distinguer les prunelles d'un vert émeraude se muer de la colère au sadisme. Et ça, les sadiques, elle savait les reconnaître !

- Tu m'as l'air bien jeune ma petite... Je ne vais quand même pas te priver de ta main... Je vais te corriger... à ma façon.

Avant qu'elle ne puisse crier, une main s'abattit sur sa bouche et l'empêcha de répliquer. Comprenant son sort, la Nécromancienne sentit la colère monter et une ombre de démence passa dans son regard pourtant si doux en général. Un violeur de petites filles ? L'élan d'adrénaline qui monta en elle fut tel qu'elle sut immédiatement comment réagir. Elle allait lui faire regretter d'être venu au monde à ce porc.

Mais alors qu'elle s'apprêtait à lui coller la raclée de sa vie en commençant par un coup de genou bien placé quand un nouveau bruit indiqua l'entrée de quelqu'un dans l'écurie. Préférant garder sa couverture, elle poussa des hurlements tout juste étouffés par la main du bonhomme.


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MessageSujet: Re: La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] Icon_minitimeLun 27 Avr 2015 - 15:02

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La première chose qui indiqua la présence d’un nouvel arrivant fut un grognement. Sourd, guttural, qui remontait d’une gorge énorme, et semblait faire vibrer les êtres et les choses. N’owen n’avait rien dit, il se contentait de rester là, debout, en contrejour dans l’encadrure de la porte du box, à fixer l’homme, intensément, de ses yeux verts.
Ce dernier perdit de suite l’assurance qu’il avait. Si la carrure et le grondement du furry n’y étaient pas étrangers, c’était surtout le fait d’être interrompu qui avait causé cela. Bien que pervers, il ne semblait pas stupide, et réalisait bien que ce qu’il s’apprêtait à faire était immoral. Se retournant vers N’owen, il marmonna quelque chose de difficilement audible, et, alors qu’il commençait à assouplir la prise qu’il avait sur la demoiselle, tenta de se justifier tant bien que mal.

- Cette sale voleuse de ch’vaux …

- Dehors.

La voix, extrêmement grave, du furry, n’était même pas agressive, assez calme, mais toutefois parfaitement autoritaire. Il n’avait pas besoin d’en rajouter : sa cuirasse justifiait de sa position sociale, et ses muscles tout comme ses épées à son coté indiquait ce dont il était capable. Baissant les yeux, l’humain finit de lâcher sa victime et sortit en se faisant aussi petit que possible, filant aussitôt hors de l’écurie.

- Est-ce que ça va ? Pas blessé ?

N’owen n’avait pas le visage très expressif, mais ses traits étaient désormais plus détendu, les écailles de ses sourcils bien moins froncés. Il s’avança vers la petite demoiselle que son agresseur avait laissé tomber à terre, et lui tendit la main, afin de l'aider à se relever.

Elle avait plutôt de la chance d’être tombé sur lui. Une fille comme ça, aussi mince, avait peu de chance contre un homme costaud comme celui qui en avait voulu à sa vertu. Le chevalier Ecailledesang avait des valeurs morale en béton armé, et n’aurait jamais supporté que ça se passe ainsi. Lui n’était pas spécialement du coin, même s’il connaissait la région, pour y avoir voyagé il y a bien longtemps, et également pour y être passé de façon plus officielle, comme représentant de son seigneur. C’était d’ailleurs la raison de sa présence si proche de la cité de lumière, en ce jour. Il n’était toutefois pas pressé d’arriver à destination, puisqu’il était en avance, et plutôt que de perdre son temps dans les abîmes enfumée de la grande cité, il avait opté pour rester le temps qu’il avait dans les petits villages environnants : un cadre plus agréable, et moins populeux.

- Qu’est ce que tu fais ici ? Ce cheval ne t’appartient pas.

Même si l’attitude de l’homme était impardonnable, N’owen désirait quand même vérifier que la donzelle n’était pas ce dont on l’avait accusé. Elle n’était pas bien grosse pour être une voleuse de chevaux, mais ce genre de crime ne nécessitait pas de constitution importante. Qui plus est, le furry préférait être sur que sa propre monture, elle, ne craignait rien.



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MessageSujet: Re: La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] Icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 9:47

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Mayleen vit alors apparaître une silhouette massive et imposante dans l'embrasure du box où elle était en train de se faire agresser. Son assaillant, d'ailleurs, se tassa sur lui-même et relâcha légèrement la prise qu'il avait sur elle. L'échange verbal entre les deux mâles fût de très courte durée et le violeur, de colère, la fit tomber au sol en la lâcha brutalement, la faisant couiner légèrement. Elle dut retenir sa colère pour ne pas l'égorger sur le champ.

Elle prit la main griffue que lui tendait son sauveur et se remit debout. Elle épousseta sa robe immaculée et replaça sa longue chevelure argentée en arrière, enlevant quelques brindilles de paille de celle-ci. Son calme était vite revenu et elle tourna vers le mâle un regard chaleureux et rempli de gratitude avant de hocher la tête pour signifier qu'elle allait bien. La jeune Nécromancienne le regarda d'un peu plus près. Il était grand et costaud mais ce qui la surprit le plus, ce fut son apparence. Il s'agissait d'un furry, certes, mais pas un furry qu'on croise tous les jours, ça non. Il ressemblait à un genre de dragon mais avec des traits de lézard plus prononcé. Une sorte de dinosaure. May était fascinée et ne réussissait pas à détacher son regard de lui. Plus fort qu'elle, elle leva une main pour toucher la peau écailleuse de ses joues mais il l'interrompit en lui demandant ce qu'elle faisait ici.

- Je venais caresser les chevaux. J'aime bien m'occuper des animaux. Ils sont gentils. Ils me comprennent.

May se mit à jouer nerveusement avec la ficelle de son corsage et leva vers son sauveur un regard de merlan frit.

- Puis-je connaître le nom de celui qui m'a sans doute sauvée d'un bien terrible sort ? Demanda-t-elle d'une voix douce et polie.

La jeune femme s'approcha de lui d'un peu plus près, prenant ses airs les plus agréables possible. Après tout, cet homme semblait être de la Noblesse au vu de son artillerie lourde et il valait mieux pour la donzelle qu'elle n'attirasse pas le soupçon sur ses futurs agissements à Lumérill.


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MessageSujet: Re: La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] Icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 16:04

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Elle n’était vraiment pas bien grande, à coté de lui. Fine. Des cheveux longs, une robe simple et longue, blanche. Finalement, une humaine banale, même si le furry lui trouvait quelque chose de légèrement étrange, sans arriver à mettre le doigt dessus.
En fait, la raison que la petite demoiselle donna à sa présence ici eut tendance à faire vibrer une corde sensible chez l’écailleux. Lui aussi adorait s’occuper de son cheval, une monture que pourtant il n’avait pas désiré au départ, car peu nécessaire. Il s’entendait bien avec les animaux, et appréciait parfois de passer du temps avec, peut-être parce qu’il savait que eux n’était pas capable des même atrocités que les humanoïdes, toutes races confondues. Atrocités dont il avait été trop de fois spectateur ou sujet.

- Tu devrais demander la permission à leur propriétaire avant, alors. Sinon, tu risque de nouveaux problèmes.

C’était plus qu’un conseil, dans l’intonation, c’était presqu’un ordre. A elle toutefois d’en faire ce qu’elle voulait. N’owen sortit du box, faisant signe de la griffe de le suivre, et une fois que la fille se soit retrouvé elle aussi à l’extérieur, il referma la porte, remettant en place le loquet. Puis il longea la longue enfilade de l’écurie, jusqu'à arriver quelques portes plus loin.
Il répondit à sa nouvelle protégée sans se retourner.

- Je suis N’owen, chevalier de Val-flambert. Et toi, qui es tu ?

Ouvrant la nouvelle porte, il laissa la demoiselle lui passer devant, puis l’accompagna dans le box. Un cheval s’y trouvait, énorme, robuste, plus grand que la plupart des autres, à la robe châtaigne indécise, entrecoupé de rayures plus blanches. Sas paturons fournis étaient également blancs. Sa crinière et sa queue, coupés courts, étaient ornés de plumes rouges. Calme et peu farouche, il tourna la tête vers la nouvelle venue, curieux.

- Lui c’est Valiarus. Mon cheval. Tant que je suis ici, tu peux venir le voir, on ne te le reprochera pas.

Au fond du box, accrochés en hauteur, on pouvait voir l'harnachement du cheval, composé de cuir brut, de tresses de tissus rouge, d’os, et de pierres vertes sculptés. Un équipement peu commun dans les terres humaines où ils se trouvaient.


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MessageSujet: Re: La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen] Icon_minitimeVen 5 Juin 2015 - 9:51

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La jeune fille n'était pas le moins du monde intimidée par ce grand gaillard qui en aurait sans doute impressionné plus d'un. Il n'était pas dans sa nature de se laisser aller à l'inquiétude, elle, jeune femme-enfant complètement insouciante. Le danger était une sorte de plaisir excitant pour elle. Or, en cet instant, elle n'avait même pas le sentiment d'être dans une situation périlleuse.

Elle suivit le furry dans l'écurie et hoqueta d'admiration en découvrant le magnifique étalon qui se tenait debout devant elle. Majestueux, la bête avait un charisme et un charme que tout amateur d'équidés aurait su apprécier chez un animal de cette espèce. Sans la moindre crainte, Mayleen s'approcha du-dit Valiarus et passa doucement ses doigts le long de son encolure, effleurant sa robe douce et soyeuse. Un sourire illuminait son visage, éblouie par cet étalon sublime. Elle continua de le caresser, sans un regard envers son possesseur avant de se souvenir qu'il venait de lui poser une question tout à fait... intéressante ?...

- Je suis Mayleen, juste Mayleen... dit-elle de sa voix douce et légèrement fluette avant de se tourner vers son interlocuteur. Valiarus est un beau cheval. Et je suis sûre qu'il est un fidèle destrier pour un chevalier comme vous, Messire N'Owen, chevalier de Val-Flambert.

Elle fit une petite révérence presque maladroite et releva vers lui un regard empli de reconnaissance. Il était assez déstabilisant de voir une personne si enfantine et si femme à la fois.

- Je viendrai m'occuper de votre cheval tous les jours. Ce sera pour vous remercier de m'avoir délivrée de ce méchant monsieur... Je ne vole pas les chevaux. Et lui, il a cru que oui... Mais ça ne lui donne pas le droit de faire ce genre de choses... Je n'aime pas les hommes comme lui, Messire N'Owen. Mais vous, vous êtes un gentil chevalier.

Sans un autre mot, elle vint lui sauter dessus pour... se blottir contre son torse en y frottant son visage tout souriant.

- Je vous suis éternellement reconnaissante ! Quoi que je puisse faire pour vous, Messire N'Owen, chevalier de Val-Flambert, je le ferai ! Je suis à votre service !

Elle releva vers lui un visage innocent et presque naïf. Il n'y avait bien évidemment aucun sous-entendu malsain dans ses mots mais ces derniers étaient sincères et Mayleen était prête à suivre le chevalier au bout du monde s'il le désirait.

Le furry avait fait une grave erreur... il ne faut jamais laisser Mayleen s'attacher à soi...



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La Noblesse sympathique et la Gueuse psychotique [N'Owen]

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